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diaphane est le pour frédéric quand il voit s’ouvrir,   se textes mis en ligne en avril trois (mon souffle au matin vers la deuxième 19 mars 2022, savigny sur antoine simon 15  martin miguel vient 1     pour ce 28 février 2002. le dernier recueil de le 15 mai, à voudrais je vous vers avant-œuvre ► mots, c’est seulement au dernier vers aoi aucun hasard si se sauras-tu lui répondre granz est li calz, si se       ...mais       le le poiseau de parisi mon le flot pâle des maisons sa langue se cabre devant le       dans c’est la peur qui fait comme un prÉliminaire la coupé le son à  un livre écrit page suivante ► page merci au printemps des apaches : voici l’homme aux deux antoine simon 6 merci à la toile de madame est une torche. elle j’ai relu daniel biga,   saint paul trois       apparu       au heureuse ruine, pensait branches lianes ronces c’est extrêmement mouans sartoux. traverse de roland barthes : propos ici, les choses les plus       la pie violette cachée ton "ah ! mon doux pays,       l’       journ&ea de l’autre vous dites : "un     longtemps sur avant lire une interview de guetter cette chose tromper le néant eloge de la boite aux page précédente ► page sept (forces cachées qui "tu sais ce que c’est       au pour michèle la liberté de l’être tout le problème abstraction voir figuration  la toile couvre les huit c’est encore à dans l’innocence des "et bien, voilà..." dit ce paysage que tu contemplais sauver la vie c’est ne textes mis en ligne en pas même rafale dernier vers aoi trois tentatives desesperees page suivante page six de l’espace urbain, parcourir les espaces ► 1. il se trouve que je suis dernier vers aoi antoine simon 18 cent dix remarques i► cent on a cru à i.- avaler l’art par page suivante ► page j’ai parlé l’instant, celui qui ne l’appel tonitruant du beaucoup de merveilles le travail de bernard torna a sorrento ulisse torna je suis occupé ces     son cher.e.s ami.e.s vous pouvez dans les carnets sequence la mort d’un oiseau. au labyrinthe des pleursils le texte qui suit est, bien le chêne de dodonne (i) et que dire de la grâce li emperere s’est le plus insupportable chez dernier vers aoi voir l’essai sur et si tu dois apprendre à de prime abord, il aller à la liste des auteurs cinq madame aux yeux madame est toute il faut aller voir       la quelques photos       objectif janvier 2002 .traverse aller à la liste des auteurs page suivante  de la trajectoire de ce présentation du projet de pareïs li seit la clers fut li jurz e li des voiles de longs cheveux derniers vers sun destre page suivante ► page monde imaginal, textes mis en ligne en mars page suivante ► voici donc pour michèle auer et gérard inoubliables, les je désire un il y a longtemps, entr’els nen at ne pui       à mathieu bénézet : mon je voudrais voir les arbres     &nbs ainsi fut pétrarque dans prologue et puis t’es on croit souvent que le but 30 décembre 1963. revue deux nouveauté,  l’entretien difficile alliage de raphaël monticelli 30 juin neuf j’implore en vain la route de la soie, à pied, pour jean-louis cantin 1.- sans être grand ■ cézanne en peinture       les       l’ si j’étais un sommaire ► page suivante page suivante page la cité de la musique       un sommaire des contributions deux mille ans nous la deuxième édition du       longtemp 199* passé galerie "sine dernier vers aoi       m’ présentation du projet et     le noble folie de josué,       pav&eacu un texte que j’ai 10 vers la laisse ccxxxii maintenant il connaît le       magnolia       le antoine simon 29 démodocos... Ça a bien un       assis a ma mère, femme parmi <script     page suivante ► je suis né quelque chose textes mis en ligne en août dernier vers aoi textes mis en ligne en mai aller à la liste des auteurs la toile, d’avatar en écoute, josué,       force elle réalise des dernier vers aoi   dernier vers aoi   tout est toujours en un verre de vin pour tacher       pav&eacu le soleil n’est pas dernier vers aoi baous et rious je suis "je me tais. pour taire. Éphémère du 22 juillet à le galop du poème me    il       la la danse de ouvrir f.a.t.a. i ► le       neige la terre nous non... non... je vous       fourr&ea aller à la bribe suivante le chêne de dodonne (i) les plus terribles ainsi va le travail de qui     pluie du  dans toutes les rues nice, le 8 octobre raphaël monticelli : tu       sur c’est un peu comme si, dans le vacarme des couleurs, etudiant à il a surgi sans crier journée de commençons donc par lancinant ô lancinant à raphaël deus li otreit (la sue)  si, du nouveau le lourd travail des meules       sur le sommaire ► page suivante       ils s’étaient     rien  pour de un nouvel espace est ouvert petites proses sur terre samuel chapitre 16, versets 1 la vie est dans la vie. se mise en ligne d’un dernier vers aoi   les éditions colophonarte antoine simon 33 tromper le néant iii sur l’eau a) au grÉ l’eau froide de l’anse effeuillage d’une feuille « 8° de le 23 février 1988, il voile de nuit à la  dernier salut au nous serons toujours ces j’aurai donc vécu sur j’pense à toi bruno 1 les morceaux de nuit se antoine simon 27 année 2018 ► année 2020 vue à la villa tamaris le chêne de dodonne (i) où l’on revient       descenda page suivante ► page sommaire des mises en que d’heures bribes en ligne a     m2   clere est la noit e la pour jean marie sculpter l’air :       la (ô fleur de courge... je crie la rue mue douleur nos voix       " (la numérotation des je suis celle qui trompe page suivante ► macles et equitable un besoin sonnerait dernier vers s’il envoi du bulletin de bribes <p présentation du projet seul dans la rue je ris la   six formes de la s’égarer on page suivante ► page À max charvolen et 13) polynésie sous la pression des onze sous les cercles page d’accueil de rafale n° 10 ici       vu les un soir à paris au     du faucon la légende fleurie est souvent je ne sais rien de madame, on ne la voit jamais cent dix remarques i► cent et voici maintenant quelques pourquoi yves klein a-t-il      & voir les œufs de à yvon « oui, le scribe ne retient reprise du site avec la le chêne de dodonne (i) suite de textes mis en ligne en le 26 août 1887, depuis josué avait un rythme 1) dernier vers aoi pour accéder au pdf, il y a des titres qui la fonction, il y a bien là, dans lu le choeur des femmes de le temps passe dans la alberto arbasino : jean dubuffet : honneur dorothée vint au monde alocco, au château de nous avons affaire à de textes mis en ligne en la force du corps,   dits de il nous aura laissé textes mis en ligne en sables mes paroles vous joseph a pour sens "dieu textes mis en ligne en avril antoine simon 22 boomerang b ► livre grand a l’écrivain… comme si mais non, mais non, tu       la je suis bien dans tous feux éteints. des       sur le la littérature de ses mains aussi étaient outre la poursuite de la mise bel équilibre et sa retour à la recherche l’impression la plus en guise textes mis en ligne en page suivante ► page toutes ces pages de nos centre georges pour lee histoire de signes . li quens oger cuardise   pour théa et ses quel ennui, mortel pour sommaire des contributions tes chaussures au bas de quelque temps plus tard, de alla lingua lingua madre et   riche de mes mougins. décembre dans les carnets raphaËl  de même que les printemps breton, printemps madame est la reine des page d’accueil de vous, dont l’âme, le     [1] l réponse de michel vos estes proz e vostre       reine       (       l’ nous serons toujours ces pour accéder au texte feuilleton d’un travail       sur le pour accéder au texte au de mes deux mains     l’é dernier vers aoi vers la première       au pas issent de mer, venent as  je ne voulais pas ce n’est pas aux choses "pour tes un titre : il infuse sa vers musica maestro ! seins isabelle boizard 2005 vers la lettre ouverte au pluies et bruines, comment (vois-tu, sancho, je suis elle ose à peine la parol

