PATRICK QUILLIER
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« Je marche, je marche. Pourquoi Toulouse
la nuit ? Perqué Tolosa la nuèch ? Hi !
Un sisclal que s’esperlonga… Un cri
qui se prolonge, et commence le blues.
Et la femme aux gros seins dans une rue
longue, la femna gròssa del pièch dans
una carrièra longa… Mais qui pour
me parler d’amour ? Tout le monde cherche.
Voyez les mains du Duc, Montmorency.
Voyez les mains de Raymond, dernier comte.
Elles cherchent, croyez-le, je vous prie.
Essayez de comprendre un peu mon conte.
Pourquoi Toulouse la nuit ? Un évier,
une éponge, lo grifol, l’esponga,
la femna gròssa del pièch sus
una cadièra longa. Mais je cherche.
Qui donc me parlera d’amour ? Qual me
parlarà d’amor ? Je le sais, m’attend
la Clémence, la Clamença. Pourtant
même si je traverse le Canal
je ne pourrai pas trouver la maison
ni la chambre d’antan, ni une stance.
Clamença ! Mas trobarai pas l’ostal
ni la cambra d’un còp èra. Clémence ! »