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PATRICK QUILLIER

Jean Boudou sur la mer de nos galères
Publication en ligne : 17 mai 2023

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« Il y en a tant, des îles perdues

dans tous les océans de nos galères,

corrodées du sel de tant de misères…

Les sirènes sont des malentendus.

 

Quant à toi, galérien sauvé du gouffre

profond, grand blessé de toutes les guerres,

escapat del gorg prigond, nafrat de

totas las guèrras, vers toi je m’avance.

 

Je te conduirai au bordel. Fais-y

ce qu’on y fait. Oublie là la boue de

saumure forte, fanga de fòrta

saumura, la galère sur l’eau morte

 

quand s’éteint le soleil, quand s’escantís

lo solelh… Moi je reste sur la porte,

ieu demòri sus la pòrta, tenant

pour toi la lampe allumée, lo calelh

 

Il faut savoir suivre le fil de la

langue pour à nouveau toucher la terre.

Il s’agit là de chasse à la Chimère.

Et rien ne vaut l’électrochoc pour ça.

 

Frères humains, regardez-nous cracher

et le sang et le feu dans cette guerre

définitivement perdue, mal de la terre

qui nous fait blancs de deuil et desséchés.

 

Langue défendue par quelques vieillards

éplorés : « Où sont les neiges d’antan ? »

Incessamment, on nous prend nos enfants.

Nul ne se souvient dans tant de brouillard.

 

Le vin, verre sur verre, nous réveille.

Mais du travail, jusqu’à l’heure dernière

il y en aura. Telle est la carrière :

cent peines pour une joie en bouteille.

 

Dins un cort plena de fems cargava

lo carri un dròlle. Me sauvent

d’aquel ostal tod fendasclat de fons

a cima, pudenta de la trima.

 

Dans une cour envahie de fumier,

un garçon chargeait la charrette. Il me

souvient de la maison toute fendue

de bas en haut, qui empestait la trime.

 

Brandissiá una femna pelharda,

negra, qualque pairolet. Une femme

en haillons, toute noire, brandissait

quelque vieux chaudron. Misèria ! Misère !

 

Perqué sonavan las campanas ? Per

qual se quilhan los cloquièrs ? Pourquoi les

cloches sonnaient-elles ? Pour qui se dressent

les clochers ? Clameur d’autan dans les plaines…

 

La tête est lourde et les yeux sont au bord

des larmes : c’est le vent d’autan qui souffle

secouant les trop grands chênes, mettant

les ronces en charpie et ployant bas

 

la chevelure des saules-pleureurs.

Alors nos tête lourdes, nos yeux tristes

le grand vent d’autan les a attisés

en les brûlant vifs sans les consoler.

 

Il ne nous reste plus que vouloir sans

pouvoir, cloches sans horloge qui tintent

sans savoir. Campanas sens relòtge

que clòcan sens saber e sens poder.

 

Cargui la pèl de bèstia : me vòli

plan vestir. Ai lo fèl sus la lenga

tant lo fetge me dòl. Je mets ma peau

de bête, fiel en bouche, foie penaud.

 

Sentissi lo porcum. J’ai l’odeur des

cochons. Lo vent negre m’eissuga tres

gotas d’amargum. Le vent noir me sèche

trois gouttes d’amertume sous la mèche.

 

Nuèch de cadenas e d’estòc, nuit de

chaînes et d’étau, per ne riblar la

lenga d’Òc, pour tasser et visser la

langue d’Oc. Quora tornarà l’alba ?

 

Quand reviendra l’aube ? Mas cada mot

geta son fuòc : belugas de l’alba !

Quand reviendra l’aube ? Mais chaque mot

jette son feu : étincelles de l’aube !

 

Alba sens alba. Quand tornarà la

claror, s’acabarà la miá vida.

Aube sans aube. Quand reviendra la

lueur, ma vie alors s’achèvera. »

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