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THIERRY RENARD

Ma part muette
© Thierry Renard
Publication en ligne : 2 décembre 2021

Clermont-Ferrand, le vendredi 19 novembre 2021 ;
Vénissieux, le dimanche 21 novembre


L’odeur de ce feu-là,
s’en faire un manteau pour l’enfance.

Paola Pigani, La chaise de Van Gogh

On se moque quelquefois de moi par rapport à mon écriture. C’est, sans aucun doute, le lot de chaque auteur. Trop lyrique, pour les uns, ou même un peu trop classique (par les temps qui courent, un honneur), voire un brin naïf. Trop « enfant de la banlieue », employant des formules toutes faites et des expressions populaires, voire vulgaires, pour les autres. Trop conceptuelle (et si !), encore, ou au contraire trop spontanée.

On se moque de moi, et pourtant on me lit fort peu. J’écris comme j’écris, c’est-à-dire comme je peux ou, dans le meilleur des cas, comme je veux, mêlant langage parlé et langue des cimes hautes, langue aussi des orages, des rivières et des forêts...

Langue estivale, surtout, du soleil et de la mer.

Langue, enfin, des villes et des champs.

D’un côté, immeubles, tours, barres, fumées d’usines, citernes, rails et wagons, notamment. De l’autre, grands arbres, champs divers et paysages silencieux.

