Ce texte est paru en 1995
abstraction Voir figuration et image
accroc On dirait accroc si la déchirure était faite par accrochage ; dans ce cas, l’accroc provoquerait des béances et les béances conduiraient à une pratique de la reprise. La déchirure est, dans le cas qui nous occupe, volontaire et fondatrice puisque c’est d’elle que procède le fragment et la couture qui en est le mode d’accrochage.
aiguille. Instrument de pénétration et de jonction. Le patchwork est un travail d’aiguille. Dans la série des Cheveux Tissés, Alocco se sert de l’aiguille comme d’une navette.
appartenance On peut avoir été Fluxus en 1965, Supports-Surfaces avant 1970 ; mais en 1980 avoir assez appris pour n’être plus ni l’un ni l’autre, mais avec l’un et l’autre et davantage, simplement Alocco (Marcel Alocco)
arlequin C’est par souci d’économie que naquit, dit-on, le costume d’Arlequin. Les fragments du Patchwork sont peut-être à la peinture ce que l’habit d’Arlequin est à la tenue de soirée.
blanc Papier, toile ou écran, les espaces sur lesquels nous disposons nos traces et nos inscriptions sont blancs. Le blanc nous apparaît donc comme une sorte de non-inscrit, de silencieux ou de vierge. Depuis la période de l’idéogrammaire, Marcel Alocco relève que ce blanc là est déjà un lieu culturel qui dit l’inscription possible porteur potentiel du “Musée imaginaire élargi” (Marcel Alocco). Optiquement parlant, le blanc est présentée comme une non couleur, et résulte de la synthèse de toutes les couleurs du prisme. Pour Virgile, dans les Géorgiques, le dieu Pan, dont on sait qu’il symbolise le Tout, est blanc comme la neige. C’est pour désigner la valeur purement culturelle du blanc qu’Alocco lui a parfois substitué le bleu et qu’il donne à la toile primitive la couleur des mèches, des cheveux et des fils récupérés dans la série des Cheveux Tissés.
bleu L’une des couleurs ainsi nommées “primaires”, parce qu’elle ne résulte pas de la synthèse d’autres... Quand on n’y voit que du bleu, c’est qu’on n’y voit pas grand chose ; il est surprenant de constater que c’est, en gros, l’équivalent de n’y voir que du feu. Le lexicographe définit le bleu comme la couleur d’un ciel sans nuage, mais il s’empresse d’ajouter que c’est aussi celle que présente la peau meurtrie, marquée par les coups ou le froid. Elle entretient aussi des rapports ambigüs avec la surprise, la stupéfaction, le dessin et la reproduction, la peur, la fraude, la cuisine, la colère et le sang. L’étymologiste sait que ce mot de bleu nous vient du francique et le philologue rappelle qu’il apparait en ancien français sous la forme bloi. Sous cette forme, d’ailleurs, le bleu est stupéfiant puisqu’il désigne aussi bien la pâleur des visages que le vert des étangs, les profondeurs de la mer et du ciel, la blondeur des blés et des cheveux. Pour Bachelard, repris par Klein, le bleu, la profondeur bleue, c’est la première chose qui apparaît juste après rien. La dominante des pièces les plus importantes de la série du Patchwork dite des “Fragments de Strasbourg” (1989) aurait été indubitablement bleue. Il conviendrait pourtant d’ajouter que les différences d’intensité du bleu auraient été déterminées par la diversité des durées d’exposition des parties de la toile aux pulvérisations. En fait chacune des pièces de cette époque serait issue de la fusion de deux toiles de départ, les fragments bleus jouant le rôle d’éléménts de liaison : après avoir placé ses marques sur la toile blanche, le peintre y aurait jeté -comme au hasard- des fragments bleus. L’emplacement du premier fragment aurait déterminé la première déchirure, et donc la première couture ; autour de quoi s’e serait organisée la donne du jeu de fragments. Par contrecoup des fragments blancs seraient venus combler les vides laissés dans le bleu par la donne. Déjà, en 1968-1969, l’Idéogrammaire tendait à remplacer le fond blanc par un fond bleu comme espace vierge. Le bleu tenait le rôle de fond, comme prenant la place du blanc. Il se serait agi encore de signifier qu’aucun fond, quelle que soit sa coloration, ne peut prétendre à la neutralité, au mutisme (voir toile-jeu)
bordure Si les bords sont la limite physique des Fragments (et des fragments), la bordure en est le traitement plastique. La bordure des fragments est constituée par la couture, celle du Fragment par une bande colorée, un coup de pinceau...
