BRIBES EN LIGNE
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Voici un texte de 2004. Préface d’une exposition collective organisée par l’association niçoise stArt, il comporte deux parties. La première, Avant-œuvre, donne les circonstances de sa rédaction. La seconde Musica Maestro ! appartient au genre littéraire du centon.


vers Musica Maestro !

Comment ne pas être fasciné par la question de ce qui s’est passé « avant » ? C’est peut-être là que se forge tout à la fois la conscience historique et la conscience critique : qu’est-ce qui m’a précédé ? Qu’est-ce qui nous a précédés ? Qu’est-ce qui a précédé l’état actuel que je vois de cette situation, de cet objet ? Et la question est d’autant plus fascinante qu’en semble perdue la mémoire. Ou la conscience.
Bien entendu, la question de ce qui viendra « après » ne manque pas non plus d’intérêt...Elle est peut-être plus troublante, à coup sûr moins saisissable, et, finalement, moins immédiatement utile, sauf à être saisie par le « projet » de comprendre/transformer le « maintenant »

Face aux oeuvres de l’art, la question de ce qui s’est passé « avant » revêt pour le spectateur toutes sortes d’aspects : l’avant concerne l’oeuvre ; mais il le concerne aussi lui : c’est son propre « avant » qu’il questionne. Dans les deux cas, les pistes sont multiples : toute une série de questions peut s’attacher à savoir ce qui a fait que sont réunis dans un même espace un objet et un spectateur. J’ai ainsi souvenir d’un groupe de personnes qui, grâce à la complicité bienveillante de directeur du château de Villeneuve, à Vence, s’était retrouvé face à la caisse qui avait transporté un Malévitch.... Avant que l’œuvre ne soit vue, dans ce lieu particulier, il y avait eu un travail social considérable qui n’apparaissait point tant dans la caisse elle même que dans les étiquettes, tampons, indications qui l’ornaient dans toutes les langues. Avant d’être là, installée à Vence, l’oeuvre avait circulé, était passée, et combien ! de main en main, de regard en regard. Tout un pan de l’histoire de l’art s’intéresse à ces questions qui nous apprennent beaucoup sur les oeuvres, sur leur conservation et leur diffusion, comme sur l’histoire et la géographie du goût. Et avant d’être devant l’oeuvre, où était le regardeur ? Par quels chemins est-il passé pour se retrouver là ? Quelles pistes a-t-il suivies, quelles balises, quels indices a-t-il déchiffrés ? Toute une partie de la sociologie a développé des approches de ces questions.

D’autres questions portent sur la recherche de ce qui vient avant l’oeuvre achevée, en faisant abstraction de ce qui s’est passé entre la fin du travail de l’artiste et la mise au regard du public. C’est tout un monde de questions qui s’ouvre à la recherche comme à l’imaginaire . Avant l’oeuvre ? On peut parler de la commande, de l’injonction, faite par un tiers, ou par l’artiste lui-même. On peut rechercher les cahiers de charges, plus ou moins explicitées. On peut explorer les ateliers, les outils, les matières, les matériaux, les savoirs, les tours de main, les postures, les attitudes, les gestes. On peut supposer les idées, les rêves, l’état d’esprit, les cheminements de toutes sortes. On peut se figurer les conditions matérielles dans lesquelles se trouvait l’artiste, on peut reconstruire son rapport aux autres, les bruits du dehors, la solidité du vent et du soleil, la qualité de la poussière, la musicalité de l’air... J’ai souvenir de ces élèves de classe de maternelle qui visitaient une exposition à la Villa Arson... Face à un Hartung, j’avais demandé aux enfants de reproduire la façon dont le peintre avait dû bouger pour faire son tableau... Dans une sorte de chorégraphie spontanée, entraînés les uns par les autres, ils se sont mis à tourner sur eux-mêmes... et à tomber.

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Longtemps, j’ai confondu cette question sur « l’avant » avec celle des origines... J’ai cru qu’en explorant le temps et ce qui s’était passé avant –un événement, un objet- on pouvait avoir idée de ce qui l’avait engendré. Et sans doute n’est-ce pas toujours sans rapport. Cette démarche, que sans doute nous apprenons, de façon pratique, dans la vie, je l’avais trouvée confortée dans les livres : les manuels scolaires, mais aussi dans nombre d’oeuvres de la littérature : c’était le cas dans les grands récits de fiction qui nous apprennent comment les choses surviennent de l’enclenchement inexorable de la mécanique du temps ; c’était aussi le cas de toute une partie de notre littérature d’idées. J’ai clair souvenir, par exemple, de mon adhésion à la réflexion de Jean Jacques Rousseau qui, s’interrogeant sur l’inégalité pose la question de son origine et, pour répondre à cette question, raconte l’histoire de ce qui a dû se passer « avant » toute inégalité : le roman du premier acte de propriété.

