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Article présent dans les rubriques : Mosaïque en hommage à Jean Boudou version texte /

PATRICK QUILLIER

Jean Boudou évoque les troubadours
© Patrick Quillier
Publication en ligne : 16 avril

« Guillaume de Poitiers, le tout premier,

dans sa lamentation d’exil : En grande peur,

en grand péril, je laisserai mon fils

aux rudoiements acerbes des voisins !

 

Jaufré Rudel, hanté de ses amours

en terre lointaine : Je ne puis être

sûr de rien, si nombreux que sont chemins

et passages ! J’irai où il faudra !

 

Bertrand de Born envoyant ses missives

baigné des lueurs d’une aube de Terre

sainte, une aube parmi tellement d’autres :

Car je vois à l’Orient grossir l’étoile !

 

Guiraud de Borneil et Gaucelm Faidit

tous deux sur la terre de Saint-Jean d’Acre.

Pour un baiser pris à la bouche aimée,

Peire Vidal y pleure sa Provence.

 

Folquet de Marseille, loin des baisers

qu’il n’est jamais parvenu à voler,

se faisant moine et devenant évêque :

Qui ne sait pas prier se doit d’apprendre !

 

Et quand il fut évêque de Toulouse

un feu s’est répandu sur cette terre,

une croisade contre les Bons Hommes

et contre la dynastie des Raymond. 

 

Sous une haie, pour la chose si douce,

avec la bergère de Marcabrun

nous ne sommes plus : Bel ami, vous et

moi, baisons-nous, dans le pré aux oiseaux.

 

Arnaud Daniel, le pauvre Arnaud

amasse vent, nage contre marée :

La brise amère dénude les bois.

Je devrais bien m’abstenir de chanter.

 

Guiraut Riquier, que délaissa la gloire,

nul ne chantant après lui ses chansons :

Si l’on pouvait choisir son temps pour naître !...

Hélas ! je suis venu trop tard à être…

 

(À Clermont, place de Jaude, je sais

Vercingétorix. Sur le plateau de

Gergovie commença l’Occitanie :

les Franchimands d’alors filaient tout doux.)

 

Or donc, la langue meurt, et je mourrai

bientôt. La mort dure plus que la vie.

Vercingétorix : étranglé. César :

poignardé. Qu’en sut Vercingétorix ?

 

Et Sidoine qui cherchait à polir

le latin dans lequel il écrivait,

quand déjà, de la barbarie, la rouille

rongeait le beau métal pur de la langue.

 

Sidoine le premier Apollinaire,

dans la cité de Vercingétorix,

la bonne ville de Clermont, chantait

dans la langue défunte des vainqueurs.

 

Mais alors, Auvergne, terre romane,

pourquoi ne gardes-tu pas aujourd’hui

ta véritable langue, l’occitane ?

Et toi, Clermont, que n’es-tu capitale !

 

Il est dit que jamais personne ne

boira au seau que l’on tire du puits.

Je meurs de soif auprès de la fontaine

chaude comme feu, tremblant dent à dent.

 

Dans mon pays suis en terre lointaine…

Une fois fui ce monde d’illusions,

un chant s’élève, fier, sur tant de haine :

c’est le chant français de François Villon.

 

Les Instituts, l’Académie des Jeux

Floraux et le Félibrige se moquent

de tout un peuple. Eh bien, ce gros bâtard

de peuple d’Oc va empoigner le croc !

 

Pourquoi accepter ces arcs de triomphe

qui sans vergogne célèbrent les guerres

dans les airs, sur la mer et sur la terre,

comme au Peyrou, mâchoire monogomphe ?

 

On chanterait sans relever la tête

de doux refrains tels des porcs dans leur soue ?

Manquerait-il à Montpellier de poudre

pour faire sauter l’ancienne carrière ?

 

Pourquoi donc ne faudrait-il qu’étudier

les balbutiements, aux grandes forêts

tropicales, d’êtres lointains, et non

la poésie-mère des troubadours ?

 

Venez voir la mienne rose, la rose

des troubadours ! La première des fleurs

du soleil couchant à s’ouvrir. Douleur

et sang quand les Français la piétinèrent,

 

mais fraîcheur dans les livres d’autrefois.

Venez voir la mienne rose, venez

voir la mienne fleur ! Car qui sait si la racine

de la fleur des troubadours, entre les

 

cailloux noirs ne surgeonnera pas un

jour ?... Alors, elle montera, la sève,

malgré les genêts, les ronces, les houx.

Dans le couchant refleurira la rose ! »

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