briber (ou brimber) mendier. • bribe Petit déchet que l’on délaisse en raison de son peu de valeur. (voir fragment)
cadre Qu’est-ce qui peut bien servir de cadre à un rêve de l’illimité ?
cheveu. Si, sans ambigüité aucune, nous appelons plante la partie de notre corps le plus souvent en contact avec la terre, celle qui en est habituellement le plus éloignée et dont nous croyons parfois qu’elle est figure des sphères les plus hautes de l’univers, est beaucoup plus difficile à nommer. Nous disons tête, ce qui pourrait sembler fort vulgaire ; testa est en effet le nom latin du pot de terre... Autant dire cafetière. La tête a supplanté le chef... Et par un banal glissement le chef aujourd’hui au lieu de désigner un sommet physique désigne un sommet hiérarchique... Encore faut-il noter qu’il est de plus en plus pris en mauvaise part ou en dérision... Adieu le chef donc... On retrouve pourtant le chef dans le cheveu, autant dire petit chef, qui irradie du sommet à la base ... par capillarité. Adieu le chef... Voici le cheveu. Le cheveu s’est spécialisé dans la métaphore : il est une sorte de carrefour des images du corps, de l’animalité, de la végétation... Parce qu’il est poil, il est excroissance, ne tenant au corps que par ... un fil ; et avec lequel on peut, plus aisément qu’avec toute autre partie, jouer.. De poil en poil il se fait chevelure, mèche ou touffe, mettant sur un même plan les parties cachées ou intimes du corps avec la plus exposée d’entre elles. Car le lieu de prédilection du poil se trouve à la jointure entre les membres et le reste du corps. Le poil est la part la plus visible de notre fraternité avec les autres mammifères : c’est par lui que nous nous savons bestiaux, et qu’à nouveau nous nous troublons en considérant que cette bestialité n’est nulle part si manifeste que dans l’endroit que nous pensons le plus digne de notre humanité. Il faut ajouter à cela qu’avec la pousse, la broussaille et la mousse, il manifeste notre fraternité avec la terre. Mais à nouveau se lèvent les ambiguités, car si nous produisons du persil, de la mousse ou du cresson ; le poil est plante à bulbe. Les images de lutte et de deuil accompagnent volontiers les cheveux : on se prend aux cheveux, on se les fait dresser sur la tête, on s’en fait, on y a mal... Le fait d’en trouver un est incongru ou pose problème, et le couper est signe de d’une intelligence tatillonne et sans hauteur. Seuls les anges et les comètes donnent à notre usage trivial du cheveu un peu de poésie... C’est, on le sait, pour désigner des débris de boue et de glace ou des vermicelles... hélas ! Disposé pourtant en mèche ou chevelure, le cheveu transcende ses attributs de poil et se met à faire rêver. Freud prétend à peu près qu’à défaut de pouvoir aisément considérer les poils du pubis, les regarder, les caresser, les lécher, les écarter pour atteindre la peau qu’ils protègent et le sexe qu’ils cachent plus ou moins, notre désir se reporte sur la chevelure. Baudelaire l’avait dit autrement, et avant lui, autrement encore, le livre des Juges ou Homère... voyez Dalila, voyez Pénélope... Il prétend aussi que le tissage nous vient de la volonté de mettre de l’ordre dans le désordre des poils et que cette mise en ordre est le fait des femmes.... Si l’on ajoute à cela que le pinceau n’est après tout qu’un mode d’assemblage de poils, la peinture leur devrait ses deux outils les plus importants, selon les deux grands principes, mâle et femelle. Dans l’oeuvre d’Alocco, le travail l’usage de cheveux commence dans le courant de l’année 1995 et semble prendre la suite de la grande série des Patchworks, et des effilages et détissages de la série. Après avoir défait la toile et l’image, le peintre semble remonter à l’origine du tissage pour la faire et poser d’emblée dans la toile se faisant les problèmes qu’il traite dans le patchwork : couleur, image, sens, contenu sémantique, limite, tension/détension, châssis, cadre, encadrement, composition, limites... Comment regarder sans frémir un travail de cheveux après Auchwitz ?
