BRIBES EN LIGNE
ki mult est las, il se dort avant propos la peinture est me      & dans les carnets pour sophie, magali et       fleur l’instant, celui qui ne le phonétisme n’a-t-il pas l’envers de avant même de commencer, i mes doigts se sont ouverts c’est la peur qui fait il n’est pire enfer que de profondes glaouis      &       les paru en ce mois de juin 2021,  zones gardées de mathieu bénézet : mon l’homme est  pour jean le j’oublie souvent et quatre si la mer s’est chants à tu mon recueil la terre a souvent tremblé aller à la bribe suivante agnus dei qui tollis peccata nice, le 8 octobre l’entreprise dont je me   dits de 1 au retour au moment la difficile question des je ne saurais dire avec assez page suivante ► page souvent je ne sais rien de là-bas, dans le pays des ce qui fait tableau : ce antoine simon 25 buttati ! guarda  biboon. plus qu’une saison.       voyage reprise du site avec la aller à la bribe suivante [voir le texte de cummings       fourr&ea page suivante ► page sauras-tu lui répondre dieu faisait silence, mais       &       gloussem alberto arbasino : préparer le ciel i page suivante ► page exposition de la série à cri et à encore un peu de patience bien sûr la fragilité humaine.       ( g. duchêne, écriture le jusqu’à il y a tandis que dans la grande       un  hors du corps pas considérant que l’usage preambule – ut pictura à yvon quand une fois on a page suivante ► page ces estampes illustrent le cette machine entre mes vers le sommaire des recueils pour accéder au pdf de photos de frédéric       sous aller à la liste des auteurs page suivante ► page À l’occasion de sommaire ► page suivante rafale naviguer dans le bazar de nous serons toujours ces autre citation pour lire les textes de le lourd travail des meules edmond, sa grande sommaire ► page suivante marie-hélène les articles mis en ligne en je suis occupé ces a grant dulur tendrai puis antoine simon 9 le glacis de la mort     un mois sans la lecture de sainte le coeur du       à le ciel est clair au travers j’aurai donc vécu sur page d’accueil de  dernières mises antoine simon 23 li emperere par sa grant     extraire j’pense à toi bruno accorde ton désir à ta   un vendredi     faisant la nous serons toujours ces dernier vers aoi cent dix remarques i► cent cliquer sur l’icône       reine aller à la bribe suivante diaphane est le retour au pdf sui generis encore une citation “tu  les éditions de       est-ce   page d’accueil de rita est trois fois humble. le samedi 26 mars, à 15       descenda 1- c’est dans pour alain borer le 26 derniers textes mis en retour au texte       s’       questions de temps suivi de page d’accueil de     m2    hier, 17 dire que le livre est une dernier vers aoi       sur le dernier vers aoi ouverture d’une sous la pression des quatrième essai de le chêne de dodonne (i)  si, du nouveau dessiner les choses banales antoine simon 32 page d’accueil de légendes de michel   nous sommes guetter cette chose 1- nous sommes dehors. pour nicolas lavarenne ma ceci… pour prendre mesure. antoine simon 16 quelques photos       dé page suivante ► page j’ai travaillé vers jean-jacques, peintre cher.e.s ami.e.s vous pouvez    tu sais la mastication des il est le jongleur de lui page suivante ► macles et très saintes litanies embrasement du mantra gore des voiles de longs cheveux à claude held patiente la       la pour michèle difficile alliage de attelage ii est une œuvre ensevelie de silence, reflets et echos la salle le recueil de textes "école de les cahiers butor sont il y a longtemps, tu le sais et je le vois et si au premier jour il       deux vertige. une distance sommaire ► page suivante antoine simon 14     pourquoi tu sommaire ► page suivante un verre de vin pour tacher toutes ces pages de nos petits rien 4 et 5 (env. 7cm un survol de l’annÉe    en textes mis en ligne en mai voici l’homme aux deux antoine simon 28 pour daniel farioli poussant je sais bien ce qu’il exposition et ouvrage de   les revue page suivante ► page       st page suivante       la page suivante ► page une il faut dire les tous ces charlatans qui textes mis en ligne en j’arrivais dans les vers la première       chaque lorsque martine orsoni textes mis en ligne en sommaire ► page suivante commençons donc par le préparation des corps sept (forces cachées qui violette cachée ton et que vous dire des gardien de phare à vie, au giovanni rubino dit sors de mon territoire. fais antoine simon 7 pas même je n’aime pas les gens page suivante ► page journée de il semble possible dernier vers aoi page suivante ► page     chant de le plus insupportable chez textes mis en ligne en today i eat my même si antoine simon 33 rêve, cauchemar, dans le monde de cette       juin page suivante page       m’ et que dire de la grâce pour rico roberto   ce dernier vers aoi ce 28 février 2002. la vie humble chez les "mais qui lit encore le       m’ sommaire ► page suivante comme un prÉliminaire la   un ( ce texte a   pour le prochain trois (mon souffle au matin vedo la luna vedo le sommaire ► page suivante dorothée vint au monde page suivante ► page aller au sommaire des   la production aller vers bribes, livres 1 rafale n° 10 ici jacques kober : les ouverture de l’espace creuser de la langue, outil       longtem ecrire sur       jardin madame dans l’ombre des aller à la liste des auteurs  au mois de mars, 1166 du bibelot au babil encore cent dix remarques i► cent deus li otreit (la sue) aller à la bribe suivante granz fut li colps, li dux en aller à la liste des auteurs préparer le ciel i dans les écroulements       sur la page d’accueil de  la lancinante "ah ! mon doux pays, les ruelles blanches qui       le       sur un jour nous avons       apparu écoute, josué, madame porte à page précédente retour pour accéder au texte, voir les bifaces de b. imagine que, dans la nous serons toujours ces en une, une œuvre de vers la deuxième cliquer sur l’icône on peut croire que martine       à  mise en ligne du texte toulon, samedi 9 dernier vers aoi sous ce titre inspiré de la  née à samuel chapitre 16, versets 1 inoubliables, les je rêve aux gorges     ton plaisir alain lestiÉ un art de la aller à la liste des auteurs la liberté de l’être  pour le dernier jour       qui j’aime chez pierre page suivante ► page       sur le percey priest lake sur les régine robin, l’illusion d’une réponse de michel et si tu dois apprendre à un nouvel espace est ouvert je crie la rue mue douleur nu(e), comme son nom douze (se fait terre se janvier 2002 .traverse       ce raphaël monticelli : c’est le grand a) le chemin de fer 1) la       le effleurer le ciel du bout des un soir à paris au       quinze    courant si vous entendez le lac dans les rêves de la vous êtes   pour olivier  dans le livre, le vers le sommaire des recueils langues de plomb a la pour le prochain basilic, (la le flot gris roule contre pour michèle gazier 1 la mort, l’ultime port, allons fouiller ce triangle une errance de préparer le ciel i normal 0 21 false fal bel équilibre et sa cristina de simone : le cent dix remarques i► cent a l’écrivain… comme si li emperere s’est on croit souvent que le but hommage à rené       une page suivante ► page toutes sortes de papiers, sur naviguer dans le bazar de cent dix remarques i► cent morz est rollant, deus en ad       je me tes chaussures au bas de     de rigoles en antoine simon 26 le 28 novembre, mise en ligne c’était une page suivante ► page immense est le théâtre et il nous aura laissé nous avons affaire à de  tu vois im font chier ouvrir la série des pages chercher une sorte de faisant dialoguer       pav&eacu       aujourd   on n’est eurydice toujours nue à       o deuxième suite   cinq approches six de l’espace urbain, il faut aller voir cliquez sur l’icône antoine simon 22 page précédente retour station 4 : judas  antoine simon 11 au rayon des surgelés un texte que j’ai textes mis en ligne en août quand un critique français page suivante ► page la parol

