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effeuillage d’une feuille préparer le ciel i le chêne de dodonne (i) je ne saurais dire avec assez dernier vers aoi dernier vers aoi page suivante ► page sixième retour au pdf sui generis trois tentatives desesperees d’abord trouver un titre. pour michèle auer et jamais je n’aurais textes rÉunis sous un titre cet article est paru dans le page suivante page pour raphaël antoine simon 33 reprise du site avec la et que vous dire des marie antoinette prenez vos casseroles et   les page suivante ► page     une abeille de descendre à pigalle, se les céramiques et leurs bribes dans le nid de notre but n’est pas de mougins. décembre avant-dire  “... à raphaël le corps encaisse comme il       le       & madame des forêts de  hier, 17 (À l’église page d’accueil de page suivante ► page viallat © le château de       reine À propos de fata en       sabots aller à la bribe suivante je ne sais pas si       au pas       j’ c’est extrêmement en une, une œuvre de exode, 16, 1-5 toute     quand basile page suivante ► voici donc 1er moins quinze hiver page d’accueil de aller à la bribe suivante vertige. une distance     m2   et si au premier jour il madame dans l’ombre des très malheureux... voile de nuit à la       apr&egra printemps breton, printemps villa arson d’exposition en préparer le ciel i dire que le livre est une préparer le ciel i ce qu’un paysage peut À peine jetés dans le page suivante ► page pour daniel farioli poussant   saint paul trois   la production aller à la bribe suivante  pour le dernier jour préparer le ciel i       allong&e antoine simon 7 dieu faisait silence, mais je n’aime pas les gens sommaire des contributions  je ne voulais pas art et territoire durant j’aime chez pierre a inishmore chaque plante est tu le sais bien. luc ne dans le patriote du 16 mars autre citation sous ce titre inspiré de la qu’est-ce qui est en réponse de michel année 2019 ► albert la poésie, à la le plus insupportable chez tous feux éteints. des               le ciel derniers vers sun destre a ma mère, femme parmi page d’accueil de     sur la deuxième essai si c’est ça, rafale n° 10 ici   six formes de la   si vous souhaitez pour m.b. quand je me heurte       montagne (de)lecta lucta   l’envers de marie-hélène lorsque la langue dérape, le le bulletin de il y a bien là, dans ne pas négocier ne allons fouiller ce triangle approche du continent "ah ! mon doux pays, questions de temps suivi de ouverture d’une suite du blasphème de année 2018 ► année 2020 effleurer le ciel du bout des retour à la recherche carmelo arden quin est une       accoucher baragouiner       apr&egra quel ennui, mortel pour raphaël monticelli : deuxième suite présentation du projet face aux bronzes de miodrag       une elle dit la main qui fut le naviguer dans le bazar de les carnets éclaboussés 1 albertine essai de nécrologie, cent dix remarques i► cent nu(e), comme son nom démodocos... Ça a bien un l’appel tonitruant du d’ eurydice ou bien de la fonction, vers le sommaire des recueils pour andré  il y a le châssis, tout le problème au commencement était noble folie de josué, ce qui fait tableau : ce       est-ce   au milieu de marcel alocco a pour visionner  avec « a la a claude b.   comme une voir l’essai sur       la sauvage et fuyant comme i) dieu doit-il présenter toutes ces pages de nos après la lecture de       retourn& mais non, mais non, tu depuis quelques années se       m’ aller au sommaire de pablo sommaire ► page suivante dernier vers aoi dessiner les choses banales rafale rm : tu as décidé le poiseau de parisi mon aller à la liste des abu zayd me déplait. pas pas sur coussin d’air mais granz est li calz, si se agnus dei qui tollis peccata aller vers le musicien nègre le chêne de dodonne (i)   encore une « je définirai la       pé de toutes les nous serons toujours ces ço dist li reis : le franchissement des dans le monde de cette voir les questions de r.   pour le prochain pluies et bruines, comment clers fut li jurz e li tendresse du monde si peu le chêne de dodonne (i) textes mis en ligne en mai       la considérant que l’usage un jour nous avons clquez sur "pour tes aller à la bribe suivante grande digue est dispersée aller à la bribe suivante genre des mots mauvais genre       marche   un vendredi   le texte suivant a   je n’ai jamais madame porte à   j’ai souvent       entre je déambule et suis le travail de bernard 3 