débris Le débris est le résultat d’une brisure. (voir fragment)
déchet Le déchet se situe entre chute et déchéance. (voir fragment)
déchiqueter Certaines des déchirures des zones bleues des Fragments de Strasbourg sont obtenues par l’action de déchiqueter. L’étymologiste en attribue la paternité à l’ancien français eschiqueter : découper en cases comme un échiquier (voir jeu).
déstructuration Il est clair qu’une destructuration met forcément en vue la structure même qu’elle met en cause.
détissage Le détissage est, avec la déchirure l’une des deux grandes modalités de destructuration de la toile. C’est la plus radicale des déconstructions, les fils de chaîne étant séparés de la trame. L’image fondatrice du détissage est celle de Pénélope. Elle mêle, subtilement, les parcours dans l’espace géographique et dans celui de la toile, partir et faire, revenir et défaire, départ et lumière, retour et nuit, vanité du travail et fidélité conjugale, constitution d’espace et temps qui passe, déconstruction et suspension du temps. Mais Pénélope faisait elle-même ce qu’elle-même défaisait.
détournements techniques Faire oeuvre, ce n’est pas employer des outils selon des procédures connues pour produire des objets prévus, mais utiliser ou construire des outils en vue des procédures les plus aptes à produire les imprévisibles objets de notre infinie mise au monde.
détritus Etat d’un objet après usure complète (voir fragment)
dimension Le Patchwork se donne les moyens d’esquiver le problème de la dimension qui se posent toujours dans les Fragments et les fragments. Dans les Fragments, le problème de la dimension est posé en termes de temps tandis qu’il se pose en termes de rapport du corps à l’espace, et en capacité de déchirure du matériau, dans les fragments. A ces données principales, il faut ajouter la question d’échelle de reproduction des images vraisemblablement liée à celle des déplacements du corps dans l’atelier autour de la toile.
Don. Mèche Donateur, trice. Traditionnellement, le donateur est le commanditaire de l’oeuvre dans laquelle il se fait le plus souvent représenter dans une attitude de prière. Dans la série des Cheveux tissés, les donatrices figurent dans l’oeuvre à la fois par les cheveux qu’elles ont donnés, par leur prénom et par l’initiale de leur nom.
donne Distribution qui doit, pour être honnête, demeurer aléatoire.
écriture A la théorie selon laquelle, dans l’hominisation, l’objet a produit l’outil qui a produit la trace qui a produit le signe verbal qui a produit l’image qui a produit le signe écrit (et à ses variantes combinatoires), on peut valablement opposer cette autre selon laquelle à une étape donnée de la formation de l’homme existent , plus ou moins différenciées, toutes les fonctions nécessaires à la production des objets, et du sens qui permet que cette production se fasse et que s’établisse la circulation des produits. Les outils australopithèques, par exemple, supposent une organisation sociale, une mémorisation collective, une transmission de l’information ; ils sont en même temps les objets véhiculant tout le sens possible de cette organisation. Ils remplissent à la fois le rôle d’outil et celui de trace sémantisable d’une information de la même façon que les “peintures” du paléolithique fonctionnent à la fois comme le font nos images et comme le font nos textes. L’origine de l’écriture se confondrait alors avec celle de la peinture, du travail, du langage et de l’organisation sociale. La peinture est l’un des lieux de fabrication de l’écriture. (voir Idéogrammaire, image). Dans la fascination d’un blason ontologique fabriqué, Alocco expérimentait notre condition corpusculaire ondulatoire, notre impasse mentale de bête dessinée-dessinante, une espèce d’occupation de l’espace par la masse profil. A sa façon, il envisageait la peinture. (Michel Vachey, 1984)
effilage Quand le détissage conserve le souvenir du tissu, l’effilage le perd ; il correspond ainsi à la volonté de maîtriser une usure, ou d’accélérer au profit d’une production d’objet, l’action du temps sur le tissu.
