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pourquoi yves klein a-t-il c’est seulement au je reviens sur des       st présentation du projet et combien attendre. mot terrible. ou aux mots noyés dans cliquer sur l’icône voir aussi boltanski galerie cliquer sur le titre pour textes mis en ligne en mars « voici    il       sur le le chêne de dodonne (i) la liberté de l’être  les trois ensembles textes mis en ligne en avril       aujourd clers est li jurz et li page suivante page il avait accepté aucun hasard si se noir d’en bas ► un il y a quelques livres, un survol de l’annÉe       fleurett la terre a souvent tremblé madame porte à       jardin a la libération, les dernier vers aoi       bien  le livre, avec thème principal : préparation des corps antoine simon 15 dans le flou des souvenirs... aller à la liste des auteurs sauras-tu lui répondre textes mis en ligne en chère florence comme une suite de aller à la bribe i au     nous avions page suivante 1- c’est dans préparer le ciel i on cheval aller à la bribe suivante  pour jean le page suivante ► page textes mis en ligne en mai neuf j’implore en vain       voyage si tu es étudiant en       é ses mains aussi étaient à yvon « oui, À perte de vue, la houle des la fraîcheur et la   anatomie du m et rafale n° 5 un page suivante ► page textes mis en ligne en août la brume. nuages aller à la bribe suivante lorsque martine orsoni     sur la pente textes mis en ligne en juin au labyrinthe des pleursils on a cru à aller à la bribe suivante les articles mis en ligne en page suivante page       alla 1. il se trouve que je suis effleurer le ciel du bout des  hors du corps pas le 26 août 1887, depuis embrasement du mantra gore des quatre archanges que lire le texte à la bonne si j’avais de son pour le prochain basilic, (la clquez sur j’ai changé le nous serons toujours ces l’une des dernières la strada n° 27, je ne sais pas si dans le monde de cette le recueil de textes l’impression la plus       grimpant       le dans les rêves de la ainsi fut pétrarque dans voir les œufs de ne pas négocier ne "l’art est-il un texte venu de l’autre accoucher baragouiner       mé j’ai ajouté le tissu d’acier  je signerai mon       à pour visionner dernier vers aoi dont les secrets… à quoi j’ai travaillé avant propos la peinture est le lent déferlement       " dernier vers aoi le nécessaire non max charvolen, martin miguel approche d’une coupé le son à les amants se aller à la liste des auteurs  epître aux un jour nous avons revue     les fleurs du madame est une textes mis en ligne en avril antoine simon 19 rafale n° 10 ici sommaire ► page suivante       enfant si grant dol ai que ne outre la poursuite de la mise il semble possible     au couchant ils s’étaient villa arson d’exposition en       la pie       apr&egra inoubliables, les pour frédéric oui la à propos “la et si au premier jour il l’homme est i.- avaler l’art par dernier vers doel i avrat, 19 mars 2022, savigny sur nous dirons donc naviguer dans le bazar de lire chronogaphie (bribe 133 frédéric vedo la luna vedo le ecrire les couleurs du monde       neige là-bas, dans le pays des sculpter l’air :   j’ai souvent dernier vers aoi de l’autre  au mois de mars, 1166 antoine simon 18 encore un peu de patience la toile, d’avatar en et que dire de la grâce antoine simon 20 page précédente ► page cet article est paru sables mes paroles vous       (       baie préparer le ciel i station 5 : comment     oued coulant trois tentatives desesperees bien sûr la antoine simon 14 il souffle sur les collines la danse de régine robin, je suis pour accéder au texte je crie la rue mue douleur       gentil sommaire ► page suivante       " dieu faisait silence, mais clere est la noit e la madame est une torche. elle         sous ces étagements liquides les installations souvent, la mort, l’ultime port,       une       sur le quai des chargeurs de dans le vacarme des couleurs,       bonheur pour julius baltazar 1 le pour m.b. quand je me heurte page suivante ► page pour hélène dubois 1) raphaël monticelli 30 juin je n’aime pas ce monde.    seule au page précédente page dorothée vint au monde « h&eacut l’envers de diaphane est le     faisant la il y a des objets qui ont la alocco peinture en       tourneso cristina de simone : le   si vous souhaitez "et bien, voilà..." dit l’appel tonitruant du a la fin   il ne resta elle réalise des page d’accueil de aller à la bribe suivante textes mis en ligne en autre essai d’un dernier vers aoi n’ayant pas naviguer dans le bazar de j’arrivais dans les gardien de phare à vie, au a supposer que ce monde aller à la bribe suivante en une, une œuvre de mon cher pétrarque,  née à antoine simon 17 page suivante ► page vous dites : "un dernier vers aoi aller à la bribe suivante naviguer dans le bazar de page suivante ► page toute trace fait sens. que    nous attendre. mot terrible. vous êtes  si, du nouveau le dernier recueil de monticelli raphael 510 035 page d’accueil de page suivante ► page   les deux ajouts ces derniers haut var ► brec pour pierre theunissen la sophie calle à beaubourg... ainsi alfred… ce qui fascine chez le temps passe dans la pour michèle auer et le chêne de dodonne (i) village de poussière et de jamais si entêtanteeurydice à yvon quand une fois on a mult ben i fierent franceis e le 23 février 1988, il face aux bronzes de miodrag (À l’église       quand "mais qui lit encore le elle ose à peine page suivante ► page sommaire ► page suivante derniers textes mis en rêve, cauchemar, le scribe ne retient aller à la liste des antoine simon 13 ► les mots du désir à ici, les choses les plus vers le sommaire des recueils raphaël monticelli : tu retour vers le musicien le poiseau de parisi mon page d’accueil de dans le respect du cahier des villa arson, nice, du 17 station 1 : judas j’pense à toi bruno pour accéder au texte, je me souviens qu’à propos merci à marc alpozzo     l’é  il est des objets sur et nous n’avons rien ainsi va le travail de qui avant-dire  “...       fourr&ea dernier vers aoi page suivante ► page 1- nous sommes dehors.     de rigoles en on croit souvent que le but page suivante ► page pour maxime godard 1 haute qui d’entre nous marcel alocco a cliquez sur l’icône la communication est on dit qu’agathe (ô fleur de courge... retour au pdf sui generis pour marcel page d’accueil de j’aime chez pierre dans le patriote du 16 mars   (à       nuage page suivante ► page le coeur du Écoute, bûcheron, arrête l’entreprise dont je me À peine jetés dans le quelques photos vers musica maestro ! recleimet deu mult petit matin frais. je te page suivante ► page siglent a fort e nagent e histoire de signes .       longtem  dernières mises lorsqu’on connaît une   un voir les œufs de antoine simon 30 bien sûr, il y eut  le "musée la route de la soie, à pied, aller à la liste des auteurs ki mult est las, il se dort       le pour sophie, magali et notre but n’est pas de sa langue se cabre devant le     [1] l pour bruno charlotte, in je déambule et suis ce n’est pas aux choses pour accéder au texte, dans l’innocence des       juin c’est la peur qui fait   on n’est       dans aller au sommaire des textes mis en ligne en juin dernier vers aoi   rafale n° 3 des li emperere par sa grant tendresse du monde si peu carissimo ulisse, torna a difficile alliage de paysage de ta abords de l’inaccessible alocco en patchworck © présentation du projet introibo ad altare vers le sommaire des recueils textes mis en ligne en     double eurydice toujours nue à       "j& il était question non madame est toute passet li jurz, la noit est page suivante ► page dernier vers aoi madame déchirée cent dix remarques i► cent dans la caverne primordiale   iv    vers intendo... intendo ! iii sur l’eau a) au grÉ page suivante page les parents, l’ultime voir les questions de r. préparer le ciel i       à la parol

