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la communication est sauvage et fuyant comme lire chronogaphie (bribe 133 dernier vers aoi aux george(s) (s est la               il vertige. une distance exposition et ouvrage de page suivante ► page le 23 février 1988, il le lent tricotage du paysage       sur le à sylvie rêve, cauchemar, les cuivres de la symphonie    tu sais pierre ciel     "       voyage     sur la pente chaque automne les antoine simon 21 le coeur du halt sunt li pui e mult halt oiseau tranquille au vol     pluie du  dans le livre, le ço dist li reis : du maurithuis par       pav&eacu  le grand brassage des textes mis en ligne en avril  pour le dernier jour lancinant ô lancinant page suivante ► page aller à la liste des auteurs le chêne de dodonne (i) a quelques exceptions près pour robert je suis occupé ces « amis rollant, de dernier vers aoi les articles mis en ligne en       à page suivante ► page pour accéder au texte, prenez vos casseroles et et   riche de mes je désire un je me souviens de       je antoine simon 13 les terrasses abandonnées allons fouiller ce triangle a-t-on remarqué à quel pour visionner la histoire de signes .     cet arbre que       en un cent dix remarques i► cent ici, les choses les plus Éditeur : la diane quando me ne so itu pe deuxième suite les dessins de martine orsoni il y a des mots, mais comme 1- ai-je reçu une textes mis en ligne en lorsque la langue dérape, le les plus terribles aller à l’échange sur able comme capable de donner je découvre avant toi       un antoine simon 33 voir les œufs de présentation du projet  epître aux merci à la toile de depuis ce jour, le site le slam ? 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Saint Georges de la Manade de Marie
Publication en ligne : 31 décembre 2008
/ catalogue d’exposition
Artiste(s) : Orsoni

Il existe deux saints portant le nom de Georges ; si le plus ancien est très célèbre et révéré, l’autre, bien qu’inconnu, ne lui cède rien en grandeur, dévotion et humilité.
Georges veut dire, à peu près, terrien ou paysan ; et personne que lui n’a mieux mérité un si beau nom. C’est de la terre en effet que Georges tirait sa force ; comme la terre il s’humilia volontiers sous le pied de qui le foulait, sans lui rendre de haine ; pourtant, comme elle, il était capable de réactions irrépressibles, soit que des forces profondes la travaillent, soit que, dans nos dérisoires efforts pour la soumettre, nous finissons par outrepasser les bornes de notre condition.
Georges était l’un des fleurons d’une manade des environs d’Arles et il s’était pris d’une grande dévotion pour la B.V.M. Dire quelle manade et pourquoi cette dévotion sortirait de mon propos ; sache seulement que, saisi d’étonnement en entendant les bruits d’une procession, un quinze août, il avait glissé un regard par deux lattes disjointes et avait rencontré l’image de Marie ; le regard de Georges était si doux, ainsi tendu, que la B.V.M., touchée par tant d’innocence, lui avait inspiré un sentiment nouveau pour lui, fait de tendresse et de dévotion pour la mère de Dieu.
Georges garda ce sentiment dans son coeur puisqu’aussi bien, il ne pouvait le communiquer à personne, pas même à ses semblables ; il poursuivit son innocente existence, en consacrant désormais toutes ses pensées à la divine vision qui, un quinze août, avait bouleversé sa vie.
Le jour vint, au bout d’un an, où Georges dut passer dans l’arène. Il suivit avec son indifférence habituelle la voie qu’on lui traçait, sans souci pour le temps qui passait ou pour ce qui pouvait lui advenir ; il se retrouva enclos dans une cellule où lui parvenaient des rumeurs de foule en liesse. Cela le rendait nerveux ; mais ses pensées revenaient sans cesse à la bonne dame qui lui avait rendu un regard d’une innocence très douce parmi les bruits, et il en était tranquillisé.
Les rumeurs cependant enflaient ; des rythmes excédés retentissaient ; l’air, rempli de poussière et de soleil, commençait à sentir la sueur de cheval... On commença à le houspiller, puis, dans un grand éclat de silence chaud, les portes de son enclos s’écartèrent et il fut projeté dans un espace nu, grand comme une mer, et qui vibra de voix et de cris quand il en fit le tour en courant.
Aussitôt, fusant de mille endroits, mille diables portant toutes sortes d’instruments de torture, se mirent à traverser l’espace en l’agaçant, et commença alors pour lui le moment le plus douloureux de sa vie ; tout l’étourdissait : la chaleur, les bruits, les rumeurs et les silences, les hommes courant, les flèches qu’on lui fichait dans le dos et aux flancs, ses propres bruits, son coeur battant, sa respiration forte et rapide, ses oreilles bourdonnantes. Un cavalier immense, montée sur une bête carapaçonnée, lui planta dans le cou un poinçon fixé au bout d’une longue perche avec lequel il le taraudait, en appuyant dessus. Après quoi, dans le silence, un nouveau bourreau entra dans l’arène et déclencha de grandes manifestations d’allégresse. Il était râblé, cambré, une canne à la main, tout ruisselant de rouge et d’or ; Il avançait avec la digne allure d’un prélat, la poitrine bombée, le menton levé, le sourire figé, la narine dilatée, et tournait alternativement la tête de droite à gauche, tout en faisant pivoter, d’une dédaigneuse poussée de la canne sur le sol, le torse et le bassin de gauche à droite, et, comme dansant sans hâte, posait la pointe de son soulier sur le sable, avant d’y appuyer le talon.
Dans sa lourde caboche, sous le vaste espace velu entre les yeux, Georges sut que celui-là serait impitoyable ; profitant de ce court moment de tranquillité, il tourna ses pensées vers la dame au regard innocent.

Bonne dame, douce mère, disait-il à peu près en son for intérieur, du jour où vous m’êtes apparue, voici longtemps, vous avez fait couler au fond de mon coeur de grands ruisseaux d’apaisement ; mais désormais, je sais aussi ce qu’est souffrir. Vous m’avez donné tant de joie, souffrez que je vous offre toute ma peine. Je ne sais ni ce qui m’atteint, ni ce qui m’attend, je sais seulement que le soleil est chaud, mes naseaux secs et pleins de sable, mes yeux se brouillent de sang, et cet homme est effrayant !

Ayant dit, Georges tomba à genoux sur ses pattes de devant. Alors, sous des milliers de regards, la bonne Vierge posa sa main sur le museau brûlant, et, tandis que le toréador tombait foudroyé, on vit l’âme de Georges, très lumineuse quoique toute petite, guidée d’une main sur le museau par la Vierge Marie, quitter lentement son corps et tranquillement s’élever. Alors, des dizaines, des centaines, des milliers d’âmes de toros se hissèrent du sable et leur longue et lumineuse procession accompagna Georges et Marie, formant la plus lumineuse des manades, dans un pénétrant mugissement continu.
C’est ainsi que, dans le souvenir des toros, comme dans le fond innocent et animal des gens de bien, Georges, le petit taureau de la terre, est devenu, dans le ciel, saint Georges de la Manade de Marie.

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