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1 2 3&nbs ….omme virginia par la le poiseau de parisi mon biboon. plus qu’une saison. elle réalise des   au milieu de sculpter l’air : le chêne de dodonne (i)   un vendredi * il te reste à passer il y a des mots, mais comme       à       & pour accéder au texte, et que vous dire des       bonheur rafale à bernadette 1 2 3     longtemps sur exode, 16, 1-5 toute dans le vacarme des couleurs, elle dit la main qui fut le non... non... je vous       la     hélas,       l’ sables mes paroles vous diaphane est le dernier vers aoi se placer sous le signe de page suivante ► voici donc guetter cette chose   1) cette le 23 février 1988, il pour marcel il est le jongleur de lui tu le sais et je le vois arbre épanoui au ciel aller à la liste des auteurs lorsqu’on connaît une page suivante ► page       devant   anatomie du m et page d’accueil de voici des œuvres qui, le       neige page d’accueil de    nous (de)lecta lucta   1 2 3&nbs i en voyant la masse aux lien vers la totalité des page suivante ► page trois tentatives desesperees       une au commencement était page suivante ► page pour écouter ce moment de page suivante ► page chers élèves du collège je meurs de soif toute trace fait sens. que rafale encore la couleur, mais cette 1 2 3&nbs      & que nos princes et empereurs 0- souviens-toi. sa jamais je n’aurais   iv    vers elle disposait d’une présentation du projet le soleil n’est pas vers le sommaire des recueils page d’accueil de       la présentation du projet   (à haut var ► trois petits d’abord trouver un titre. à la bonne la route de la soie, à pied, 1 2 3&nbs madame est une       araucari       ".. textes mis en ligne en 1 2 3 pour m.b. quand je me heurte quel ennui, mortel pour cliquer sur l’icône     [1] l entr’els nen at ne pui inoubliables, les sur l’erbe verte si est voir l’essai sur i mes doigts se sont ouverts 1 2 3 je suis celle qui trompe aller au sommaire de pablo montagnes de morz est rollant, deus en ad sommaire ► page suivante à claude held patiente la alocco, au château de il n’y a pas de plus et nous n’avons rien       la de pareïs li seit la la galerie chave qui passet li jurz, si turnet a comme une suite de 1 2 3&nbs la fonction, démodocos... 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Article présent dans les rubriques : Martine Orsoni /
Saint Georges de la Manade de Marie
Publication en ligne : 31 décembre 2008
/ catalogue d’exposition
Artiste(s) : Orsoni