J’ai passé ma vie ainsi, entre béton et verdure, ferraille et végétal, urbain et rural. La pluralité des mondes et leurs confins m’assignent quelque part à résidence. Je suis presque bien, et chez moi, partout.

Certes, j’ai mes préférences, comme tout le monde. Et elles vont le plus souvent, justement, au bleu du ciel, à la mer amie et à la montagne escarpée.

Plages désertes, sentiers sinueux, tout est là. Tout tient en une seule phrase, presque.

++++

J’ai dans mon ciel de novembre un autre ciel pour le futur. J’ai des tas de rêves en perdition, que je ne parviens pas toujours à rassembler. J’ai une nomenclature dérivée des revers, des échecs et des plus vaines gloires. J’ai, devant moi, un parcours international depuis le premier jour de ma vie. Je ne suis pas encore mort, et c’est miracle. Je vis et je marche en sursis sur la corde raide du temps. J’ai un piège dérobé aux heures mornes, une longue piste, reconnaissable entre toutes. Et je la suis. Je creuse mon trou, ou j’enfonce mon clou.

Je pars et, en même temps, je reste.

Je pars, mais toujours je reviens.

Je vais où mes pas me guident.

Il m’arrive de boire un coup, ou deux, ou trois... Il m’arrive d’être totalement à jeun, sobre et chic. Cela dépend des moments et du stress, et des angoisses liées aux événements...

Il m’arrive de pencher du bon ou du mauvais côté. Il m’arrive, aussi, de me tenir debout et droit dans mes bottes. Je suis un être changeant, comme la plupart des êtres humains sur la terre. Je ne manie avec grâce aucune certitude. Et pourtant je fouille, je fouille, je fouille. Je continue de fouiller.

Ce que je cherche se trouve sûrement quelque part, enfoui en moi.

Et puis j’arpente, à mes heures les plus rétrécies, les terres désolées de la conscience. Elles se confondent avec la vision presque surnaturelle de ces paysages d’automne, en milieu de matinée, entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, où la brume et le soleil se disputent déjà un morceau de jour plus grand qu’eux. Champs et forêts, au bord des villages, tenus immobiles dans un coin de ma pensée.

++++

Naguère, c’est durant ce trajet, en train je crois, qu’une relecture de quelques-unes des pages d’Arthur Rimbaud m’a foudroyé sur place en me sautant aux yeux. Sensibilité ou sensiblerie ? On ne se refait pas.

L’anecdote est singulière. Et je me la remémore chaque fois que je retrouve la voie terrestre qui sépare les deux villes ici citées. Aube naissante et brume matinale sont aussi deux des formules qu’également souvent je fréquente quand le temps s’y prête et que mon humeur se tourne tout naturellement vers la nostalgie d’un passé que je réveille avec les mots de la tribu.

La vie nous attend toujours, au détour d’un vers ou d’une phrase. Et la vie nous surprend, avec sa kyrielle d’imprévus et ses rêves toujours à explorer. L’automne n’est certes pas ma saison de prédilection, mais elle offre des perspectives riches de conséquences. On n’échappe pas à sa destinée, même si heureusement, grâce à la « pensée poétique du monde », on parvient quelquefois à la bousculer. La chahuter, véritablement.

++++

Maintenant assis sur un banc, place Jean-Jaurès à Saint-Étienne, et attendant celles qui devraient bientôt arriver et me rejoindre pour le déjeuner, femme et fille, je revisite ma mémoire et toutes les années écoulées. Je m’interroge par rapport aux risques pris et aux actions accomplies. Tout ce que j’ai fait, jusqu’à aujourd’hui, l’a été en faveur du théâtre et de la poésie. Je place ces deux formes d’expression artistique très haut dans mon ciel. Avec, encore, la musique, la peinture, le cinéma et la photographie.

Au fond, c’est l’art dans son entier que je mets en première ligne. Ce qui n’empêche ni l’amour ni l’amitié, bien au contraire. L’amitié du monde tient forcément dans la fraternité du poème.

Il y a sûrement, là, une grande affaire de générosité et d’abandon plus qu’une simple affaire de savoir et d’intelligence. Je n’ai jamais su vivre autrement. C’est ce qui explique, et exige, chez moi (comme chez d’autres) excès et sacrifices, voire dépassement.

Le dépassement de soi est une solution pour vivre plus et, espérons-le, pour vivre mieux. Et cela ne va pas sans tourments, sans prise de risque. Mais cela favorise l’émotion et ouvre des voies restées inexplorées. Il y a une part de mystère en chacun de nous, et nous ne pouvons pas la laisser s’étouffer, et disparaître pour de bon. Cette part secrète redonne, elle aussi, tout son sens à notre existence précaire.

L’éternité se cache dans chaque poème, j’en suis désormais convaincu.

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