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les lieux aussi sont li quens oger cuardise il y a des objets qui ont la   adagio   je inoubliables, les ■ cézanne en peinture  référencem       à abstraction voir figuration grant est la plaigne e large nous serons toujours ces ses mains aussi étaient  dernier salut au que nos princes et empereurs dernier vers aoi page suivante ► page après la lecture de pour jacky coville guetteurs la parol

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ALAIN FREIXE

Michel Butor, une logique de la maille
© Alain Freixe
Publication en ligne : 12 juin 2009
/ article dans revue
Ecrivain(s) : Butor (site) , Freixe (site)

 

Maille 1 :

Que d’adresses chez Michel Butor. Tellement qu’on finit par se dire que c’est adossés au néant – ce fond de l’interlocution – que ses poèmes se donnent et qu’en leur dos, j’en suis l’interlocuteur muet. Bouche bée sous les coups. Car c’est par là que ça arrive. Et nous pousse.



Maille 2 :

Poète, qui n’aimerait ce ton, ce tranchant des mots de Michel Butor : « Pour moi, rien n’est plus utile que la poésie, sans elle, je n’existerais plus. »
Voilà, c’est dit ! Transmettre ce salut à d’autres est affaire de création !



Maille 3 :

Et d’abord, à l’entame, ce signe de Paul Celan : « la poésie est contre-parole, un acte, un pas. » Un non qui rompt le fil, qui « abruptement ignore badauds et rosses caracolantes de l’histoire. » Cela qui a su et sait toujours garder Michel Butor vivant !



Maille 4 :

Poésie est force.Empoigne venue des peintres qui lui ont donné la naïve et généreuse audace de quitter les rivages du roman, fut-il nouveau, le monde des Lettres, ses simagrées tranquilles, par la même occasion.



Maille 5 :

Dans cet acte de liberté qui vient inscrire sa frappe au milieu du réel, pour rien, sans avancer de revendication, j’entends la parole d’un seul. Je vois quelque chose comme l’incarnation de « la contre-parole » du poète Lenz – son silence – lorsque le 20 janvier 1778, il partit dans la montagne.



Maille 6 :

Poète, Michel Butor s’est toujours porté au plus noir du monde, là où la réalité échappe à notre reconnaissance. Et s’opacifie. Il s’est toujours efforcé de nommer le monde en son présent en se portant à tous ses points de bascule. Et là, il a risqué nom après nom, livre après livre. « Ainsi commence la poésie » disait Boris Pasternak.



Maille 7 :

Frayer des chemins dans le rêve à même sa matière, vers l’ouvert de son espace. Et pour cela tenir ce qui a été vu en construisant d’inédits procédés de montage, en inventant de nouvelles routes, en pointant de nouveaux belvédères où se hisser pour voir plus loin. Et à côté.



Maille 8 :
Tout rapport au monde est un rapport de langage. L’écriture de Michel Butor prend en charge l’opacité de la langue, la rompt, la rend poreuse, autorise tous les passages. Elle troue d’air l’asphyxie qui menace. Facteur de langue, Michel Butor est un grand ouvreur de portes. Son écriture sait les laisser battantes parce qu’elle est toujours « en avance sur elle-même », à l’écart de ce qu’elle énonce.



Maille 9 :

Le poiètès ne parle pas de. Il fait quelque chose. Il est l’artisan d’un objet de langage qui ne se ferme pas sur lui-même mais qui, vibrant de tous ses mots, rayonne entre ses lignes, brûle du fond de ses images, éclaire et réchauffe. Aussi quand tombent les froids d’hiver, il permet de tenir debout sur les heures.



Maille 10 :

Poésie ? Cela donc que font les poètes. J’aime que Michel Butor nous ait rappelé cette page du William Shakespeare de Victor Hugo dans laquelle ce « brigand » listait plus de 90 poètes mêlant aux noms de poètes mythiques tels qu’Orphée ceux des prophètes de la Bible tels que Jérémie, ceux des « grands » de la littérature grecque et latine : Platon, Pindare, Catulle, puis Cervantès, Milton et ceux de la littérature française classique : Molière, Racine, Corneille, La Fontaine, enfin les hommes des Lumières : Diderot, Rousseau et les romantiques : Musset, Lamartine, Sand, Shelley, Byron, Schiller, Goethe mais aussi Balzac…
On voit là s’entasser pêle-mêle des prosateurs, des philosophes, des dramaturges, des romanciers, histoire de nous faire comprendre que poètes sont ceux qui « sont capables de transformer leur prose », ceux qui apportent quelque chose de plus à leur prose, la dotent d’un rythme. Feu qui devient le cœur vivant de leurs œuvres.



Maille 11 :

Nous sommes prisonniers. Des forces hostiles ont cadenassé le monde. Des forces qui n’aiment pas le bonheur. En poète, Michel Butor ouvre le monde comme un brigand les coffres-forts. Avec minutie, rigueur et persévérance. De coffre en coffre – l’étrange voyage ! – il part à la recherche de « ce qui manque au monde pour être entier ». Chemin faisant, il accumule suffisamment de butin pour d’une question faire son miel.



Maille 12 :

L’horreur est là. Qui ne la voit ? Qui ne la dirait ? S’y essaierait ?
Résister est affaire de poésie. En son champ renouer avec la parole est possible. Nécessaire mais insuffisant. Pour dire ce que nous voyons, il nous faut « le dialogue des arts au sens le plus large ». À cela a travaillé Michel Butor. Sans relâche. Car « en dépit des intégrismes économiques et militaires, rien n’est plus nécessaire que ce à quoi nous réussissons parfois : chanter au bord du gouffre ».



+ 1 :

Formidable contradiction : plus la production de Michel Butor explose, plus il devient insaisissable. Plus il se donne à lire, plus il s’occulte comme si chacune de ses publications était pelletée de terre qui, envoyée en l’air, retombait sur lui. Jusqu’à l’ensevelir. Géante rouge d’un côté et trou noir de l’autre. Jour qui s’accroche à la nuit, nuit qui recouvre le jour. Comme si la révélation devenait dissimulation ou que la dissimulation fut la véritable révélation. Ecrire, publier non pour apparaître mais pour disparaître. S’effacer. Ne laisser la place qu’à demain !



Alain Freixe

P.-S.

( à paraître dans la revue Loxias. Remerciements à Cristina Parvu )

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