RAPHAEL MONTICELLI
Du fond des cours et des vallées montent les fleurs vaporeuses
satins froissés glissant dans l’ombre ensommeillée
lumière effilochée pâle s’accroche en lambeaux
au vert hésitant des arbres
fenêtres
qui s’ouvrent au jour
La ville endormie flotte ses guirlandes dans la brume
des mélodies emplissent
la symphonie désaccordée d’une l’aube qui naît
pose ses taches de sang sur les balustres et les branches
Images du monde saisies
sur un suaire de soie marine
Tu as fait des merveilles
ton nom est sanctifié