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RAPHAËL MONTICELLI

VACHEY Michel, CONTAMINATIONS DE MICHEL VACHEY

téémoignages

Publication en ligne : 5 mai 2021

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Artiste(s) : Vachey

D’abord quelques souvenirs

La publication de Archipel Plusieurs aux éditions Flammarion, anthologie de textes de Michel Vachey par L.L. de Mars, a fait remonter quantité de souvenirs et m’a rappelé quelques bricoles que j’avais réalisées pour dire, autrement qu’avec un texte critique, l’admiration que j’ai pour cette œuvre. Dans mon petit zodiaque poétique, Michel Vachey fait partie de la petite constellation des poètes nervaliens. Je dirai peut-être un jour pourquoi et quelles en sont les autres étoiles.

J’ai connu le travail de Michel Vachey à la fin des années 60 grâce au Mercure de France. Si bien que, lorsque Vachey m’a envoyé son "La langue slave", en 1973, je lui ai rappelé telle de ses publications au Mercure... "c’est bien loin" m’avait-il répondu.
Je croisais régulièrement son travail en raison de ses attaches amicales avec la région niçoise. Pour autant que je me souvienne, Noël Dolla, par exemple, avait bidouillé une sorte d’illustration unique pour un livre qu’il avait reçu de Vachey, ça devait être en 74.
L’exposition Hors langage, en 1973, au théâtre de Nice avait été aussi pour moi une occasion de voir de près son travail, et celui des autres membres du groupe Textruction. (J’ai du reste gardé des relations amicales et artistiques avec Mazeaufroid et Duchêne, que j’ai exposés tous deux.)
Lors de l’exposition inaugurale du Centre National d’Art Contemporain, à la Villa Arson, à Nice, qui était alors sous la double houlette de Michel Butor et Henri Maccheroni, Michel Vachey avait fait parvenir un texte, qui figure au catalogue "Les écritures dans la peinture". Je garde le souvenir du texte, naturellement, mais aussi des mille et une retouches que Vachey faisait parvenir au graphiste, qui redoutait les envois de l’auteur. C’était en 1984.
Enfin, en 1988, lors de l’exposition collective "Sites (n7)" à la maison des artistes de Cagnes sur mer, où il exposait, j’avais présenté une petite série de collages de ruban de machine à écrire en son hommage.
Par la suite, j’ai eu trois fois l’occasion de présenter son travail.
Lors de la première exposition de la galerie associative Le Cairn, à Nice, consacré à Michel Butor et douze de ses amis peintres, en 1988 ;
dans l’exposition collective des livres "singuliers" ou "magnifiques" à la médiathèque de Contes, dans les Alpes-Maritimes ;
et à la galerie le Cairn, pour une exposition personnelle que j’avais pu monter grâce à Maryse et André Candela, amis et collectionneurs de Vachey.

L’exposition Butor et ses amis peintres mérite que je raconte une petite anecdote... Toutes les œuvres exposées m’avaient été prêtées par Butor. Dont un magnifique livre cutterisé de Vachey. À la fin de l’expo, Butor me propose de choisir l’une des œuvres exposées. Après l’hésitation et la confusion polies d’usage, je choisis le Vachey. Ce fut mon premier refus de Butor... "Non, Raphaël, dit-il, prenez ce que vous voulez, mais pas celui-ci, j’y tiens trop".
Je dois préciser que, si ma mémoire ne me fait pas défaut, je n’ai jamais rencontré Michel Vachey.

Parmi les travaux que j’ai faits en hommage à Michel Vachey, je retiens ceux que je présente ici. Je ne sais plus de quand ils datent, sans doute de la fin des années 80. Ils ont été publiés en 1995 par l’éditeur niçois Z’éditions dans mon recueil Les Rossignols du crocheteur.

Sur les pages suivantes, quelques bricoles en hommage à Michel Vachey

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