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je n’aime pas ce monde.    seule au page précédente page dorothée vint au monde « h&eacut l’envers de diaphane est le     faisant la il y a des objets qui ont la alocco peinture en       tourneso cristina de simone : le   si vous souhaitez "et bien, voilà..." dit l’appel tonitruant du a la fin   il ne resta elle réalise des page d’accueil de aller à la bribe suivante textes mis en ligne en autre essai d’un dernier vers aoi n’ayant pas naviguer dans le bazar de j’arrivais dans les gardien de phare à vie, au a supposer que ce monde aller à la bribe suivante en une, une œuvre de mon cher pétrarque,  née à antoine simon 17 page suivante ► page vous dites : "un dernier vers aoi aller à la bribe suivante naviguer dans le bazar de page suivante ► page toute trace fait sens. que    nous attendre. mot terrible. vous êtes  si, du nouveau le dernier recueil de monticelli raphael 510 035 page d’accueil de page suivante ► page   les deux ajouts ces derniers haut var ► brec pour pierre theunissen la sophie calle à beaubourg... ainsi alfred… ce qui fascine chez le temps passe dans la pour michèle auer et le chêne de dodonne (i) village de poussière et de jamais si entêtanteeurydice à yvon quand une fois on a mult ben i fierent franceis e le 23 février 1988, il face aux bronzes de miodrag (À l’église       quand "mais qui lit encore le elle ose à peine page suivante ► page sommaire ► page suivante derniers textes mis en rêve, cauchemar, le scribe ne retient aller à la liste des antoine simon 13 ► les mots du désir à ici, les choses les plus vers le sommaire des recueils raphaël monticelli : tu retour vers le musicien le poiseau de parisi mon page d’accueil de dans le respect du cahier des villa arson, nice, du 17 station 1 : judas j’pense à toi bruno pour accéder au texte, je me souviens qu’à propos merci à marc alpozzo     l’é  il est des objets sur et nous n’avons rien ainsi va le travail de qui avant-dire  “...       fourr&ea dernier vers aoi page suivante ► page 1- nous sommes 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des       juin c’est la peur qui fait   on n’est       dans aller au sommaire des textes mis en ligne en juin dernier vers aoi   rafale n° 3 des li emperere par sa grant tendresse du monde si peu carissimo ulisse, torna a difficile alliage de paysage de ta abords de l’inaccessible alocco en patchworck © présentation du projet introibo ad altare vers le sommaire des recueils textes mis en ligne en     double eurydice toujours nue à       "j& il était question non madame est toute passet li jurz, la noit est page suivante ► page dernier vers aoi madame déchirée cent dix remarques i► cent dans la caverne primordiale   iv    vers intendo... intendo ! iii sur l’eau a) au grÉ page suivante page les parents, l’ultime voir les questions de r. préparer le ciel i       à la parol

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JACQUELINE PASCHETTA

Les terrasses abandonnées
© Jacqueline Paschetta

Le seuil

Publication en ligne : 7 août 2020
Ecrivain(s) : Paschetta
Clefs : poésie

Ce recueil évoque l’instant perdu, imaginé et retrouvé, les « vagabondances » dans le monde ainsi que les lieux cristallisés de l’enfance, entre légendes et sortilèges, sensations recueillies d’escapades proches ou lointaines. Il est des maisons où l’on a vécu et qui sont toujours nôtres, la poésie est la clef pour y entrer et l’on y demeure en toute liberté. Il y a de la glaneuse et de la contemplative, les poèmes caracolent sur les sentiers de montagne ou se posent sur le rebord d’une fenêtre. Etre sur le seuil de quelque chose qui s’annonce, sur une terrasse abandonnée au soleil ou à la pluie, près de la pierre qui chante ou de la rivière qui murmure sont mes lieux de poésie. Village libre tente de transcrire les paroles de ceux qui sont partis pour d’autres raisons que le voyage.

« Pourquoi les peintres ne s’étaient-ils pas intéressés aux terrasses abandonnées ? Il y avait là toutes les caractéristiques des Vanités du XVIIIe siècles. »

Sylvain Tesson - Sur les chemins noirs

« Le lyrisme n’est-il pas la forme la plus ancienne et la plus noble de l’étrangeté des choses ? »

Francesco BIAMONTI - Le silence


vers le sommaire des recueils de J. Paschetta ►

Le seuil

I

Ce qui était beau, c’était la vieille plomberie qui grinçait, la chasse d’eau rouillée, le lavoir glacé. Tant d’heures passées à s’ennuyer.
Le léger désordre laissé par les enfants, une trace de leur passage, des repères pour trouver un chemin.
Le soir, le feu à surveiller, il fallait l’endormir en clignant des yeux. Et puis, le matin, l’écureuil dans le noyer, les oiseaux et la montagne qui se défroissait comme un coquelicot.

II

Le lézard noir à l’aube dissipe les malentendus. J’ai rêvé d’un jeune chien tout doré, un chien de berger que je ne me lassais pas de caresser. Il était à mes pieds, fou et docile, fidèle et rassurant. Et puis d’un bébé qui était censé être mien, de père inconnu, je lui donnai un prénom ancien lu sur le monument aux morts du village, Anselme, Thérésius, doux et sonore quand sonne l’angélus.

