CHRISTIAN ARTHAUD
Les cahiers du refuge
Frédéric Acquaviva :
J’ai très rarement, jamais puis-je dire, entendu quelqu’un avant la mort d’Isou, qui soit capable de me citer le titre d’un de ses poèmes. L’unique chose répétée étant d’une part la préséance de Raoul Hausmann, Kurt Schwitters, voire Artaud ; ainsi que d’autre part le dépassement d’Isou par ses disciples mêmes, notamment François Dufrêne et Gil J Wolman. Mais d’Isou, personne ne savait quoi en dire exactement.
[l’exposition au centre international de poésie Marseille en novembre 2007 tentait d’y remédier]