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les lieux aussi sont dans le respect du cahier des l’homme est ecrire les couleurs du monde l’eau froide de l’anse il existe au moins deux le chêne de dodonne (i) rafale n° 4 on le pour écouter ce moment de il y a des mots, mais comme mieux valait découper       le bernard dejonghe... depuis   j’ai souvent       pass&eac 1) textes mis en ligne en mai le chêne de dodonne (i) able comme capable de donner six de l’espace urbain, petits rien 4 et 5 (env. 7cm "ah ! mon doux pays, il y a des titres qui et que dire de la grâce béatrice machet vient de nous serons toujours ces       quand ce jour là, je pouvais « e ! malvais dans les horizons de boue, de   ces notes sauver la vie c’est ne page suivante page ce 28 février 2002. le phonétisme n’a-t-il pas rafale n° 5 un j’arrivais dans les quand il voit s’ouvrir, pour philippe    il page suivante ► page page suivante ► page karles se dort cum hume prenez vos casseroles et a-t-il voir les œufs de il en est des noms comme du dernier vers doel i avrat, toutefois je m’estimais pour lee rafale n° 3 des   jn 2,1-12 : les éditions colophonarte       un exode, 16, 1-5 toute  référencem page suivante ► page vers le sommaire des recueils siglent a fort e nagent e aller à la bribe suivante se reprendre. creuser son douze (se fait terre se     une abeille de       le carmelo arden quin est une dans les rêves de la ou aux mots noyés dans ce paysage que tu contemplais aller à la liste des auteurs éphémère du 6 octobre antoine simon 6       dans le       aujourd dentelle : il avait pour egidio fiorin des mots       "       "je bernadette griot vient de préparer le ciel i textes mis en ligne en 1- ai-je reçu une vers musica maestro ! {{}} on trouvera la comme c’est oiseau tranquille au vol vers la deuxième       que de rafale dernier vers aoi   ils avaient si longtemps, si À hélène elle dit la main qui fut le à la bonne       au soir souvent je ne sais rien de feuilleton d’un travail dernier vers aoi je suis occupé ces frères et cinq madame aux yeux « (…) et il pour michèle gazier 1 textes mis en ligne en pour sophie, magali et       entre "tu sais ce que c’est cliquer pour rejoindre la assise par accroc au bord de  c’était accoucher baragouiner       nuage lu le choeur des femmes de i.- avaler l’art par « voici on peut croire que martine il avait accepté « l’essentiel est depuis le 20 juillet, bribes la lecture de sainte 1) notre-dame au mur violet       un   au milieu de préparer le ciel i   né le 7 rafale       ruelle textes mis en ligne en       les       sur le   pour olivier j’aurai donc vécu sur       sabots sors de mon territoire. fais coupé le son à comme une suite de page suivante ► page       sur la portrait. 1255 : lire le texte aller à la bribe suivante lorsqu’on connaît une       ( la littérature de     le         nécrologie   encore une pour m.b. quand je me heurte aller à la bribe suivante  dernier salut au       crabe-ta l’illusion d’une aller à la liste des auteurs au matin du merci à marc alpozzo merci à la toile de       grimpant dernier vers aoi       jardin     les provisions de pareïs li seit la pas même je serai le pilote aux yeux  mise en ligne du texte dernier vers aoi la mort d’un oiseau. baous et rious je suis (de)lecta lucta   seins isabelle boizard 2005 antoine simon 9 page suivante ► page page suivante page       la il faut laisser venir madame aller à la bribe suivante " je suis un écorché vif.  monde rassemblé station 4 : judas  pour michèle gazier 1)     m2     pour théa et ses exposition de la série quatre si la mer s’est aller à la bribe suivante ] heureux l’homme       ( journée de pour jean-louis cantin 1.- année 2018 ► année 2020 villa arson d’exposition en cet article est paru dans le       allong&e page suivante ► page et combien mouans sartoux. traverse de   nous sommes a claude b.   comme une je déambule et suis       dans le bernard noël, un nous de les installations souvent, le nécessaire non       je       sur paru en ce mois de juin 2021, les étourneaux ! il aurait voulu être antoine simon 2 c’est la peur qui fait       sur le ce qui importe pour et que vous dire des pour visionner la sommaire ► page suivante le slam ? une ruse de       bâ cent dix remarques i► cent textes mis en ligne en page précédente retour (elle entretenait la toile, d’avatar en ajout de fichiers sons dans présentation du projet sommaire ► page suivante       ma   (dans le rafale si vous entendez le lac violette cachée ton alocco, au château de       journ&ea l’entreprise dont je me deux nouveauté, un soir à paris au la rencontre d’une       l’ 19 mars 2022, savigny sur c’était une albertine pour qui veut se faire une l’envers de  ce qui importe pour  de même que les effleurer le ciel du bout des la parol

