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très malheureux... mieux valait découper  tu ne renonceras pas.       la voir les bifaces de b. naviguer dans le bazar de antoine simon 30 paysage de ta références : xavier       à       la ( ce texte a pour accéder au recueil, sommaire des contributions onze sous les cercles les cahiers butor sont a l’extrémité du dernier vers aoi page d’accueil de page d’accueil de le chêne de dodonne (i) ce n’est pas aux choses rita est trois fois humble. page suivante ► page page suivante ► page jacques kober : les clquez sur l’instant criblé quelques photos rafale n° 10 ici madame déchirée je sais bien ce qu’il       à la pureté de la survie. nul equitable un besoin sonnerait prenez vos casseroles et  jésus page suivante ► page       sur le mise en ligne d’un sommaire des mises en un texte que j’ai juste un mot pour annoncer page suivante gérard fête du livre j’aime chez pierre textes mis en ligne en "ces deux là se page suivante ► page       quand page d’accueil de page suivante page page suivante page page suivante ► page       le les petites fleurs des  au travers de toi je       voyage traversé le lieu-dit de 1- nous sommes dehors. page précédente le café       chaque  un livre écrit la force du corps, a claude b.   comme une pas même derniers textes mis en aller à la bribe suivante bribes en ligne a a la libération, les 1) buttati ! 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MICHEL BUTOR

VIII. Les cheminées du vent
© Michel Butor

LES ATELIERS DE PICASSO

Publication en ligne : 13 février 2021

23 rue de la Boétie
1918 -1942
Olga Kokhlova-Picasso 1917 -1935
Paulo 1921
Pablo 1954
Marina 1951
Bernard 1959

Fontainebleau
été 1921
Olga Kokhlova-Picasso

7 rue des Grands-Augustins
1937 -1949
Marie-Thérèse Walter 1932 -1944
Maria-Concepcion, dite Maïa 1935
Olivier 1961
Richard 1964
Diana 1971
Dora Maar 1936 -1945

Boisgeloup
années 30
Olga Kokhlova-Picasso

Royan
1940
Dora maar


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L’heure de la vérité

Longtemps j’ai essayé de rassurer les ménines en leur répondant, quand elles m’objectaient leurs fantômes, tandis que je passais parmi leurs jardins ou patios : “Je ne vois que l’herbe qui verdoie ou le sable qui poudroie”, mais il y eut bientôt tant de taches qui ressemblaient à du sang, tant de flaques, -il en suintait de tout l’extérieur...-, que je me suis souvenue de cette place centrale circulaire où avait eu lieu la sinistre passation des pinceaux avant le grand départ et la grande fermeture, où m’avait si souvent ramenée mon frère et dont il m’avait dit que c’était le lieu de la mort.

A la recherche de la chaleur

On ne tient plus en place. On a de moins en moins de place. Il faut s’étendre, remplir plusieurs lieux, être à la fois sur les deux rives de la Seine, être à la fois à Paris et en dehors, au bord de la mer et dans les forêts d’Ile de France. Il y a eu la guerre. La plupart des amis y sont partis. Certains sont morts. On a voyagé, participé à des spectacles. Eva est morte. “O Manon, ma jolie, mon coeur vous dit adieu.” Modigliani vous a donné une Jeune fille brune assise. A Rome, dans la troupe des ballets russes, on a rencontré Olga, on s’est marié pour la première fois, on s’est installé dans un appartement rue de La Boétie, près des marchands de tableaux.

Le tricorne

Arlequin se marie.

On a un fils. On pense à ses parents. On se souvient de Malaga et de Barcelone. C’était la gêne et l’attente ; maintenant c’est la gloire et le désarroi. On fête ses quarante ans. On dessine, on n’arrête pas de dessiner, ou presque. Quand on n’arrive plus à dessiner, on gribouille une sorte de poésie. On peint, on grave, on modèle, on sculpte, on tord, on soude, on monte, on démonte, on découpe. On s’est séparé d’Olga. On se souvient du premier séjour à Paris. C’était la pauvreté ; c’est toujours la nostalgie. On a des aventures politiques. On rit jaune. On ouvre un entrepôt. Voici des chevelures. L’Espagne est en révolution.

Et il me regardait avec tant d’insistance que je me demandais si c’était de la sienne ou de la mienne qu’il parlait. Et il y avait pourtant des galeries pleines de ciel, de mer, de chevelures, de visages, de femmes et de lampes.