effilochage L’action d’effilocher parait plus violente que celle d’effiler. L’effilage conduit plus volontiers à la frange et l’effilochage à la charpie.
équevilles Se dit, dans certaines régions, pour les déchets de table laissés sur le bord de l’assiette... Ces déchets de bouche sont les résidus de la mastication du Patchwork. (voir fragment et débordement).
figuration Voir image et abstraction
fil. On distingue deux sortes de fils dans le travail Alocco : le fil ajouté et le fil récupéré. On appele fil ajouté celui de la couture dans la technique du patchwork ; on appelle fil récupéré le fil de chute des déchirures ou le fil issu des effilages. Le fil récupéré est toujours réintégré dans l’oeuvre (cf économie) sous la forme du tricot ou de la tresse dans la série des patchworks ; on peut encore retrouver des fils récupérés des effilages antérieurs dans la série des Cheveux Tissés.
fluxus Dire “Fluxus”, c’est dire “A vos souhaits”. J’y ai appris et peu contribué : plus appris que contribué. (Marcel Alocco). A l’occasion de sa participation à ce mouvement, dès ses premières manifestations niçoises, Alocco découvre-explore la fragilité des frontières.
idée de eidos : image insensé Voir sens. Qui perd son (ses) fil(s). Comment la peinture peut-elle encore faire sens ? (Marcel Alocco 1966). Je vois dans cet itinéraire insensé une permanente et obsessionnelle quête de la présence imaginative. (Egidio Alvaro 1974)
jeu Déchirer régulièrement la toile à dominante bleue (en carrés comme de cases d’un échiquier). Conserver un certain nombre de carrés bleus à la manière d’un paquet de cartes. Se poster au dessus de la partie à dominante blanche. Jeter une carte. L’emplacement de la première carte détermine les lignes de force de la première déchirure et donc des première couture. Jeter une à une chacune des cartes : leur emplacement détermine chaque fois déchirures et coutures dont les bornes, de plus en plus resserrées sont imposées par la déchirure-couture antérieure.
limites, frontières, encadrement Encadrement et frontière symbolique. • Encadrement et affirmation d’une identitité, d’une différence. Il faut cependant garder en mémoire que, dans chaque Fragment du Patchwork, les limites des 4 cotés des fragments sont marquées par la coutures sauf pour les fragments de bord (3 cotés cousus dont deux en partie au moins) qu’il s’agisse des bords extérieurs, ou du bord à l’intérieur du Fragment quand y apparait un vide, et pour les fragments d’angles (2 cotés cousus au moins en partie). La limite du Fragment se marque par l’absence de toute intervention et par le risque de l’effilochage, elle appelle ainsi doublement la couture absente, et inscrit dont doublement le Fragment dans le Patchwork virtuel. Travail donc, d’illimitation -le Patchwork est potentiellement sans fin - ce pourquoi n’en peuvent être montrés que des fragment (Gérard Durozoi, 1986). Incertitude des frontières... fussent-elle symboliques. Les bords appellent le débord. Peinture qui déborde : peinture de contrebandier.
liquide. La peinture se fait dans des environnements liquides ; on peut la dire achevée quand les liquidités ont disparu ; on parle alors de peinture sèche. Le séchage se poursuit jusqu’au craquelage et à l’effritement. Il est vraisemblable que l’émotion naisse du heurt entre le sepctacle de ce qui s’effrite et le souvenir des humidités perdues.
