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une ruse de « non, peut-être quatre si la mer s’est antoine simon 29 et tout avait je serai le pilote aux yeux pur ceste espee ai dulor e page suivante ► page le ciel est clair au travers pour robert       bien comme ce mur blanc       l’ il avait accepté ce 28 février 2002. a la femme au  dernier salut au cent dix remarques i► cent de profondes glaouis « 8° de deux ajouts ces derniers l’annÉe 2021 mois par pour sophie, magali et sommaire ► page suivante un temps hors du dernier vers aoi  au travers de toi je ( ce texte a dans le train premier les céramiques et leurs comment entrer dans une j’aurai donc vécu sur le galop du poème me page précédente ► page antoine simon 6 dernier vers aoi       sur la carcassonne, le 06 madame est la reine des page suivante ► je suis né il existe au moins deux page d’accueil de   adagio   je cent dix remarques i► cent revue madame chrysalide fileuse       j’ effeuillage d’une feuille descendre à pigalle, se       dans le ils avaient si longtemps, si bribes dans le nid de préparer le ciel i les embrassées , cantilène aller à la liste des auteurs ecrire sur tromper le néant     rien très malheureux... page suivante ► page a inishmore chaque plante est de mes deux mains page d’accueil de eurydice toujours nue à dernier vers s’il (ô fleur de courge... les photos et archives légendes de michel en 1958 ben ouvre à attention beau carissimo ulisse, torna a       pass&eac premier vers aoi dernier bruno mendonça       " page suivante ► page la force du corps, présentation du projet si j’avais de son       aujourd page suivante ► page neuf j’implore en vain le dernier recueil de 0- souviens-toi. sa       sur cent dix remarques i► cent pour jean marie posté sur facebook sorti de vertige. une distance       sur le textes rÉunis sous un titre voudrais je vous en introduction à       nuage paul le lourd travail des meules voici l’homme aux deux qui d’entre nous   1) cette laure et pétrarque comme       "je j’ai donné, au mois clere est la noit e la 1     pour page d’accueil de sommaire ► page suivante les dernières laudatu sii, mi signore, ce jour là, je pouvais rm : tu as décidé l’odeur de ce "pour tes page suivante ► page mougins. décembre       le page suivante page cent dix remarques i► cent fragilité humaine.       ...mais comme c’est     ton plaisir monde imaginal,   six formes de la page suivante ► page dans le patriote du 16 mars quelque chose cliquer sur l’icône today i eat my       "       va ton madame, on ne la voit jamais       est-ce il y a des objets qui ont la ma mémoire ne peut me       dans page suivante ► page fête du livre     sur la même si page d’accueil de histoire de signes . ce poème est tiré du pénétrer dans ce jour, la mort, l’ultime port, page suivante ► page dernier vers aoi mise en ligne d’un       quand sauver la vie c’est ne aller à la liste des auteurs normal 0 21 false fal       une elle ose à peine       le d’abord un curieux bernard noël, droits a supposer que ce monde antoine simon 3       je page suivante ► page       l’ qu’est-ce qui est en elle réalise des page suivante ► page le pendu page suivante ► page dans les horizons de boue, de et voici maintenant quelques la bouche pleine de bulles deux nouveauté, dans le pain brisé son recleimet deu mult  hier, 17 aller à la bribe suivante derniers textes mis en i.- avaler l’art par cent dix remarques i► cent  un livre écrit à la mémoire de christian la parol

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MICHEL BUTOR

II.- La Lessive Africaine
© Michel Butor

LES ATELIERS DE PICASSO

Publication en ligne : 1er novembre 2020

Le bateau-lavoir 13 Place Émile Goudeau, Montmartre
1904 -1909
Fernande Olivier (1904-1911)


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Le bleu des mères

Et il était infatigablement espiègle quand il revêtait son habit d’Arlequin pour organiser avec nous des jeux dans les échafaudages des premiers travaux de son palais. “Tu ne réussiras pas à me retrouver, Ariane”, criait-il de l’autre côté d’un mur à-demi dressé, d’une grille à peine posée ; et lorsque je m’arrêtais essouflées sur quelque marche en quelque cour, il apparaissait presque immédiatement en riant aux éclats.

Le bric-à-brac

On est revenu à Paris. On s’y trouve mieux. On aurait envie de s’y installer définitivement. On dessine, on ne s’arrête pas de dessiner. Ce qui n’empêche évidemment pas quelques vacances. Il pleut. On se souvient de Malaga. C’était la gêne, maintenant c’est la misère. On est maintenant dans un curieux immeuble tout en caves et greniers. On est un peu plus à l’aise dans sa solitude. Mais on a toujours besoin d’amis pour s’y enfoncer.

Le cirque

Arlequin s’installe.