Que pressent-on ? Des lames tranchantes, des crocs et des cornes. On fête ses cinquante ans. On cherche des modèles. on rencontre Marie-Thérèse Walter. On se souvient du bateau-lavoir et de Fernande, des amis d’alors. C’était la misère ; c’est toujours l’exil. Il vient de nouveaux amis : Breton, Eluard. Les photographes se succèdent. Les marchands se disputent. On fête ses cinquante ans. Marie-Thérèse vous a donné une fille, Maria-Concepcion dite Maia. On se souvient de l’atelier du 11 boulevard de Clichy. C’était la notoriété mais aussi le souci. C’était le pressentiment de la guerre. On pressent encore la guerre.

Arlequin les mains pleines de plâtre.

C’est la révolution en Espagne, puis c’est la guerre et l’interdiction. On se souvient des premiers ateliers de la rive droite. C’était déjà l’aisance et la célébrité ; c’est encore l’encombrement et le deuil. On s’est séparé de Marie-Thérèse. On cherche encore. A Saint-Germain des Prés on a rencontré Dora Maar. La guerre a recommencé en France. On a froid. On fête ses soixante ans. On se souvient du poële du bateau-lavoir. On se souvient du soleil de Sorgues et de Horte de Hebro. C’était la corde raide et la fortune du pot ; c’est encore l’inquiétude et même l’angoisse, et même la fureur. On sourit. Voici des visages. C’est la résistance.

Aussi, quand a débarqué sur nos rives, dans un bateau à voile noire, une jeune Athénien du nom de Thésée, fier et même un peu farouche, ressemblant étonnamment à mon frère avant sa métamorphose -et je me souviens que lorsque nous jouions ensemble dans les premières phases du palais au papa et à la maman, c’était un des noms qu’il me faisait lui donner...

Il y a une bouteille sur la table. On trempe sa brosse dans le noir. On termine l’Homme accoudé à une table. On peint Madame Paul Rosenberg et sa fille, Pierrot. On réalise au pastel des Têtes de femme, un Paysage, une Étude de mains, des Baigneuses. On peint les Trois musiciens, des Bustes de femme, Le sauvetage, Le repos, Femme nue endormie. Même si ce ne sont pas des portraits on y reconnait Olga. On modèle des vases.

Arlequin s’indigne.

On fabrique un grand carton de tapisserie : Femmes à leur toilette. On sculpte des Femmes assises, la Femme en robe longue, la Tête casquée, des portraits de Marie-Thérèse et de Dora Maar, L’orateur. On sculptera L’homme au mouton. On monte des figures de fil de fer et tôle. On peint Guernica. Il y a les œuvres que l’on arrête et celles que l’on poursuit. Un amoncellement de toiles. Il y a des hauts et des bas. On accroche au mur les oeuvres qu’on aime. Il y a des pigeons à l’extérieur et à l’intérieur. On étale ses trésors. On plaisante. Voici des femmes. Cela fait partie de la vie d’un peintre.

Je suis devenue éperdument amoureuse de lui, et c’est moi-même qui lui ai confié la double hache que m’avait léguée notre père dans une intention qui me parut alors indubitable, avec une épée droite et une autre en forme de corne, et qui l’ai parée de satins, lamés, broderies et capes, l’ai mené à travers travées, souterrains, étables, torils, jusqu’à l’arène coupée en deux par le Soleil, et j’ai assisté à son meurtre.

LES ATELIERS DE PICASSO

1881 - 1901 - Espagne ►

1901-1902 - 130 ter bd de Clichy, Paris ►

1904-1909 - 13 Place Émile Goudeau, Montmartre, Paris ►

été 1909 - Horta de Hebro, Espagne ►

1909-1912 - 11, bd de Clichy, Paris ►

été 1912 - Sorgues ►

1912-1913 - 242, bd Raspail ►

1913 -1916 - 5bis rue Schoelcher ►

1918 -1942 - 22 rue de la Boétie ►

1946 - Château Grimaldi, Antibes ►

1948-1962 - Vallauris, Cannes, Aix-en-Provence ►

1961-1973, Notre Dame de Vie, Mougins►

LES PHOTOGRAPHES QUI FIGURENT DANS CET OUVRAGE DE MICHEL BUTOR

La liste des photographes►

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