RAPHAEL MONTICELLI
Les doigts d’ombre de neige de brume et de pluie
se retirent des eaux troublées
des pierres luisantes
des parterres en fleur
ils remontent le long des fûts et des branches
un soleil les aspire
un ciel les attire
ils s’y fondent
disparaissent
laissent au monde baigné de vagues
la trace à peine luisante
de leur apparition
Le grand corps de la vie repose
Sous l’œil du ciel immaculé
tu as fait des merveilles
ton nom est sanctifié