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      une il en est des noms comme du aller à la bribe suivante ne pas négocier ne antoine simon 17 oui la vous, dont l’âme, le l’ami michel aller à la bribe suivante page suivante ► page         autre citation   pour le prochain lire chronogaphie (bribe 133 pour accéder au recueil, max charvolen, martin miguel 1- nous sommes dehors. avant lire une interview de carmelo arden quin est une en cet anniversaire, ce qui aller à la bribe suivante merle noir  pour au matin du thème principal : la poésie, à la page suivante ► page la mort d’un oiseau. je désire un mais jamais on ne sommaire ► page suivante au commencement était pour georges 1    le recueil que passet li jurz, si turnet a eloge de la boite aux page suivante ► page   cinq approches       la  il est des objets sur en europe enfin, c’est la   (dans le page suivante ► page aller à la bribe suivante quelques photos 1254 : naissance de à cri et à       apparu granz est li calz, si se       entre       bonheu "nice, nouvel éloge de la retour au texte   je n’ai jamais page suivante ► page       embarq à yvon « oui, la légende fleurie est quel étonnant tant pis pour eux. naviguer dans le bazar de dernier vers aoi "le renard connaît   À léon-gontran pour lire les textes de       o      & page précédente retour sous la pression des suite du blasphème de langues de plomb a la dernier vers aoi au centre des quartiers de    en là-bas, dans le pays des ajout de fichiers sons dans deuxième essai les premières aller à la liste des auteurs les installations souvent, pour frédéric "tu sais ce que c’est douze (se fait terre se       cerisier libre de lever la tête « l’essentiel est nous savons tous, ici, que pour marcel au seuil de l’atelier dans le patriote du 16 mars tout est possible pour qui aller à la liste des auteurs antoine simon 29 page suivante ► nous le ciel est clair au travers fête du livre s’il lui faut, en dépit de       banlieue ses mains aussi étaient parmi les éditeurs page suivante ► page quando me ne so itu pe et…   dits textes mis en ligne en dernier vers aoi       longtem  si, du nouveau page suivante ► page n’ayant pas ils s’étaient page précédente retour raphaël monticelli 30 juin bernadette griot vient de le bulletin de chaque automne les heureuse ruine, pensait c’est un peu comme si, 1 les morceaux de nuit se préparer le ciel i pour philippe textes mis en ligne en derniers textes mis en       bruyante villa arson, nice, du 17 page suivante ► page page suivante ► page page suivante ► page je meurs de soif aller à la bribe suivante lire le texte antoine simon 14 ping pong entre miche il pleut. j’ai vu la je n’aime pas ce monde. voir document expo boltanski il était question non       sabots paroles de chaman tu       magnolia pour michèle auer et preambule – ut pictura     pour accéder couleur qui ne masque pas  pour le dernier jour       neige today i eat my page précédente page page suivante ► page tous ces charlatans qui sommaire des mises en vers musica maestro ! deux nouveauté, ce mot comme à la hâte page d’accueil de (vois-tu, sancho, je suis textes mis en ligne en page précédente le café dans les carnets d’abord l’échange des l’instant, celui qui ne     le cygne sur       la       bâ nice, le 8 octobre attendre. mot terrible. pas de pluie pour venir sauvage et fuyant comme biboon. plus qu’une saison.       l’ recleimet deu mult et que vous dire des à propos des grands madame, vous débusquez       pav&eacu “dans le dessin et tout avait vers ponctuations carissimo ulisse, torna a sommaire ► page suivante  mise en ligne du texte posté sur facebook sorti de et te voici humanité c’est une sorte de       le page d’accueil de dans la caverne primordiale mon cher pétrarque, ainsi alfred…       au       sur le page suivante ► page page suivante ► page         &n les étourneaux ! notre but n’est pas de 0- souviens-toi. sa vous êtes clxvi deus li otreit (la sue)  je ne voulais pas 5) triptyque marocain nous avons affaire à de dans l’herbier de ses ++++ il y a, dans mon depuis le 20 juillet, bribes page précédente retour       au pas même sommaire des contributions antoine simon 25 ► les mots du désir à page d’accueil de l’attente, le fruit       sur le le chêne de dodonne (i) la fraîcheur et la ce qui fait tableau : ce tout le temps est là sièges j’oublie souvent et       sur le autre petite voix       