Ville ouverte sans rempart celui qui ne se possède pas
N’est-il pas normal, dès lors, que les contacts physiques dont il est naturellement privé ou qui ne peuvent s’abstraire de millénaires condamnations, lui semblent souffrance ? Ils sont le manque -ou le péché- comme il plaira de les nommer. Ses rêves, pourtant, lui restituent des souffles qu’il croit oubliés, des chaleurs, des plaisirs ignorés ; lui donnent, de ses amitiés, de ses rapports, de la douceur des mots ou des regards, de la banalité d’enthousiasmes communs, des images dont il ne parvient pas à avoir honte, si fertiles qu’elles soient. Il sait seulement qu’il doit les taire.Qu’il n’est de honte que de parler, même à ceux qui en sont l’objet. Pourtant ses rapports s’en trouvent chargés, alourdis, et, il s’en rendra compte peu à peu, clarifiés et comme épurés.