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Lettre aux collégiens de Valbonne
Publication en ligne : 10 novembre 2007
Artiste(s) : Alocco (site)

Nice, le 18 novembre 2004
Lettre aux collégiens de Valbonne
Pour les accompagner de loin
dans la découverte
de l’œuvre de Marcel Alocco

Chers amis,

Lorsque Jérôme Sadler, professeur d’arts plastiques de votre collège, m’a demandé, par courriel, d’écrire quelque chose pour présenter le travail de Marcel Alocco qui doit exposer des œuvres dans votre établissement, j’ai été bien embêté…
Que vous dire ? Et comment ?
Monsieur Sadler me parlait textes que j’avais écrits sur le travail de Marcel Alocco… Bien sûr…Il avait raison : il y a longtemps que je m’efforce de dire l’intérêt et l’importance de ce que fait Marcel Alocco. Depuis 1969, je crois… Oui… 1969… C’était pour une exposition que Marcel Alocco devait faire à Rome… Et vous n’étiez pas nés, je crois.

Et depuis…
Je ne les ai pas comptés, les textes, mais il doit bien y avoir deux livres entiers et plusieurs dizaines de « préfaces » (vous savez, on appelle « préface » de courts textes explicatifs, justement)…

Tous ces textes, je les ai écrits pour des adultes qui fréquentent des musées ou des galeries d’art… Pour des sortes de spécialistes, ou d’amateurs d’art, si vous voulez…
Mais jamais pour des élèves de collège…

D’abord, j’ai failli inventer un dialogue entre vous et moi (j’avais fait quelque chose comme ça au collège de La Colle, pour présenter le travail d’Yves Klein)

Et puis il m’est venu l’idée suivante… J’allais commencer mon explication comme une sorte de conte… Pas un conte pour enfants, non… mais un conte pour élèves, pour apprentis des choses de la vie…

Et voici…

LE CONTE DE ‘MA, LE DETISSEUR DE CHARMES

Il était une fois

Il était une fois un pays qui était envahi d’images… Envahi ! Vraiment. Il y en avait de toutes sortes, de toutes formes ; il en sortait de tous les coins ; elles se développaient sans cesse, pullulaient littéralement, s’installaient dans les endroits les plus inattendus et sur les supports les plus improbables…
Au début, on n’y avait pas trop fait attention : elles étaient apparues dans des endroits assez discrets, ou, en tout cas, protégés : parois et murs, rochers et murailles. Elles étaient rares, pas très visibles, du reste. Elles pouvaient même disparaître sans qu’on s’en aperçoive…
Puis, on les avait vu surgir sur certains objets particuliers : des poteries, des armes de luxe, des bijoux, des ornements… Bientôt, on les vit s’étaler sur d’anciens arbres, découpés en lames qu’on assemblait ; après avoir timidement pointé leur nez d’images sur des vêtements, elles s’étaient répandues sur des tissus, toiles de lin, toiles de coton, et dans des dimensions de plus en plus importantes ; dès que naquirent les livres, elles vinrent s’y nicher, s’y plurent, y pondirent sans doute, et y proliférèrent… Il n’y eut bientôt plus un papier qui n’eût son image ; après avoir colonisé le verre, profitant de sa transparence pour taquiner la lumière et jouer dans l’espace, elles s’installèrent dans toutes les formes que ce matériau sut adopter avec le temps… Elles furent sur les écrans, sur les murs et les panneaux des villes, elles s’infiltrèrent sur tous les vêtements, dans tous les cartables, sur le moindre objet de la moindre trousse, sur le moindre emballage du moindre produit ; elles prirent possession des rues, des routes des chemins, et se mirent même à circuler par millions et millions sur les routes virtuelles…. Le tatouage du monde semblait ne pas avoir de limites…

Vous avez évidemment compris que ce petit conte à ma façon est fait pour dire la longue aventure des images et de leur diffusion depuis ces peintures de la préhistoire que vous connaissez tous, jusqu’à nos écrans de cinéma, de télé, de video et d’ordinateur que vous manipulez chaque jour.

Mais Alocco, dans tout ça ? vous dites-vous…
Patience, j’y viens… Enfin, j’y suis…

Vous savez tous que les peintres font partie de ces gens à qui nous devons la prolifération des images. Ils ne sont pas les seuls, bien sûr : les photographes, les cinéastes, les vidéastes en produisent bien plus encore que n’en ont produit les peintres. Et les graphistes, les publicitaires, les infographistes, les designers, les architectes et encore tant et tant d’autres, ne sont pas en reste non plus….
Contrairement à ce que dit mon conte, les images ne naissent pas et ne se reproduisent pas toutes seules, naturellement. Il y faut le travail des hommes. Vous le savez…

Alors, vous dites-vous, Alocco, il est peintre et il produit des images…

Eh bien… Pas exactement… Alocco est peintre, mais il ne travaille pas vraiment pour produire des images. Il travaille d’abord sur la prolifération des images…

