Que nos princes et empereurs d’aujourd’hui ne s’inspirent-t-ils de ceux qui, dans le passé, gouvernèrent le peuple dans la lumière des arts et des sciences ! Le grand Robert de Sicile, le Magnifique Laurent qui fit de sa petite ville, écarté des routes et des grands courants de pensée, l’une des perles de l’univers, Charles, le tendre, d’Orléans que nul jamais n’égala dans l’art subtil de la poésie, nous montrent que le pouvoir, s’il corrompt, peut laisser lucidité et intelligence à ceux qui ne se confondent pas avec les charges qui devraient les honorer. Que ne se donnent-ils pour patrons ceux qui servirent le peuple, en servant Dieu, c’est-à-dire lui, et en suivant la voix de NSJC, c’est à dire la sienne ! Les très saints Louis et Nevski pourraient leur être des exemples fameux. Ou encore Henri, roi de Bavière, qui, avec son épouse, Cunégonde, savait que le roi n’est jamais si grand que quand il se se sait plus soumis à la loi de Dieu et plus petit que le bonheur du peuple.
C’est l’histoire de Cunégonde que je te veux conter ici.