Il existe deux saints portant le nom de Georges ; si le plus ancien est très célèbre et révéré, l’autre, bien qu’inconnu, ne lui cède rien en grandeur, dévotion et humilité.
Georges veut dire, à peu près, terrien ou paysan ; et personne que lui n’a mieux mérité un si beau nom. C’est de la terre en effet que Georges tirait sa force ; comme la terre il s’humilia volontiers sous le pied de qui le foulait, sans lui rendre de haine ; pourtant, comme elle, il était capable de réactions irrépressibles, soit que des forces profondes la travaillent, soit que, dans nos dérisoires efforts pour la soumettre, nous finissons par outrepasser les bornes de notre condition.
Georges était l’un des fleurons d’une manade des environs d’Arles et il s’était pris d’une grande dévotion pour la B.V.M. Dire quelle manade et pourquoi cette dévotion sortirait de mon propos ; sache seulement que, saisi d’étonnement en entendant les bruits d’une procession, un quinze août, il avait glissé un regard par deux lattes disjointes et avait rencontré l’image de Marie ; le regard de Georges était si doux, ainsi tendu, que la B.V.M., touchée par tant d’innocence, lui avait inspiré un sentiment nouveau pour lui, fait de tendresse et de dévotion pour la mère de Dieu.
Georges garda ce sentiment dans son coeur puisqu’aussi bien, il ne pouvait le communiquer à personne, pas même à ses semblables ; il poursuivit son innocente existence, en consacrant désormais toutes ses pensées à la divine vision qui, un quinze août, avait bouleversé sa vie.
Le jour vint, au bout d’un an, où Georges dut passer dans l’arène. Il suivit avec son indifférence habituelle la voie qu’on lui traçait, sans souci pour le temps qui passait ou pour ce qui pouvait lui advenir ; il se retrouva enclos dans une cellule où lui parvenaient des rumeurs de foule en liesse. Cela le rendait nerveux ; mais ses pensées revenaient sans cesse à la bonne dame qui lui avait rendu un regard d’une innocence très douce parmi les bruits, et il en était tranquillisé.
Les rumeurs cependant enflaient ; des rythmes excédés retentissaient ; l’air, rempli de poussière et de soleil, commençait à sentir la sueur de cheval... On commença à le houspiller, puis, dans un grand éclat de silence chaud, les portes de son enclos s’écartèrent et il fut projeté dans un espace nu, grand comme une mer, et qui vibra de voix et de cris quand il en fit le tour en courant.
Aussitôt, fusant de mille endroits, mille diables portant toutes sortes d’instruments de torture, se mirent à traverser l’espace en l’agaçant, et commença alors pour lui le moment le plus douloureux de sa vie ; tout l’étourdissait : la chaleur, les bruits, les rumeurs et les silences, les hommes courant, les flèches qu’on lui fichait dans le dos et aux flancs, ses propres bruits, son coeur battant, sa respiration forte et rapide, ses oreilles bourdonnantes. Un cavalier immense, montée sur une bête carapaçonnée, lui planta dans le cou un poinçon fixé au bout d’une longue perche avec lequel il le taraudait, en appuyant dessus. Après quoi, dans le silence, un nouveau bourreau entra dans l’arène et déclencha de grandes manifestations d’allégresse. Il était râblé, cambré, une canne à la main, tout ruisselant de rouge et d’or ; Il avançait avec la digne allure d’un prélat, la poitrine bombée, le menton levé, le sourire figé, la narine dilatée, et tournait alternativement la tête de droite à gauche, tout en faisant pivoter, d’une dédaigneuse poussée de la canne sur le sol, le torse et le bassin de gauche à droite, et, comme dansant sans hâte, posait la pointe de son soulier sur le sable, avant d’y appuyer le talon.
Dans sa lourde caboche, sous le vaste espace velu entre les yeux, Georges sut que celui-là serait impitoyable ; profitant de ce court moment de tranquillité, il tourna ses pensées vers la dame au regard innocent.

Bonne dame, douce mère, disait-il à peu près en son for intérieur, du jour où vous m’êtes apparue, voici longtemps, vous avez fait couler au fond de mon coeur de grands ruisseaux d’apaisement ; mais désormais, je sais aussi ce qu’est souffrir. Vous m’avez donné tant de joie, souffrez que je vous offre toute ma peine. Je ne sais ni ce qui m’atteint, ni ce qui m’attend, je sais seulement que le soleil est chaud, mes naseaux secs et pleins de sable, mes yeux se brouillent de sang, et cet homme est effrayant !

Ayant dit, Georges tomba à genoux sur ses pattes de devant. Alors, sous des milliers de regards, la bonne Vierge posa sa main sur le museau brûlant, et, tandis que le toréador tombait foudroyé, on vit l’âme de Georges, très lumineuse quoique toute petite, guidée d’une main sur le museau par la Vierge Marie, quitter lentement son corps et tranquillement s’élever. Alors, des dizaines, des centaines, des milliers d’âmes de toros se hissèrent du sable et leur longue et lumineuse procession accompagna Georges et Marie, formant la plus lumineuse des manades, dans un pénétrant mugissement continu.
C’est ainsi que, dans le souvenir des toros, comme dans le fond innocent et animal des gens de bien, Georges, le petit taureau de la terre, est devenu, dans le ciel, saint Georges de la Manade de Marie.

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