j’ la terre nous les articles mis en ligne en dernier vers aoi hommage à rené présentation du projet faisant dialoguer toute une faune timide veille cliquer sur l’icône (de)lecta lucta   tout en travaillant sur les les terrasses abandonnées rafale n° 6 just do quelque chose i voici. "il y aurait eu un page d’accueil de alberto arbasino : deuxième suite textes mis en ligne en mars textes mis en ligne en avril 1) notre-dame au mur violet archipel shopping, la chants à tu mon recueil       maquis carissimo ulisse, torna a textes mis en ligne en l’odeur de ce       le long a grant dulur tendrai puis 7) porte-fenêtre la vie est ce bruissement     le       au exode, 16, 1-5 toute epuisement de la salle,   (à   saint paul trois pour jean-louis cantin 1.- grant est la plaigne e large le lourd travail des meules  les trois ensembles la vie humble chez les sommaire ► page suivante chère florence que nos princes et empereurs bel équilibre et sa aller à la liste des auteurs toujours les lettres : vers le sommaire des recueils       ruelle       enfant 1 la confusion des les éditions colophonarte pour jacky coville guetteurs tu le sais et je le vois (la numérotation des À max charvolen et textes mis en ligne en mai page d’accueil de tout le problème À peine jetés dans le madame, c’est notre page suivante dernier vers aoi   page suivante ► page est-ce parce que, petit, on quatre si la mer s’est "a cannes, propos de table pour jean marie art et territoire durant monde imaginal, références : xavier ce qui aide à pénétrer le       une prenez vos casseroles et       l’ monticelli raphael 510 035 j’ai donné, au mois       à textes mis en ligne en le proche et le lointain voudrais je vous si tu es étudiant en kurt schwitters. :   entrons maintenant que d’heures « je définirai la station 7 : as-tu vu judas se page d’accueil de de la le chêne de dodonne (i)   ces notes l’eau froide de l’anse titrer "claude viallat, dernier vers aoi d’abord trouver un titre. entr’els nen at ne pui    tu sais  les œuvres de tous feux éteints. des rêve, cauchemar,  la toile couvre les dernier vers aoi       la le recueil de textes a quelques exceptions près avant-dire  “... page d’accueil de diaphane est le raphaël monticelli : tu dans ma gorge page suivante page   j’ai souvent (ma gorge est une       le vent « e ! malvais merci à marc alpozzo antoine simon 3       ton il y a deux villes à aller à la bribe suivante c’est le grand       assis granz fut li colps, li dux en       le "ces deux là se bien sûr la page suivante ► page antoine simon 19       droite glaciation entre aller à la bribe suivante pour hélène dubois 1) page d’accueil de Écoute, bûcheron, arrête ce jour là, je pouvais jusqu’à il y a saisies de frontières tout     l’é pour visionner la une autre approche de présentation du projet le franchissement des retour au pdf sui generis normal 0 21 false fal début de la mise en ligne de pour max charvolen 1) sa langue se cabre devant le rafale dernier vers aoi aux george(s) (s est la j’ai travaillé       quinze à dont les secrets… à quoi ce paysage que tu contemplais en guise même si page suivante ► page       le    si tout au long       l’ si c’est ça, pour raphaël saluer d’abord les plus dernier vers s’il       st a l’extrémité du 1er moins quinze hiver  ce qui importe pour le geste de l’ancienne, textes mis en ligne en je voudrais voir les arbres dans ce périlleux ouvrir f.a.t.a. i ► le la parol

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Travailler le bout du monde
Publication en ligne : 20 juillet 2008
Première publication : mars 1993 / présentation d’exposition
Artiste(s) : Pellier
Sur le net : Site de Claude Pellier

L’impression la plus forte que j’ai retenue de l’atelier de Claude Pellier c’est d’avoir affaire à une artiste qui travaille son bout de toile pour ce qu’il est : un bout du monde -le bout du monde- un morceau de terre que traverse toute l’histoire de la terre. Dans un sens, elle se tient sur sa toile à la façon des paysans, avec la même rigueur et la même vigueur... Elle la travaille à plat... cette translation du chevalet au sol à quoi la peinture nous a habitués depuis un demi siècle, s’inscrit, chez Claude Pellier dans ce rapport terrien à la toile : elle n’est pas le support sur lequel l’artiste va faire figurer une vision, mais l’espace qui va se charger de son travail ; elle n’est pas fenêtre, mais champ.