On se souvient de l’atelier d’avant. C’était déjà la pauvreté ; c’est encore la nostalgie. Certains amis sont rentrés au pays, d’autres sont morts. On se souvient de la Corogne. C’était l’attente ; maintenant c’est l’exil. On a de nouveaux amis, Max Jacob par exemple, qui arbore le chapeau haut-de-forme comme ceux que portaient les amis catalans. Et puis il y aura Apollinaire. On ouvre une resserre. Voici de la colle. Les moustaches ne sont plus à la mode.

Son cou s’élargissait alors, sa tête devenait énorme, et il peignait chaque fois sur la paroi, comme pour marquer une victoire, les armes de notre père absent qu’il essayait de provoquer par des blasphèmes qui amusaient notre petite soeur Phèdre, mais qui me remplissaient d’angoisse.

Où en est-on ? Infatigablement espiègle. On fête ses vingt ans. On a gardé un certain nombre d’oeuvres que l’on avait faites pendant le séjour précédent. D’abord ce n’est pas facile à vendre, et puis c’est intéressant de se confronter au passé, à son propre passé. Il y a toujours ce portrait d’une petite fille ébourriffée. On continue de faire un peu la fête.

Arlequin se met en ménage.

On change peu à peu de milieu. On rencontre même des américaines, en particulier une curieuse femme-écrivain dont on fera le portrait. On a découvert Cézanne et Gauguin. Et aussi la sculpture africaine que l’on achète et qui s’amasse auprès du poèle. On se souvient des frasques de Barcelone. On fait un grand tableau avec les demoiselles de la rue d’Avignon. Voici du ciment. On pense à ses parents.

Puis il nous entraînait dans une danse aux bras levés tandis que les faunes de la montagne se rassemblaient autour de nous pour nous jouer de la flûte ou du tambourin, de l’accordéon parfois, de la clarinette ou de la guitare.

Il y a une bouteille sur une table. On trempe sa brosse dans le bleu. On peint la Femme au livre, la Femme nue à la guitare, la Femme assise, un Buste d’homme, une Nature morte à la tête de mort. Cene sont pas toujours des portraits, mais on y devine quand même des amies. Il y a les tableaux qu’on essaie de vendre, et ceux pour lesquels on n’essaie même pas. Il y a des pigeons dans une cage. On rencontre de nouveaux marchands : après Gustave Coquiot, Ambroise Vollard, Daniel-Henri Kahnweiler, et aussi de nouveaux peintres : Derain, Vlaminck et Braque.

Arlequin tire le diable par la queue.

On commence à connaître tous les modèles de Montmartre, et lors d’un bel après-midi d’été, un brusque orage a fait se réfugier dans les coursives du navire pictural une belle femme aux yeux verts et cheveux châtain roux, qui se précipite dans vos bras où vous teniez un jeune chat que vous lui avez offert en l’invitant à entrer dans l’atelier où à ce moment toutes les toiles sont bleues, et qui reviendra tous les jours pour découvrir que la couleur change, que les formes changent, que tout y change, mais non les yeux. On n’a plus besoin de chercher de modèle, Fernande est là. Mais elle est mariée, très peu mariée certes, mais mariée. Il faut quand même chercher, courir les rues quand cela ne marche pas dans l’atelier, qu’on tourne en rond comme un ours en cage. On rapporte des gravures sur bois d’un séjour à Gosol en Espagne. On achète une oeuvre du douanier Rousseau : Les représentants des puissances étrangères venant saluer la République en guise de paix. Voici de la terre. Cela fait partie de la vie d’un peintre.

Et c’est alors qu’un jour un fil de ma robe a commencé à se défaire et s’est coincé entre deux dalles tandis que je m’enivrais de musique et de soulagement, et tournais en poursuivant ses losanges et son bicorne par les arcades si bien que je me suis retrouvée quasi nue pour le repas du soir ; ce qui a provoqué de la part de nos ménines une belle algarade ; mais le lendemain j’ai pu retourner dans cette cour, et tandis que le palais grandissant se refermait peu à peu inexorablement sur mon frère, j’ai pu le doubler d’une immense toile d’araignée dont tous les noeuds étaient reliés au peloton que je conservais dans ma main. Et il y avait des placards pleins de tôle, de glaise, de colle et de lampes.

LES ATELIERS DE PICASSO

1881 - 1901 - Espagne ►

1901-1902 - 130 ter bd de Clichy, Paris ►

1904-1909 - 13 Place Émile Goudeau, Montmartre, Paris ►

été 1909 - Horta de Hebro, Espagne ►

1909-1912 - 11, bd de Clichy, Paris ►

été 1912 - Sorgues ►

1912-1913 - 242, bd Raspail ►

1913 -1916 - 5bis rue Schoelcher ►

1918 -1942 - 22 rue de la Boétie ►

1946 - Château Grimaldi, Antibes ►

1948-1962 - Vallauris, Cannes, Aix-en-Provence ►

1961-1973, Notre Dame de Vie, Mougins►

LES PHOTOGRAPHES QUI FIGURENT DANS CET OUVRAGE DE MICHEL BUTOR

La liste des photographes►

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