Retour au conte

Les images étaient devenues si nombreuses que plus personne ne savait comment les prendre, comment les aborder, comment les classer, leur résister… On avait bien fabriqué des musées pour éviter que certaines d’entre elles ne traînent trop dans les rues ou ne viennent prendre place chez les gens sans crier gare. On cherchait à les contenir (on parlait de grilles et de programmes !), on les soumettait à toutes sortes d’observations. Mais vraiment, elles étaient devenus trop présentes : omniprésentes ! C’était des déferlantes, des océans d’images, une rumeur visuelle qui ne cessait jamais : on en avait les yeux encroûtés et l’esprit lourd ! Et ça résistait désormais à tous les services d’hygiène. Certains en étaient arrivés à ressembler aux images, à prendre des allures d’images, de sorte qu’on ne savaient plus très bien parfois, si on était en présence de quelqu’un de réel ou, en réalité, de son image…

LE POUVOIR DES IMAGES
J’avais prévu ici tout un développement sur les pouvoirs réels ou supposés des images : j’y parlais des pratiques magiques, de l’influence des films sur notre comportement… Ça devenait vraiment trop long et compliqué… Je me duis dit alors que vous aviez le temps de réfléchir à tout ça avec vos professeurs, au collège et en dehors, et même plus tard, dans votre vie… Et j’ai coupé tout le passage…

Il reste qu’il n’est pas très facile d’expliquer qu’Alocco ne travaille pas sur la production des images mais sur leur prolifération… Je reviens au conte…

OÙ IL EST QUESTION DE ‘MA DE LA GUILDE DES PÊCHEURS D’IMAGES
En même temps que les images proliféraient, s’étaient développés dans le pays toutes sortes de sociétés et de groupes plus ou moins secrets. Ces groupes s’étaient donné pour but de résister à l’invasion… au moins à la prolifération anarchique des images… Certains rêvaient de les apprivoiser, de les domestiquer…
La guilde des pêcheurs d’images était l’un des groupes les plus efficaces du pays : les pêcheurs de la guilde ne traitaient jamais une image à la fois ; et ce n’était pas l’image toute seule qui les intéressait. Leur méthode consistait à jeter leurs grands filets dans les profondeurs des océans ou à travers les déferlantes les plus puissantes, à recueillir ainsi des populations frétillantes, variées et inattendues, et de travailler ensuite sur leur masse et leur variété.
L’un des membres les plus singuliers de la guilde était connu sous plusieurs noms. On disait « le tailleur fou », on disait encore « le pêcheur d’ombres », ou encore « le détisseur de charmes »… Ses intimes l’appelaient « ’MA », mais l’on ignore l’origine et le sens de cette appellation maternelle, qui n’a rien à voir avec notre histoire. Peut-être.

A vrai dire, j’en aurais presque fini avec mon conte… Ceux qui voudraient en savoir plus pourraient, interroger les surnoms du pêcheur d’images singulier… c’est peut-être amusant…

Mais le conte est un piège, et je ne résiste pas au plaisir d’en inventer la fin avec vous…

LA GRANDE QUÊTE DE ‘MA

Le grand art de ‘Ma, et son plaisir, était de retirer dans ses filets les images de qualités et d’origines les plus diverses. Il aimait que les espèces les plus anciennes et les plus rares côtoient les plus courantes et les plus galvaudées, le menu fretin des images. Lorsqu’il présentait sa pêche, il mettait un petit bout de celui ci, un petit bout de celle là, quelques morceaux de cette autre, dans des arrangements qu’il faisait comme au hasard et qu’il cousait les uns aux autres dans un travail sans fin. Les images venaient parfois de loin, et l’on accourait de toutes part pour voir cet aquarium singulier, ou cette bouillabaisse d’un genre nouveau : on regardait tranquillement les images que le tailleur avait réunies dans un tourbillon enfin assagi.

Mais, au plus profond de lui-même, ’Ma n’était pas encore satisfait. Les images avaient tout envahi, c’était un fait. On pouvait en calmer le tourbillon, d’accord… Mais d’où venaient-elles ? Comme tout envahisseur, elles devaient bien avoir un pays d’origine… Cette question ne cessait de rouler dans l’esprit de ‘Ma, le pêcheur d’ombres, le tailleur fou… En fin limier, il s’était mis en quête en suivant le long fil des pistes… Et de fil en aiguille, il avait fini par faire une grande découverte : l’origine des images était là, tout près… Si près qu’on n’y avait pas fait attention. Elle était à portée de main de chacun, dans cet espace que nous portons tous avec nous juste au-dessus de notre tête, dans cette frontière incertaine entre le monde et nous… Et vous le savez bien : il suffit de passer la main là, juste au sommet du crâne, pour sentir ce frémissement, ce léger chatouillement, qui dit bien que quelque chose se tient là, toujours en train de naître, là, entre le crâne et le ciel…
Alors, ‘Ma le tailleur, ‘Ma le détisseur de charmes, se mit à construire de menus filets avec ces fils saisis au sommet de nos crânes. Il les lança, minuscules, plus inattendus encore que les toiles de la plus secrète des araignées, et quand, avec mille précautions, il les ramena jusqu’à lui, il découvrit, apaisées, toujours palpitantes, murmurantes, fredonnant des comptines très anciennes, toutes bariolées de confitures éclatantes, les images premières, celles qui restent si bien collées sur le dedans de nos paupières que nous ne savons même plus que nous les voyons ; les images de l’enfance…

Raphaël Monticelli

P.-S.

Tiré des Rossignols du Crocheteur

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