RAPHAËL MONTICELLI
La visite de la fondation Martin Bodmer à Genève : trois ou quatre grands coups sur ma pauvre tête.
D"abord la fondation... Je pique toutes les présentation sur son site
La Fondation Martin Bodmer est à la fois une bibliothèque patrimoniale exceptionnelle – inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO –, un lieu de recherche et de conservation, ainsi qu’un musée ouvert à tous, dédié à l’écrit, des origines de l’écriture jusqu’à nos jours.
D’abord les deux expositions temporaires : Géants et nains et celle, à couper le souffle, consacrée à Dante... Lu sur le site :
C’est un Dante plus inattendu que d’ordinaire : le terme « fabrique » renvoie aussi bien à l’œuvre dantesque interprétée comme un gigantesque laboratoire qu’à sa « fabrication » continue à travers les siècles. Le lecteur qui, de nos jours, voudrait « comprendre » ou « s’approprier » Dante, trouvera sans doute son bonheur dans cette exposition structurée en trois parcours : le premier approche le visiteur de l’Alighieri en passant par ses grands lecteurs allant de Baudelaire à Primo Levi. Le deuxième parcours reconstruit ce qui a, probablement, été la bibliothèque de Dante et le « dialogue » du poète avec les textes qu’il lisait. Enfin, la troisième partie expose le texte dantesque lui-même au travers duquel le visiteur part à la découverte du poète et de l’homme.
Ensuite la présence de Michel Butor : la Bibliotheca Butoriana Bodmerianae, et le catalogue de la centaine de livres d’artiste que Michel Butor a donné à la fondation.
En couverture du catalogue : Luciano Pivotto, Ritratto, dessin original d’après le portrait photographique de Michel Butor par Daniele Ferroni
Enfin la rencontre de Luca Notari, collaborateur scientifique de la fondation, responsable de l’accueil et de la librairie, éditeur et auteur, avec qui j’ai passé les deux jours suivants.