III

C’est un tableau, il faut se pencher, la tristesse sent l’herbe coupée, le soleil courbe sur sa nuque des flammes de sommeil.

L’acte manqué est un manqué de peu, l’acte manqué est ce qui manque
On me voulait blanche, je suis noire
C’est un voyage, il faut s’avancer du bleu au lutrin, de l’ocre au bastingage, du grenat à la Méditerranée.

IV

A l’amie d’enfance,

Le temps était notre abri, il y avait des cigales très pâles sur un livre posé sur la balustrade,
La terrasse où poussaient des fleurs des champs comme dans une chapelle abandonnée était notre scène de théâtre,
Il y avait ce coin d’ombre entre deux haies de buis que les serpents fréquentaient. Mais nous n’en avons jamais vu.
Ma grand-mère dormait l’après-midi sous le noyer, bercée par le torrent.
Le passage derrière la maison était si étroit et l’on marchait sans faire de bruit sur les pierres qui bougeaient, sans grenouille ni crapaud mais combien de métamorphoses.
Que d’amitié et de vagabondages, les rochers, l’odeur de résine, les framboises et les groseilles cueillies entre le grillage et la peur d’être surprises par le vieux bossu.
L’histoire glisse sous les paupières et le jeu revient comme des lucioles en été.

V

J’ai oublié de partir, un grain de folie m’a échappé du bout des doigts.
Reprenons à la racine, à l’arbre d’où le texte est issu.

Revenons à nos conversations, nous dispersâmes les cendres
De celui qui est mort avant-hier, dîtes-le lui, il ne s’en souvient plus.

Les opercules sont des portes par où nul ne peut entrer sans redessiner au préalable la spirale qui les constituait et Le dénouement s’ensuit.

VI

J’habiterais bien dans une baraque oubliée pour dire la chose perdue, le rêve des habitants qui ne sont plus, l’usage des mots effacés, les histoires de passage, les lamentations et les rituels, le sable amoncelé entre les doigts du joueur de tambourin, les feuillages en toiture, les encres de l’écorce et la pelure des fruits sauvages.

VII

Elle sait qu’il va pleuvoir, mais les femmes dansent sous la pluie le prochain départ
La mauvaise heure, elles soupirent et reprennent le geste commencé
Il meurt près de la barque où hier l’enfant s’est blessé.

VIII

Ecrivez-moi, ce ne sera pas long, l’encre va sécher, la plume est abîmée.
Le rouge n’est pas le sang, mais l’anémone, la cochenille, la coloquinte.
Les crocus donnent le safran, esquissez un croquis, ce sera suffisant, je saurai que vous êtes vivant, dessinez au crayon à papier l’épure d’une arabesque, un je ne sais quoi de rien du tout, un mélange de grave et de fantaisie, une note au bas de la page, une anecdote sur le dernier soleil couchant, un enjambement sur le vers suivant, une pauvre rime, une fugue qui connaît la musique, un acrostiche, un jeu de mots que je ne comprendrai pas, un calligramme, un hiéroglyphe, une lettre de vous.

IX

Sur le sentier escarpé au-dessus de la mer, le soir, elle fredonnait la chute des étoiles et l’accent fut mis sur la dernière, la vétuste, l’incomparable, la blessée, la syllabe oubliée.
Le costume épinglé aux armures fut rebrodé d’or et de moisissure, elle sidère la pâleur de cette portion de nuit et reprend son chemin.

X

Donnez un lustre à votre soif, un oracle à la brindille repliée, un souffle à la fournaise, une trace à l’aube épuisée, une source au flanc du rocher, une empreinte au silence, rien de funeste à cela.

XI

Pour une faille dans un champ d’asphodèles, un abîme s’est ouvert
Pour un grain de grenade sur le marbre jeté, la course s’arrêta
Elle écoutait le poète, l’aède, le devin et le bruit de leurs pas sur le sentier d’airelles souriait qu’il fût tard et qu’il fallût rentrer.

XII

Un enfant sur la plage joue de la flûte traversière
Les mouettes répondent à l’annonce et le fou s’envole sur la frange roussie des couplets mélancoliques.

XIII

Pour quelques plumes de l’oiseau blessé, il renonça à parler, ne voulut que les fruits de saison, la compagnie des chats, des goélands et des grands pins tordus par le vent.
Il dessinait sur les galets bien ronds, doux et chauds et marchait sur la plage en écoutant l’écume qui roule.

XIV

Ils ont su pour l’hydre et le vent l’a emportée, ils ont su pour l’idiot et le sable l’a recouvert.
Le mur a blanchi de floraisons nouvelles, Les cistes et les cimaises en plein ciel ont suspendu les ailes des mouettes martelées.
Le blé et l’orge, le fer forgé, le maréchal frappe le sabot du cheval, le tanneur rue des oublies vide son sac, l’odeur des établis, des boulanges, des fougasses à la fleur d’oranger menace quiconque entre par la Porte Fausse un matin d’été.

XV

En février, des loups de carnaval courent par les ruelles, traversent les ponts, longent les berges
Un camarade vous salue et chante la venue des masques, la demoiselle au fin poignet joue du violon, assise sur la balustrade, penchée au-dessus de la rivière, seule, vêtue de marbre et de dentelles
Tandis que les fileuses tissent le lin, les tentures des îles du temps de Richelieu, d’ajours et de broderies.

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