Temps de pierres dans la bouche
Pure souffrance chair à vif paumes crevées déchiquetée à effleurer les choses du monde pour une caresse infiniment douloureuse embouchure chauffée à blanc je claironne quand toute voix s’est déchirée
*
Dans l’aveuglement de ma nuit
Est-il juste que je m’agenouille
Devant le corps meurtri de l’homme
Aux os rompus
La terre est en sang
Et mon âme connaît le doute
Comme son âme au Golgotha
Nous souffrons de sa vérité