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JEANNE BASTIDE

L’envers de l’oubli . III
© Jeanne Bastide
Publication en ligne : 21 août 2022

Un journal qui resterait ouvert.
Les pages et les mains en attente.

Nulle prédation. Plutôt une posture de réception. Laisser venir…


l’envers de l’oubli . I ►

l’envers de l’oubli . II ►

l’envers de l’oubli . III ►

Lundi

J’ai vu la photo.
Une photo noire et blanche datant de cinquante ou soixante ans.
Dans les bras l’un de l’autre, vous dansiez. Le tango, peut-être.
Vous souriez. Complices. Amoureux.
Je vous regardais. Je regardais la photo. Vos sourires. L’éclat de vos yeux. Le déhanchement. Les moustaches. Le bras qui enveloppe.
La félicité débordait de la photographie.

Une bénédiction.

Mercredi

On écrit ce qu’on ne sait pas. C’est un plongeon dans l’inconnu.
Mon enfance dérobée… ?
Le caché
Le secret
L’occulté
Le soustrait
L’hermétique
Suis-je anonyme pour autant ?

L’inexploré à sillonner. Sillons de vignes. Chemins de terre. Traces et indices. Quel passage prendre ? Quelles fortifications enjamber ? Quelles fêlures ou déchirure entrevoir, reconnaître ?

La grand-mère plus que les parents.
« Amaïride », pourtant.
Les escaliers.
Les rêves - les cauchemars.
Les contes. La couture. Tout me ramène à P.
J’ai reconstruit. Fictionné les photos. Rétabli les ponts.
Et je me retrouve toujours les mains vides. La mémoire déboutonnée. Béante. Percée.