les lieux aussi sont vers le sommaire des recueils le chêne de dodonne (i)     longtemps sur antoine simon 24 souvent je ne sais rien de       au  dans toutes les rues "mais qui lit encore le antoine simon 14 lors de la fête du livre « amis rollant, de les amants se voir les œufs de       (       alla les grands a-t-il derniers textes mis en torna a sorrento ulisse torna de prime abord, il et nous n’avons rien     surgi avant même de commencer,       juin nous avancions en bas de       sur le l’heure de la       pass&eac (ô fleur de courge... cliquer pour rejoindre la bernard noël en débat voici quelques années,     hélas, station 4 : judas  pour le prochain basilic, (la un texte que j’ai merle noir  pour page suivante page dernier vers aoi clxvi deus li otreit (la sue) peinture de rimes. le texte vers ponctuations montagnes de sequence page suivante ► page page suivante page "ces deux là se   se dernier vers doel i avrat, j’pense à toi bruno et toi figure madame a des odeurs sauvages 1- nous sommes dehors. autre essai d’un siglent a fort e nagent e antoine simon 18 s’ouvre la aller au sommaire des pour lire les textes de page suivante ► page naviguer dans le bazar de nous serons toujours ces leonardo rosa textes mis en ligne en page suivante ► page page précédente page a propos d’une préparer le ciel i dans ce périlleux il y a longtemps, les petites fleurs des toute trace fait sens. que page précédente retour et   riche de mes * il te reste à passer         &n         page suivante ► page 1) notre-dame au mur violet cent dix remarques i► cent mis en ligne durant la vie humble chez les station 7 : as-tu vu judas se À l’occasion de    de femme liseuse accéder au texte en cliquant page suivante page grant est la plaigne e large sommaire ► page suivante       parfois les lettres ou les chiffres page suivante ► page nous dirons donc le long de l’ombre granz fut li colps, li dux en bernar venet - il aurait voulu être certains prétendent à claude held patiente la jusqu’à il y a aller à la bribe suivante dans le vacarme des couleurs, rafale n° 9 un raphaël monticelli 30 juin       aujourd retour au texte roland barthes : propos du bibelot au babil encore a l’aube des apaches,       neige alain lestiÉ un art de la si vous entendez le lac pour rico roberto   ce pour angelo j’aurai donc vécu sur  le grand brassage des etait-ce le souvenir       un page suivante ► page pas même en ceste tere ad estet ja paien sunt morz, alquant au centre des quartiers de et te voici humanité page d’accueil de textes mis en ligne en aucun hasard si se       je suis   alla lingua lingua madre aller à la bribe suivante cinq madame aux yeux l’instant, celui qui ne 1 la confusion des naviguer dans le bazar de monticelli raphael 510 035 la danse de et voici maintenant quelques    en douce est la terre aux yeux  si, du nouveau station 1 : judas page suivante ► page la mort d’un oiseau. tu le sais et je le vois   cinq approches encore une citation “tu 1) sites de mes page d’accueil de envoi du bulletin de bribes les dernières page suivante ► page bien sûr, il y eut       l’une des dernières 1 au retour au moment  pour de dernier vers aoi l’envers de page d’accueil de page suivante ► page le vieux qui page suivante ► page tromper le néant comme c’est 1. il se trouve que je suis page suivante ► page présentation du projet mes pensées restent pour sophie, magali et toi, mésange à (dans mon ventre pousse une page suivante ► page pour julius baltazar 1 le même si c’est un peu comme si,       devant la parol

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MICHEL BUTOR

V. L’amateur soucieux
© Michel Butor

LES ATELIERS DE PICASSO

Publication en ligne : 12 janvier 2021

Sorgues
été 1912
Marcelle Humbert


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L’éducation d’Icare

C’était pourtant beau de le voir prendre son essor avec ses ailes en plumes de cygne collée de cire, mais nous avons entendu le sol trembler comme si c’était la colère de notre père, et contrairement à ce que raconte une absurde légende, ce n’est nullement parce qu’il se serait approché trop près du Soleil que la catastrophe est arrivée ; c’est une foudre noire jaillie d’une fissure de la Terre, qui est venue le consumer.

La langue perdue

Ce sont de nouveau les vacances, mais pas pour longtemps. C’est le midi de la France, un peu la même lumière qu’à Horta de Hebro, mais c’est encore autre chose. C’est comme un mariage des deux pays. Il fait si beau ici. On dessine, on ne s’arrête pas de dessiner.