Retour à l'accueil

MICHEL BUTOR

IV. Paris fantôme
© Michel Butor

LES ATELIERS DE PICASSO

Publication en ligne : 3 janvier 2021
Artiste(s) : Picasso

Paris fantôme
11 Boulevard de Clichy
1909-1912
Fernande Olivier, Marcelle Humbert (Eva ma jolie) (1911-1915)


page suivante ►

page précédente

Le cristal des fuites

Et l’oncle Dédale architecte lui-même était incapable de sortir de sa propre construction, et je l’ai laissé une fois se perdre dans la volée d’un de ces escaliers qu’il avait conçus pour égarer son neveu, et depuis, maintes fois, je l’ai surpris à tâtonner tandis que ses plaintes se répercutaient sous les voûtes.

Le problème de la lumière

On est donc revenu à Paris en y ramenant toutes les toiles peintes pendant le séjour catalan. Cette fois c’est pour s’installer mieux. On garde les deux ateliers du bateau-lavoir pour y entreposer ce que l’on a conservé de la peinture de l’enfance, de la peinture du premier séjour parisien, de la peinture de la période bleue, les sculptures et tentures africaines. On a maintenant un atelier exposé au nord avec vue sur les toits et appartement exposé au sud pour capter les moindres rayons du soleil parisien au-dessus des arbres d’une cour.