Ce qui va servir de semences à cet espace tient aux signes : photos, mots, phrases, fragments de magazines, travaux antérieurs de l’artiste, gravures... C’est cet antérieur de sens qui va servir d’enclencheur, de prétexte, d’organisateur, parfois de texte et de titre aux toiles de Claude Pellier : un événement donne le signal d’une série ; une phrase entendue, une bribe de poème, lancent une toile ; les collages servent de terreau : il structurent, organisent, travaillent les profondeurs, imposent des épaisseurs ; les titrages enfin participent davantage du travail en cours que du catalogage une fois le travail accompli : ils orientent toutefois autant le faire du peintre que l’interprétation du regardeur... Ils participent du travail un peu comme le fait d’ailleurs la signature de l’artiste qui n’est jamais ajoutée au tableau terminé mais s’intègre plastiquement à l’oeuvre.
La construction du tableau relève d’une sorte d’arpantage ; la structure dans laquelle l’oeuvre s’élabore est toujours forte, apparente, explorant autant les médianes que les diagonales, ce qui donne leur dynamisme aux oeuvres de Claude Pellier : inachevées, ses diagonales appellent une suite que notre regard imagine, pendant qu’il a tendance à remettre d’aplomb les constructions qu’elles organisent, et à les lire comme chutes ou ascensions, glissements ou surrections. La verticale se retrouve dans la plupart des toiles : cette zone de répartition des masses colorées n’est jamais si efficace que lorsqu’elle nait des polyptipes. Elle remplit deux rôles opposés comme toute frontière ou toute jonction : elle unit ce qui est séparé, et sépare ce qui est uni ; ce qui est particulièrement le cas, par exemple, lorsque, sur des toiles différentes, se développe la même trace, issue d’un même geste dans un même mouvement : la séparation verticale du dyptique qui unit les deux toiles (les deux champs) désunies, rompt l’unité du mouvement.
A l’intérieur de ces structures dynamiques, se développe tout le travail des matières, ce que la critique est bien obligé de distinguer et qui, dans le travail, ne fait qu’un... Si la toile est un champ, les signes des semences, le collage un terreau, les lignes de forces des arpentages, des sillons, ou des frontières, les matières colorés sont la terre et l’eau de la terre : Claude Pellier travaille la couleur comme si elle était terre et boue là accumulée, la maniant, la manipulant plus comme quelque chose que l’on retourne, que l’on creuse, que l’on répartit, que l’on étale, que comme quelque chose que l’on ajoute. Toute couleur vient ainsi de la terre et de l’eau dans les proportions desquelles elle trouve sa masse, son épaisseur, sa densité, sa transparence... Et toute couleur retourne à la vérité du sol-toile et dans ses accidents dérive : ici plus dense, ici plus lumineuse, là autrement inscrite, ailleurs en conflit avec un collage-substrat, ou avec une structure-construction... C’est ainsi que peu à peu l’histoire d’une toile de Claude Pellier devient l’histoire de la dérive des matières qui permet tous les rêves et toutes les projections...
La toile achevée prend des allures de carte de géographie : aussi bien elle est à la fois l’espace réel du travail et celui qui le représente... Mais on sait bien aussi, et Michaux de rappelle, que tout espace où quelque trace figure nous figure, qu’il n’y a pas de tache d’où nous ne saurions faire surgir des visages, et c’est encore ainsi qu’opère l’oeuvre de Claude Pellier : de la toile où dérivent les "matières de rêve", se lèvent les figures de nos corps...

Au coeur du monde, il y a la toile...
Et je parle de coeur comme les mythologies parlent de nombril : un lieu où se croisent les voies horizontales et verticales du monde, où les routes des hommes se nouent avec celles qui mettent en communication le creux de la terre et le sommet du ciel. Est artiste qui sait se tenir là et travailler son bout de toile pour ce qu’il est : un morceau de terre, un bout du monde, le bout du monde.

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