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LIVRE 4 : EXPANSIONS, CVII

Clefs : Dieu , récits , Josué , langue , portraits

 

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  AOI

( son angoissante frénésie ! Sa sénile faiblesse quand son corps était dans la débilité de l’obsolescence, son avachissement lourd, son ancrage bruyant, rien d’aigu en lui ! Onctueux ! muscles relâchés, l’œil attentif et une sorte d’écoute banale ! Délaissant ses regards, il s’éloignait sans trêve du lieu où il attachait ses yeux... Jamais corps n’a semblé pire maître d’un esprit plus inconstant, jamais personnage ne fut plus éparpillé, de façon plus floue que lui, plus dissymétrique, plus étale... dans les nuits de pot au noir nous semblions sans cesse happés par son aveuglement des profondeurs, d’amples spasmes changeaient ses traits, il s’effrayait des fonds marins et semblait haïr cette mer déchaînée qui déchirait ses rêves et les rappelait. Toujours traînant sa fatigue, supportant sa faiblesse... Il appréciait surtout le vieux médecin de bord, banal et amusant personnage, aux origines imprécises.) Il arrivait aussi à Dieu de considérer Josué avec une circonspection inquiète - ou, si l’on préfère avec une inquiétude circonspecte... Tu , n’es pas, lui disait-il, à prendre avec des pincettes. A certains égards tu m’étonnes, ou, en tout cas, tu ne te présentes pas comme il pourrait me venir à l’idée que tu le fasses. Ce qui, chez toi, est le plus surprenant - et pourtant comprends bien que c’est bon, que je l’ai voulu, que c’est là encore l’ordre des choses- le plus surprenant est que tu vieillisses - si vite- et sans voler au temps la moindre sagesse. Tu comprends de travers tout ce que je dis ; tu ne te bornes pas à embrouiller, tu sèmes la confusion.
Voilà, ricanait Josué, que tu pleures sur le sort du marionnettiste...

  AOI

 

©Editions de l'Amourier, tous droits réservés

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