Jeudi


L’automne…. La chaleur qui reste de l’été. Son superflu.
Une chaleur douce et lumineuse.
De même l’entrée en vieillesse.
Tant de chaleur accumulée nous accompagne.
Tellement de lumière récoltée dans les moments heureux.
Ce jour, il y a de la douceur dans l’air.

Vendredi

L’oubli n’a pas de fin. Pas de forme. Les lèvres de l’oubli n’ont rien à me révéler.
Le noir s’étale sur l’enfance comme une couverture. La mémoire éclaire quelques lieux. Ne reste du passé que les paysages. Tellement altérée par les couleurs, les lignes. Peut-être me faudrait-il peindre les mots pour rester fidèle au souvenir ? J’entends les arbres faire craquer leurs os. Des morceaux de nuits clapotent.
Je ne peux plus penser. C’est ma solitude qui pense.

Je sais tout de la rose trémière, des yeux verts de l’herbe, de l’orage d’août, de l’odeur du moût, de la balançoire et de son platane, de la chaleur emmagasinée sous les pierres l’été, mais ne sais rien des personnes et de leurs paroles.
Je suis là devant la porte comme au bord des larmes.
Chargée d’absence et de silence.
Qu’ai-je vécu qu’il me faut effacer ?

Je voudrais rassembler mes années. Les tresser, en faire une force, une corde, un socle où m’appuyer.
La porte reste ouverte sur la nuit de mon enfance. Pas le courage de la fermer et impossible de pénétrer.
Dehors, l’air chaud. Le platane. Les roses trémières. A l’intérieur, tout fait une pause. Tout y est figé. L’air, les pensées, les personnes. Comme si le temps retenait sa respiration. Seul s’offre l’extérieur. L’image.

Impression de chercher l’envers de ma mémoire.

La peur recule en rampant le long du lit.

De mon enfance, je sais qu’il y avait le visible et l’invisible.
Aucune mémoire du visible.

Samedi

Impression de danser un boléro. Une fugue. Une prière à la vie. Revient à chaque phrase la vigne, le ciel, le platane…
Je peux entrer dans le platane, me fondre dans son ombre, sentir la terre sous mes pieds, la poussière de la cour, fouler à nouveau le raisin de mes jambes nues, la peau collante de sucre, m’enivrer de l’odeur du moût.
Rien des sensations n’est oublié. Pour les souvenirs, je poursuis en pleine fiction.

Mon pas sur le sentier de vigne m’enracine aussi profond que la souche elle-même.
Si loin et tout près, la vigne.
Les fleurs des champs.
Le goût de l’abricot volé sur l’arbre.
Une vigne intérieure m’habite. Elle est sans histoire.
La balançoire continue son balancier.
La cheminée a toujours les mêmes carreaux vernissés. Le parfum des souches et des sarments s’y attarde.
Ne suis-je qu’une peau avec des yeux au bout des doigts ?
L’espace du dedans a-t-il pris toute la place ?
Orpheline de mon histoire.

Je fouille le passé – qui reste opaque.
Je n’insiste pas… si j’appuie trop, le souvenir se brise.

Ma grand-mère recoud l’enfance à petites aiguillées, enfonce l’aiguille dans ma chair, la ressort – y fait entrer un peu de jour. De l’ombre aussi.
Les cousins et cousinent arrivent. Ce sont les photos retrouvées qui les convient.

Dimanche

Ma grand-mère et ses mains de mémoire…

Mardi

Une large plaine. Continuum indifférencié de pensées et de sentiments. Puis un pic. Une émotion. Souvenir d’un lieu qui ouvre le ressenti. Le discernement.

Toutes ces images qui arrivent. Qui déferlent.

Les souvenirs se précipitent. Apparaissent sans que je les appelle. Débouchent. Surviennent. Des deux mains, des deux yeux, de toutes mes forces je cherche à les empêcher d’accoster. Un combat.

Jeudi

Reviennent des images sans prévenir. Surgissent. Jaillissent. Apparaissent.
Et la mer. Toujours la mer.

Est-ce en vieillissant que les images emmagasinées éclosent ? Trop comprimées dans le flot des souvenirs, elles se dégagent - s’exposent. Ce qu’on croyait perdu est toujours là.
Ahuri, on redécouvre.

Vendredi

Nous voulons tous être retrouvés.
Pace que nous nous sommes perdus. Sur notre propre chemin. Sans savoir à quel croisement ou quelle bifurcation.
Comme la petite fille perdue dans la forêt. Je voudrais être retrouvée.
Comment faire en sorte que ce qui est oublié appartienne ?
Comment s’approprier le manque, l’absence.

Comment arrêter de marcher du côté de la tristesse.
Une partie de moi est à jamais une part d’oubli.
Pourquoi l’oubli serait-il chagrin ?

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