Dans la jungle des villes

Arlequin déménage.

On dessine, on n’arrête pas de dessiner. Il pleut. On se souvient non seulement de Malaga mais de Horta de Hebro. C’était la gêne et la corde raide ; maintenant c’est la notoriété. C’était l’attente et l’inquiétude ; maintenant, c’est le souci. C’est un appartement à la bourgeoise avec des moulures sur les murs, des miroirs au-dessus des cheminées. Il y a même des domestiques. On ouvre un grenier. Voici des pichets. C’est une solitude un peu luxueuse. On retrouve les amis pour qu’ils vous aident à vous y enfoncer.

Lorsque j’ai raconté tout cela à notre père, juste avant son embarquement, je l’ai vu sourire dans sa barbe et se pourlécher les babines, et ses naseaux à lui n’étaient pas tout à fait humains, et il cachait soigneusement ses tempes sous une énorme tiare.

A quoi pense-t-on ? Des jeux dans les échafaudages. On fête ses trente ans. On se souvient de La Corogne et de Barcelone. On se souvient du premier atelier parisien et du bateau-lavoir. C’était non seulement la pauvreté, mais la misère ; c’est encore l’exil et la nostalgie. Les parents ont offert un joli meuble italien en marqueterie. On retrouve Apollinaire et Max Jacob, Braque et Juan Gris, et aussi les modèles de Montmartre.

Arlequin fait les 400 coups.

Voici des bouteilles aux formes bizarres, des chromos encadrés de paille, des verres taillés dont un choisi pour l’intensité de son bleu, des morceaux de tapisserie anciennes, Aubusson ou Beauvais, des guitares et mandolines, des clarinettes et accordéons, de nouvelles sculptures africaines, des bracelets d’ivoire. Voici des chaises. On se souvient des demoiselles de la rue d’Avignon.

L’oncle Dédale peuplait sa solitude en multipliant les statues qu’il essayait de doter de mouvement comme il l’avait si bien réussi pour les grilles et même les pierres des murs. Et ces simulacres se promenaient parmi les meubles et les serviteurs, ayant toujours l’air de chercher l’issue.

Il y a une bouteille sur une table. On trempe sa brosse dans le brun. On peint. Il est un peu plus facile maintenant de vendre des tableaux ; raison de plus pour en garder. Il y a des pigeons dans une cage.

Arlequin s’enflamme.

Fernande est encore là, mais un jour elle a rencontré chez les Stein, Eva, l’amie de Louis Marcoussis, qui s’appelle en réalité Marcelle Humbert, et voilà qu’on se trouve ému, qu’on se met à fredonner en pensant à elle : “O Manon, ma jolie, mon coeur te dit bonjour”, et que bientôt le passage d’Eva beaucoup plus calme, beaucoup plus tendre, remplace celui de Fernande dans l’atelier. Voici des guitares. Cela fait partie de la vie d’un peintre.

Veuf depuis des années, il reportait toute son affection sur son fils, car il évitait mon frère comme s’il avait eu à son égard quelque chose à se reprocher ; je ne les ai jamais rencontrés ensemble. Et ce jeune Icare, notre cousin, dès qu’il passait quelque nuage, s’enivrait à le regarder ; et il tissait de merveilleux filets pour attraper les oiseaux dont il étudiait le vol dans de grandes cages, et quand ils étaient morts, tous les détails de leur anatomie. On sait comment s’est terminée sa tentative.

LES ATELIERS DE PICASSO

1881 - 1901 - Espagne ►

1901-1902 - 130 ter bd de Clichy, Paris ►

1904-1909 - 13 Place Émile Goudeau, Montmartre, Paris ►

été 1909 - Horta de Hebro, Espagne ►

1909-1912 - 11, bd de Clichy, Paris ►

été 1912 - Sorgues ►

1912-1913 - 242, bd Raspail ►

1913 -1916 - 5bis rue Schoelcher ►

1918 -1942 - 22 rue de la Boétie ►

1946 - Château Grimaldi, Antibes ►

1948-1962 - Vallauris, Cannes, Aix-en-Provence ►

1961-1973, Notre Dame de Vie, Mougins►

LES PHOTOGRAPHES QUI FIGURENT DANS CET OUVRAGE DE MICHEL BUTOR

La liste des photographes►

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?

Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP