Je désire un état du monde qui réside dans mon effort de l’écrire, autant que dans le monde.
Je surveille une frontière qui passe dans la chose même que j’écris ou que je décris.
Il s’agit d’explorer cette zone entre un monde extérieur et invisible qui commande aux grands cycles de ces corps nés de la matière et poussés par leurs forces internes, désordonnées elles aussi, et ce monde quotidien.
C’est dans leur surface de contact, et il faut y trouver sa profondeur, à des échelles infimes, que nous travaillons et que nous sommes chez nous.