Vignes et carillons

Arlequin berger.

On se souvient de Malaga et de ses arènes. C’était la gêne et l’attente. Maintenant c’est la fortune du pot et l’angoisse. On ouvre une cage. Voici des verres.Mais on reviendra très vite à Paris, non pourtant dans l’atelier-appartement si cossu du boulevard de Clichy, où c’était la notoriété, et aussi l’inquiétude, mais de l’autre côté de la Seine.

Les bergers et laboureurs en parlent encore dans la campagne de la Crète, appuyés sur leur houlette ou les manches de leur charrue.

Qu’en pense-t-on ? Une danse aux bras levés. On est dans une villa commode et banale, avec l’ami Braque dans une autre un peu plus loin. On se souvient du bateau-lavoir et de l’atelier d’avant. C’était non seulement la pauvreté, mais la misère. C’est toujours l’exil et la nostalgie. C’est une solitude agreste et chaleureuse. On peut se montrer ses oeuvres en cours. On se refile des idées. Il y a aussi les gens du village, ses femmes qui pourraient toutes servir de modèles, mais qui se dérobent comme celles de Catalogne ou d’Andalousie. Elles parlent toutes français, mais aussi entre elles une autre langue qui sonne un peu comme le catalan.

Arlequin laboureur.

Ici les montagnes découpent l’horizon comme avec une paire de ciseaux mais dans une atmosphère beaucoup plus douce. C’est comme si les impressionistes étaient passé par là. On se souvient des toits de Paris. On se fait des expositions en plein air. Voici des chevaux. La lumière transforme ici aussi chaque objet dans son ancestrale simplicité.

Le vieux Dédale en est devenu aveugle et ne s’est jamais rendu compte que la tête de son neveu était maintenant celle d’un taureau ; et c’est lui qui nous a suggéré, par mon entremise, pour tourner la malédiction paternelle à laquelle il se repentait maintenant d’avoir prêté la main, de peindre sur les murs non seulement des cornes mais des ailes.

Il y a une bouteille sur la table.On trempe sa brosse dans le gris. On peint L’aficionado. Ce n’est pas précisément un portrait, mais on on reconnait la présence de Braque. Il est de plus en plus facile de vendre des tableaux ; raison de plus pour en donner, pour s’en donner. Il y a des pigeons dehors.

Arlequin fait les cornes.

Eva est là ; elle fait la liaison avec Marcelle Braque. Elles traversent l’atelier comme deux soeurs, et puis on va regarder ce que fait Georges. On prend des ciseaux pour découper le journal comme un paysage. Le verre et la bouteille parlent une langue nouvelle pour nous embarquer vers une enfance retrouvée. Voici des taureaux. Cela fait partie de la vie d’un peintre.

Bien qu’une tradition tenace continuer d’appeler Crète le lieu du palais de mon frère et de toutes nos aventures, et bien que les archéologues aient pu découvrir dans l’île de ce nom d’immenses palais à peintures avec double haches, ailes d’oiseaux et cornes de taureaux, il est certain que quelques régions de l’Espagne ont de fortes raisons de plaider pour leur identification. D’ailleurs dès notre enfance, nous nommions telle cour Malaga, La Corogne, Barcelone, Gosol, ou Horta de Hebro, et tel corridor la rue d’Avignon. Et il y avait des resserres pleines de ciment, de terre, d’osier, de feuilles, de plâtre et de lampes.

LES ATELIERS DE PICASSO

1881 - 1901 - Espagne ►

1901-1902 - 130 ter bd de Clichy, Paris ►

1904-1909 - 13 Place Émile Goudeau, Montmartre, Paris ►

été 1909 - Horta de Hebro, Espagne ►

1909-1912 - 11, bd de Clichy, Paris ►

été 1912 - Sorgues ►

1912-1913 - 242, bd Raspail ►

1913 -1916 - 5bis rue Schoelcher ►

1918 -1942 - 22 rue de la Boétie ►

1946 - Château Grimaldi, Antibes ►

1948-1962 - Vallauris, Cannes, Aix-en-Provence ►

1961-1973, Notre Dame de Vie, Mougins►

LES PHOTOGRAPHES QUI FIGURENT DANS CET OUVRAGE DE MICHEL BUTOR

La liste des photographes►

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