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1 2 3&nbs ….omme virginia par la le poiseau de parisi mon biboon. plus qu’une saison. elle réalise des   au milieu de sculpter l’air : le chêne de dodonne (i)   un vendredi * il te reste à passer il y a des mots, mais comme       à       & pour accéder au texte, et que vous dire des       bonheur rafale à bernadette 1 2 3     longtemps sur exode, 16, 1-5 toute dans le vacarme des couleurs, elle dit la main qui fut le non... non... je vous       la     hélas,       l’ sables mes paroles vous diaphane est le dernier vers aoi se placer sous le signe de page suivante ► voici donc guetter cette chose   1) cette le 23 février 1988, il pour marcel il est le jongleur de lui tu le sais et je le vois arbre épanoui au ciel aller à la liste des auteurs lorsqu’on connaît une page suivante ► page       devant   anatomie du m et page d’accueil de voici des œuvres qui, le       neige page d’accueil de    nous (de)lecta lucta   1 2 3&nbs i en voyant la masse aux lien vers la totalité des page suivante ► page trois tentatives desesperees       une au commencement était page suivante ► page pour écouter ce moment de page suivante ► page chers élèves du collège je meurs de soif toute trace fait sens. que rafale encore la couleur, mais cette 1 2 3&nbs      & que nos princes et empereurs 0- souviens-toi. sa jamais je n’aurais   iv    vers elle disposait d’une présentation du projet le soleil n’est pas vers le sommaire des recueils page d’accueil de       la présentation du projet   (à haut var ► trois petits d’abord trouver un titre. à la bonne la route de la soie, à pied, 1 2 3&nbs madame est une       araucari       ".. textes mis en ligne en 1 2 3 pour m.b. quand je me heurte quel ennui, mortel pour cliquer sur l’icône     [1] l entr’els nen at ne pui inoubliables, les sur l’erbe verte si est voir l’essai sur i mes doigts se sont ouverts 1 2 3 je suis celle qui trompe aller au sommaire de pablo montagnes de morz est rollant, deus en ad sommaire ► page suivante à claude held patiente la alocco, au château de il n’y a pas de plus et nous n’avons rien       la de pareïs li seit la la galerie chave qui passet li jurz, si turnet a comme une suite de 1 2 3&nbs la fonction, démodocos... 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Article présent dans les rubriques : TASIC Miodrag /
Oeuvres
Publication en ligne : 5 janvier 2009
Première publication : 1997 / Monographies
Artiste(s) : Tasic (site)

LE PENDU (L’EXTASE)
Miodrag Tasic, Le suspendu, photo François Fernandez

La façon la plus assurée de ne jamais redescendre est de demeurer pendu. Je sais que la fascination de l’élévation, comme toute fascination, conduit à la mort. Je sais aussi qu’elle conduit tout aussi sûrement à l’extase qui est soit l’une des images majeures de la mort, soit l’une de ses étapes obligées : au moment, en effet, où le corps perd ses capacités du fait de l’étouffement, il libère aussitôt des substances apaisantes qui conduisent les mourants non seulement à accepter leur sort et à s’en réjouir, mais à en jouir dans la suspension pure de la contemplation.

 

LE GRIMPEUR
Miodrag Tasic, Le grimpeur, photo F. Fernandez

C’est parce que je voulais faire corps avec la terre que j’avais choisi de m’élever sans la quitter. Je savais aussi que mon élévation ne pouvait que suivre les traces de la terre et que, immanquablement, j’étais voué, m’étant élevé, à redescendre, et à retrouver les zones plus basses d’où j’étais parti.

 

LE PINGOUIN (LE PETIT HOMME TRISTE)

Je me voyais semblable à ces oiseaux des grands froids qui ont su mettre, entre la mort glacée et eux, une protectrice couche de graisse. C’est à elle qu’ils doivent la vie... et leur nom, qui signifie "gras" ! Ils gardent toujours pourtant, au fond d’eux, comme je le faisais moi-même, et jusque dans leur incapacité, désormais, à voler, le souvenir des temps décharnés où, entre le monde et eux, seule tremblait une pauvre épaisseur de peau que les os tendaient à rompre.

 

LE BOXEUR (L’ARBITRE)

 

Je me savais moi-même et l’autre. Si je m’adonnais à tous les jeux de l’agression, c’était pour chercher ce point d’équilibre où je pourrais, indéfiniment, cesser mon mouvement, et donner à l’immobilité la raison de contempler ce geste suspendu, simulacre d’éternité.

 

LE PROMENEUR

 

J’avais toujours voulu faire corps avec la terre. C’est la raison pour laquelle mes promenades étaient si lentes : chaque pas m’était l’occasion d’enfoncer ma plante dans le sol, d’y assurer sa trace, avant de l’élever sourdement pour un autre impact. L’ensemble de mon corps suivait alors moins le mouvement, qu’il n’assurait l’appui et ne creusait l’empreinte.

 

L’EMBROCHE (L’ENCASTRE)
Miodrag Tasic, Le noeud, Photo François Fernandez

J’avais appris, de la grande et vive douleur qui me soutenait et de part en part m’embrochait, que j’étais bien moi-même, et autre aussi que moi, puisqu’en même temps, je pouvais connaître une autre douleur, profonde, sourde, vibrante et continue, qui m’emprisonnait, m’entourait, me retenait et me comprimait dans les réseaux rigides de l’encastrement.

