Guetter cette chose « qu’on ne veut ou ne peut nommer », cette frontière du vécu et du pensé, cette frontière de la transmutation de notre être de chair, en énergie à la recherche d’une forme à venir : nuit, silence, hébétude du mental qui ne peut plus formuler ce qui non pas l’obsède, mais se refuse et se manifeste dans cette évite permanente,
Est-ce bien raisonnable de s’enfoncer dans la recherche de ces faits sans suite, quelquefois c’est un non-sens, de s’acharner sur ces restes. Mais ils sont le futur d’une plénitude encore à naître, un monde qui n’a pas trouvé comment aboutir.
Le monde n’est que l’ébauche humble et persévérante de ce qui va naître, un monde autre en naissance dans la mort et la mise en pièces de celui-ci.