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ALAIN FREIXE

Coups d’aile pour déplier le ciel de la poésie de Pierre Reverdy
© Alain Freixe
Publication en ligne : 9 novembre 2009
Clefs : poésie

J’aime chez Pierre Reverdy sentir la présence de ce qui manque, a manqué, manquera. Ce trou d’air dans la gaine du ciel que lace l’horizon. Cette limpidité du vent quand il passe. Et mes mains à tourner les pages qui ne sauront que peu retenir de ces ombres dérisoires perdues sur la toile sans chassis qui claque..




1-
Pour les lignes rouges de ses poèmes où il y a toujours à mesurer la hauteur des voix.

2-
Pour son sens de l’image, bout de miroir tendu contre l’effacement.

3-
Pour cette terre lourde. Ces temps froids le plus souvent. Froid sourd qui n’éteint pas les arêtes. Silencieux amour de la poésie de Pierre Reverdy qui l’allège et l’avive de tout l’hiver de ses coups de vent.

4-
Pour son sens de la posture, cette façon de se tenir devant ce qui fuit – Avec quelques amis nous l’appelons Madame - ces lignes, ces couleurs, ces sons que le cirque des montagnes renvoie ici comme en écho alentour.

5-
Pour son sens de la mesure : ni bas, ni haut. Qui invite à se tenir du côté des ombres. Ce pays d’à côté.

6-
Pour son image du « voyageur accoudé au repli d’une vague de vent » .

7-
Pour ce qui pousse au milieu, entre les lignes, dalles non mal jointes mais disjointes du poème qui menace toujours de déséquilibrer la pierre d’à côté qu’à déjà fendu le gel – c’était de l’autre hiver, il est vrai…

8-
Pour ses poèmes qui, compacts comme gants de cuir, attendent nos poings fermés pour boxer. Nos mains coupées pour disposer du vent.


9-
Pour son sens des sources, de leur émergence puis de leur retour en terre jusqu’à ces résurgences dans la voix des lecteurs.

10-
Pour les ardoises de son toit qui font le ciel noir plus petit.

11-
Pour son sens de ce qui se tient derrière. Ce noir derrière les étoiles, ce vide où le vent tient réserve.

12-
Pour ses yeux ouverts sur le monde tel qu’il va mal.

13-
Pour son sens des verrous. Des murs. Ceux du dehors comme ceux du dedans.

14-
Pour son sens de la guerre que chacun doit mener contre lui-même. Son sens de l’inquiétude, du jamais sûr.

15-
Pour son sens de la hauteur, signe ascendant du désir qui toujours se dégage, se désentrave, se désembourbe, émerge tout ruisselant encore des terres « où on aligne les cadavres ». Importe seule sa vaillance !

16-
Pour son sens de cette insomnie spirituelle qu’on retrouvera plus tard chez René Char.

17-
 Pour son sens de « l’une fois », équivalent ici de l’éternité.

18-
Pour son sens de la musique, non celle qui depuis les oreilles vous remue tout le corps mais ce rythme qui secoue l’intérieur de votre tête : saccades, bercements, âpres tournants, courbes douces, lignes de front, lignes de risque.

19-
Pour son sens du diamant quand il ne vaut que par ses poussières.




J’aime chez Pierre Reverdy, l’homme qui baisse le feu, préfère aux flammes les braises et ces cendres qui tiennent les rougeoiements des mots jusqu’à ce cœur en fusion du poème que l’on n’entend battre qu’entre les caresses du vent sur les sarments éteints.

 

P.-S.

Texte publié dans la revue Triages, Vingt-trois poètes et Reverdy vivants, textes réunis et présentés par Antoine Emaz en 2007, éditions Tarabuste

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