 

NEGRO VENUS

 

Je me savais homme et femme à la fois, délicatement membré et massivement chargé, hideux à force de masquer, derrière le vieillissement, les traits qui avaient été les miens, et, sous l’épaississement et l’expansion des chairs, ceux qui l’étaient encore, et beau de les rappeler de mes membres et de les suggérer dans la forme assouplie que prennent les chairs qui s’épandent. Je savais que j’étais Vénus Première.
 

A QUATRE PATTES

Quand j’ai voulu faire corps avec la terre, j’ai cherché le sol de mes mains, et j’ai retrouvé les postures de l’enfance, pleines de souvenirs animaux. A vrai dire, ni la paume de mes mains, ni la plante de mes pieds n’étaient vraiment en contact avec la terre ; mais l’avant bras et la tranche de la main à l’opposé du pouce, la jambe et le coup de pied : ainsi une plus grande surface de mon corps s’attachait à la terre, et ma poitrine et mon ventre s’en rapprochaient davantage.

 

LA FEMME POIRE

Je me savais moi-même et autre que moi, enfermée dans les replis de ma propre chair, je ne montrais plus de moi que mes membres, fins et déliés ; mes attributs sexuels s’y engloutissaient et s’y perdaient. J’étais donc ainsi homme ou femme, indifféremment ; la pesanteur seule modelait mon corps : la masse de mes chairs alourdies tendait à se rapprocher du sol, seulement retenu par une peau extensible.

 

LA FEMME POULET
Miodrag Tasic, Femme-poulet, photo F. Fernandez

Je savais que je pouvais être, indifféremment, homme ou femme. Si je me mettais à l’abri dans ma coquille souple de chairs, de graisses, d’eau et de peau, je savais qu’elle développait, tout autour de mon pubis, de grandes vagues qui pouvaient engloutir mon membre ou exagérer les dimensions de ma vulve ; la pesanteur seule modèlait ainsi mon corps, mais aussi la grande douleur qui de part en part me traversait sans cesse.

 

LE RAMPANT
Miodrag Tasic, Le rempant, photo François Fernandez

Parce que je voulais faire corps avec la terre, j’avais appris à me déplacer en demeurant aussi fermement et parfaitement que possible collé à elle. Vous le savez : nous sommes capables, ainsi, de reptation, ramenant cuisse et genou au niveau de la hanche et, après les avoir bloqués, nous servant d’eux comme appui pour pousser de manière à faire glisser la partie opposée du buste, assurant la position du bras et de la main, comme un grimpeur horizontal.

 

L’ENCASTRE (L’EMBROCHE)
Miodrag Tasic, L’encastré, photo F. Fernandez

Je me savais moi-même et autre que moi. A la fois souple de membres et pesant de corps. Quand toute ma masse ne tenait plus que par les solides construction qui l’enfermaient et l’encastraient, à l’image de ces insectes dont on dit qu’ils sont exosquelettes, je savais que je pouvais aussi être soutenu par la grande douleur qui, de part en part, m’empalait ou m’embrochait.

 

L’ARBITRE (LE BOXEUR)

Je me rêvais moi-même et autre que moi. A la fois jeune et vieux ; délié souple et pesant ; cherchant l’équilibre : ce point unique et précaire qui seul donne une raison active à l’immobilité, le moment où la force du boxeur s’interrompt sur le geste apaisant de l’arbitre.

 

L’ALLONGÉ

J’avais toujours voulu faire corps avec la terre : je posais mes chairs à même le sol humide, dans la boue tiède des origines où je faisais un lit ou un nid à mes exactes mesures ; je libérais du même coup mes pieds du poids de mon corps et de l’empreinte de la terre.

 

LE PETIT HOMME TRISTE (LE PINGOUIN)

J’ai toujours gardé en moi la grande pitié des temps décharnés : entre le monde et moi, alors, seule faisait protection une mince épaisseur de peau, tendue à crever par mes os. J’aspirais déjà à me charger du monde pour faire corps avec lui -l’incorporer. On dit que les oiseaux du grand nord ont mis, entre la mort et eux, une épaisse couche de graisse à quoi ils doivent leur nom. Il est vrai qu’ils en perdent leur puissance d’envol.

 

L’EXTASE (LE PENDU)

Il faudrait pourtant ne jamais céder à la fascination : elle conduit à la mort. Il faudrait pouvoir s’élargir sans trêve, sans retenue et sans honte, ne pas essayer de fixer la moindre contrainte, la moindre sangle, refuser l’extase qui naît toujours au seuil des pertes.

 

L’APLATI

J’ai toujours voulu faire corps avec la terre, m’y fondre, m’y confondre, devenir petite masse adhérente à sa masse, microscopique verrue, aussi lente et sourde qu’elle.

 

LE CERCLE

J’ai toujours voulu faire corps avec la terre, avec la matière profonde et féconde de la terre, devenir elle, en elle me confondre, devenir un avec l’image même de la terre, masse revenue à la terre, inscrite à l’intérieur du cercle, indéfiniment suspendue et dérisoirement hiératique.

Miodrag Tasic, Allégresse, photo F. Fernandez

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