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WERNER LAMBERSY

Lambersy Werner, Le chêne de Dodone XIII

© Werner Lambersy

ou Le Bazar de Werner

Publication en ligne : 15 février 2023

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Clefs : poésie

Né en 1941 à Anvers, Werner Lambersy est mort le 18 octobre 2021

En 2014 il m’avait envoyé un recueil de plus de 400 aphorismes, calembours, proverbes, et autres calembredaine, « Le Chêne de Dodone, ou le bazar de Werner ».

Je n’ai retrouvé ce titre dans aucune de ses bibliographies, et les amis communs que j’ai interrogés ne savent rien de ce recueil.

Quatre-cents phases qui seront mises en ligne jusqu’en ... 2023, à raison... d’un certain nombre par mois.

Je ne sais s’il aurait accepté cette proposition. Je supprimerai ce recueil du site si un.e ami.e proche me donne des raisons de le faire, ou s’il apparaît qu’un éditeur refuse qu’il apparaisse ici.


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La chronique qui reste à faire : le « de viris olibrius ».

*

La sensualité, la volupté supposent un préalable : être mortel.

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L’art est une déesse qui vous renvoie au bordel.

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Les galaxies sont les feux de détresse d’un paquebot fantôme.

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L’armoire était pour les armes, puis pour les robes qui désarment.

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La femme est plus éloignée de la guenon que l’homme du singe.

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La matière est l’étui à violon de la musique.

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Les marins savent que dieu parle à travers les mouettes.

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Les grands naufrages se font par temps calme.

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La mort n’est que le dos de la tortue du temps.

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L’amour donne-t-il le mal de mère ?

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La scie égoïne du vent joue, ce soir, pour les solitaires.

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A la roulette russe, la vérité s’en tient aux balles manquantes.

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En politique, vous ne pouvez compter que sur les corrompus.

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La lumière est aux ténèbres ce que le plumeau est à la poussière.

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Il semble bien que la matière de l’âme soit insomniaque.

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Le soleil, lui, lui, toujours luit quelque part.

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Et si c’était moi qui suivais mon ombre !

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L’opinion publique ne pense pas, elle penche.

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Le rire n’est pas le plus propre de l’homme.

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Devant la foule, comment ne pas se sentir « à tue et à toi ».

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La guerre est le Pécu des nations.

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« Pas un jour sans une ligne », écrire est bien une drogue !

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Il y a quatre saisons, et une cinquième qui est le poème.

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A Liège, Le pape Jean XVI philagathos eut les oreilles coupées.

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Ces deux-là sont comme élastique et caoutchouc !

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Les horloges de la mairie et du clocher ne disent pas la même chose.

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Qui abus, boira.

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Mines de rien ! Ce sont celles qui font le plus de dégâts.

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L’orthographe est aux mots ce que la manucure est aux ongles.

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On vit, on meurt et aussitôt on vous rempote.

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Le paon fait la roue pour tomber en paonne.

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Elle est restée l’arme à la bretelle de son soutien-gorge.

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Le seul péché est de vivre la mort dans l’âme.

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On sucre les fraises dès qu’on ôte la queue.

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Craignez Dieu, c’est une création de l’homme !

*

Les pauvres prient, les riches se font prier.

*

L’espoir prolonge l’existence, jusqu’à son terme.

*

Allo, Edgar Allan Poe-aime !

*

Si l’eau a de la mémoire, l’alcool a des rêves.

*

Les pigeons du square se la roucoulent douce.

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