Je me suis un jour aperçu que cette recherche sur ce qui s’est passé avant dans le temps était bien insuffisante –et assez inefficace- pour comprendre. Mon évolution s’est opérée grâce à deux facteurs : le travail sur les oeuvres avec les artistes, et les livres, singulièrement les livres de linguistique. Je suppose que n’importe quelle autre discipline structurée aurait pu me faire évoluer de la même façon.

Je me suis donc aperçu, un jour, qu’il était plus important –plus urgent, plus utile, plus possible, plus efficace- de répondre à la question des conditions qu’à celle des origines. A partir de ce moment-là, je me suis moins demandé « quand » un fait, une réalité, un être, une oeuvre s’étaient constitués mais dans quelles conditions ils l’avaient fait, quelles conditions les rendaient possibles, quelles conditions devaient être remplies pour qu’ils apparaissent...

Je n’ai pas totalement cessé de me demander ce qui vient « avant l’oeuvre », mais j’ai intégré cette question dans cette autre, plus vaste et plus pertinente, de ce qu’il faut pour qu’une oeuvre soit. Du même coup, dans mon travail de vulgarisation, d’explication ou d’éducation, je m’oblige moins à dire « après quoi » ou « après qui » une oeuvre apparaît, mais ce qu’il faut savoir et faire savoir pour la rendre intelligible. Et la question se transforme alors en : « que doit-on savoir (de l’artiste, de l’art, du monde) pour comprendre le travail que fait X, Y ou Z ».

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Voici, maintenant, l’histoire de cette préface...
Gilbert Baud a souhaité organiser une exposition, réservée aux artistes de « stArt » (c’est à dire une cinquantaine de personnes) présentant en même temps « une oeuvre aboutie et ses préliminaires ».
Il m’a proposé d’en écrire la préface en quelques pages...
Je savais bien que présenter en quelques pages, 50 artistes répartis en 6 ou 7 sections, des arts plastiques à l’architecture et à la musique, sur le problème particulier du rapport entre l’oeuvre achevée et ses préliminaires, était proprement impossible,
Mais comment résister au plaisir de participer à ce projet. J’aime les multitudes et leurs rumeurs. Plus encore que les différences, j’aime les divergences. J’aime les heurts, les oppositions, les rencontres paradoxales...

J’ai donc décidé de donner un texte qui rende compte de la variété des oeuvres, et de la diversité de leurs préliminaires, de la multiplicité de ce que disent les artistes de « l’avant-oeuvre », des préliminaires ou , une sorte de texte-image de cette multiplicité là... C’est dans ce but que j’ai fait demander aux artistes participants de dire –en deux ou trois lignes- comment ils pratiquaient, vivaient, disaient, les préliminaires de l’oeuvre... 41 d’entre eux ont répondu... Parfois en bien plus que 3 lignes... Des généreux ont donné une page. On comprendra qu’on ne retrouvera dans les quelques pages du texte qui suit que les échos de leur générosité.

Les réponses ont été aussi variées que je le souhaitais : elles vont du déni du préliminaire (avant l’oeuvre il n’y a « rien d’important, que du désespérant » ou « Je suis un créateur précoce j’évite tous préliminaires », et « pas de dessin pas de plan ») à la métaphore amoureuse (avant, une oeuvre c’est « comme une femme qu’on n’a pas encore « eue »), en passant par des détails très pratiques dans les modalités ou les techniques (« Je laisse courir la mine de plomb sur le papier » ou « dessins aboutis dans des livres de 60 pages 50 cm x 40 cm ») ou par des avant oeuvres diverses (« Le tableau débute par un poème écrit la veille » ou « j’essaie d’associer les différents éléments qui sont dans ma tête avec ceux qui sont sur ma table de travail » ) ou des préliminaires généraux (« avant, c’est la révolte ! » ou « l’évocation d’une rage rendre sensible une certaine façon d’être au monde »)

Ce sont toutes ces phrases que j’ai voulu reprendre, dans une sorte de grand choral à quarante et une voix... Ce qui rend l’oeuvre possible ? C’est tout ça. Et d’abord cette faculté et ce besoin que nous avons d’échanger, de nous parler, le grand palabre en quoi, si l’on en croit nos genèses, dieu a pris forme... et avant les mots, le souffle, cette grande musique qui est la condition et l’origine de tout, alors.... « Musica maestro !! »

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