oeuvre En Italien : “Opera”, ce qui, plus qu’en Français, suggère une totalité.
peintre Dans notre cas : Alocco. Le matériau peinture ne fait pas plus le peintre que la colle ne fait le Collage. Un peintre se fait par la problématique dans laquelle il s’inscrit.
pinceau. du lat. penicillus, dim. de penis, “queue”.
quinze. Nombre des fragments du Patchwork exposés au Centre d’Arts Plastiques de Royan de février à mai 1995
pulvérisation mys. Souvenir de nos origines
quarantième Titre de l’exposition au musée d’Art Moderne de Nice, en référence au nombre d’expostions personnelles réalisées. Les exploits des nos navigateurs ont fait connaître ce qu’il en est des quarantièmes sur notre planète ; la psychologie primaire glose beaucoup de son coté à propos du cap des quarante ans. Nos mythologies sont pleines de 40 jours et de quarante années.
rhapsodie La rhapsodie est à l’ode ce que le patchwork est la peinture
récupérer Retrouver des pertes (voir aussi bribe, débris, déchet, équevilles, fragment)
recycler Filet, tricot, franges, tresses, bobines, vitrines
regardeur Protagoniste de la construction du regard.
seize. (16) ou nombre d’éléments du fragment 666.
sens Voir insensé. Le sens est une question de fil. toile coupée, au sol, fragments mêlés, d’où peintures insensées pour que la peinture fasse sens. (Marcel Alocco 1974)
temps Le Patchwork est une pratique du déplacement et de la fusion des temps : temps de travail, temps personnels, temps historiques. Les différences d’investissement de temps apparaissent très nettement dans les divers procédés employés : utilisation de tissus industriels portant plus ou moins de traces, employés ou non (notamment employés dans l’atelier), marquage de la toile par la fulgurante action des bombes, ou par le travail dérivé de l’empreinte, usage ou non de pochoirs, industriels ou personnels, déchirure, couture, effilage... Ainsi les transferts de fragments de toile (d’espace) sont la figure aussi bien de transferts de sens que de temps.
Il existe trois modes particuliers d’investissement du temps de travail personnel dans l’oeuvre d’Alocco : la couture, l’effilage et le tissage. Comme si la tendance du travail était de passer de plus en plus de temps sur des espaces de plus en plus réduits.
tessiture. Condition d’un tissage. texte. Résultat d’un tissage. tissage. La technique du tissage résulte d’un entrecroisement de fils de trame et de fils de chaine. Si l’entrecroisement peut être circulaire, il est plus plus aisément rectiligne, l’économie du croisement tendant à l’orthogonalité. Du point de vue pratique, on désigne comme trame les fils que l’on fait passer dans la chaîne. La trame est donc constituée des fils voyageurs que conduit une navette ; on comprend que, trois années durant, le rêve des nuits de Pénélope se matérialise par le retour de la navette qui, défaisant la trame du suaire, rend aux fils le désordre de leurs origines... Dans les Cheveux Tissés se fait jour la recherche d’une utopique Toile Primitive.
tissu. Par un beau renversement linguistique, le mot “tissu”, devient volontiers la métaphore de ce dont le tissu est métaphore. C’est par exemple par référence au produit du tissage que l’on parle des tissus physiologiques ; la langue rend ainsi son origine au tissu, image indolore de la peau.
treize Nombre des fragments exposés Musée d’Art Moderne et contemporain de Nice lors de la “Quarantième”. Le nombre des Fragments exposés dépend des dimensions et de la configuration de la salle, ainsi que des jeux que s’y livrent lumière artificielle et lumière du jour. La treizième revient, c’est encore la première/ Et c’est toujours la seule... (Gérard de Nerval)
vingt trois. nombre de fragments de la série des Cheveux Tissés au 13 octobre 1995