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ecrire les couleurs du monde « h&eacut le 26 août 1887, depuis   le bulletin de l’envers de et tout avait clquez sur page suivante ► page vos estes proz e vostre viallat © le château de dernier vers aoi voir les bifaces de b. page suivante ► page g. duchêne, écriture le vers stat silva dolorosa il est le jongleur de lui    si tout au long antoine simon 30 les embrassées , cantilène pour jean marie deuxième suite textes mis en ligne en station 7 : as-tu vu judas se ouverture de l’espace en guise s’ouvre la textes mis en ligne en aller à la liste des c’est une sorte de page suivante ► page oui la alberto arbasino : les éditions colophonarte vers avant-œuvre ► mots, le franchissement des page précédente page  hors du corps pas À hélène   ces notes si tu es étudiant en carissimo ulisse, torna a 1254 : naissance de laudatu sii, mi signore, petits rien 4 et 5 (env. 7cm quel ennui, mortel pour   (à est-ce parce que, petit, on     " page d’accueil de agnus dei qui tollis peccata aller à la bribe suivante alocco, au château de comme c’est il regarde il écoute il   tout est toujours en page suivante ► ce pays que       ...mais       l’ le slam ? une ruse de voir aussi boltanski galerie aller à la liste des auteurs journée de       ce qui tes chaussures au bas de la toile, d’avatar en  monde rassemblé les étourneaux ! à rare moment de bonheur, il a surgi sans crier creuser de la langue, outil de sorte que bientôt aller à la liste des auteurs       sur le naviguer dans le bazar de la tentation du survol, à   pour olivier de prime abord, il il y a tant de saints sur textes mis en ligne en mars bernard dejonghe... depuis       au soir fragilité humaine. il nous aura laissé sommaire des contributions       allong&e si c’est ça, que nos princes et empereurs et combien pour rico roberto   ce antoine simon 9 attendre. mot terrible. par max et andré voir les questions de r. si elle est belle ? je dernier vers aoi       la   nous sommes un titre : il infuse sa attelage ii est une œuvre s’il lui faut, en dépit de aller à la liste des auteurs beaucoup de merveilles vers musica maestro !         ++++   en prenant acte prologue et puis t’es dernier vers s’il un homme dans la rue se prend 1 au retour au moment mathieu bénézet : mon       la sous la pression des page suivante ► r.m. a toi       nuage je serai toujours attentif à je déambule et suis il ne s’agit pas de  il y a le châssis, 1. passera-t-on par l’eau ajout de fichiers sons dans   pour théa et ses   adagio   je kurt schwitters. :   un vendredi sommaire ► page voici des œuvres qui, le       l’ des voiles de longs cheveux ce texte m’a été       la le geste de l’ancienne,   encore une commençons donc par le pur ceste espee ai dulor e ainsi alfred…       dans dans les horizons de boue, de vers ponctuations il en est des noms comme du   le texte suivant a pour alain borer le 26 notre but n’est pas de (de)lecta lucta   textes mis en ligne en avril       apr&egra onzième passet li jurz, si turnet a 1     pour 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nid de dernier vers aoi même si le coeur du dernier vers aoi       m’ les dessins de martine orsoni a-t-on remarqué à quel   un dieu faisait silence, mais       que de seul dans la rue je ris la vers jean-jacques, peintre nous lirons deux extraits de sommaire ► page suivante       dans le dernier vers aoi qu’est-ce qui est en le chêne de dodonne (i) générations       un rimbaud a donc       le tous feux éteints. des un temps hors du sous ce titre inspiré de la madame, vous débusquez inoubliables, les pas sur coussin d’air mais madame dans l’ombre des antoine simon 13 le chêne de dodonne (i) le poiseau de parisi mon douze (se fait terre se lorsqu’on connaît une       "j& petites proses sur terre  c’était naviguer dans le bazar de coupé le son à le peintre manuel casimiro j’ai travaillé dans l’effilé de       en deux envoi du bulletin de bribes       sur un soir à paris au a-t-il textes mis en ligne en rafale a la femme au       sur le       bruyante bien sûr la "pour tes autre citation voile de nuit à la       qui       sur le deux mille ans nous dernier vers aoi dernier vers aoi rafale n° 5 un 1. on est un peu fatigués de si vous entendez le lac effrayante humilité de ces merci à marc alpozzo     sur la il aurait voulu être une errance de le grand combat :   iv    vers carles li reis en ad prise sa vers la lettre ouverte au       un page précédente page       pav&eacu au centre des quartiers de approche d’une et si au premier jour il page suivante page  les œuvres de       objectif j’ai parlé page d’accueil de le dernier recueil de       reine depuis quelques années se dernier vers aoi today i eat my page suivante page noble folie de josué, sommaire ► page suivante le film sur annie sidro et le dernier vers doel i avrat,      & deux ce travail vous est pour accéder au texte, aller au sommaire des raphaël monticelli 30 juin des voix percent, racontent préparer le ciel i 1. il se trouve que je suis       force grande lune pourpre dont les       le la visite de la fondation aller à la liste des auteurs   marcel       fourmi&n i.- avaler l’art par paul page précédente longue pour m.b. quand je me heurte page d’accueil de abords de l’inaccessible aller à la bribe suivante  le grand brassage des madame est une       aujourd trois tentatives desesperees le galop du poème me sommaire ► page suivante madame, on ne la voit jamais page précédente retour pour michèle gazier 1 sommaire des contributions       neige je suis quand on arrive de new-york À alessandra page suivante ► page   en grec, morías       m’ onze sous les cercles       marche si grant dol ai que ne mes pensées restent       le à yvon « oui, dernier vers aoi page suivante ► page aller à la liste des auteurs préparer le ciel ii 1) les terrasses abandonnées pour michèle auer et ils s’étaient présentation du projet une image surgit traverse le on cheval de toutes les dernier vers aoi ce mot comme à la hâte alain lestiÉ un art de la       parfois       fleur       " aller à la bribe suivante 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FLORENCE SAINT-ROCH

Dix extractions
© Raphaël Monticelli, Florence Saint-Roch
Publication en ligne : 25 mars 2022

Dans les Montagnes noires de Florence Saint-Roch, Raphaël Monticelli a cru entendre des échos de ses Terrils sur des dessins de Daniel Mohen.
Le projet s’est vite imposé de mettre ces deux textes en dialogue... pour voir.
Voici le résultat. Florence Saint-Roch en romain, Raphaël Monticelli en italique.


1.
On est un peu fatigués
De vouloir saisir toujours
Ce qui n’a pas de nom
 
Tant d’heures à scruter
Les failles les interstices
Par lesquels ces drôles de choses
Passeraient
 
C’est tout noir là-dedans
De jour comme de nuit
Les heures obtuses
Au fond du crassier
 
Rêves de naissance
ils attendent
dans des veines de sève durcie
Si on veut approcher sa bouche de celle des enfers
on est saisi

On en porte la trace au bout des plumes
des pinceaux.

 ++++
2.
L’horizon s’efface
Longue descente
Au cœur de la matière sombre
 
La terre au travail avec elle-même
Dans un crépuscule permanent
 
La veine ouverte se ramifie
On passe en-deçà de tous les seuils
Autres mesures autres échelles
Pour gagner l’aveugle souterrain
La source ténébreuse

temps momifié

enveloppes détruites
pauvres armures

temps a laissé
cet éclat terne de laves et de rouilles
ce goût de cendre et de charbon

et survit à sa perte

++++ 
3.
Marne roche ou minerai
Masses confuses odeurs contradictoires
Les matières défaites se recomposent
Sans trouver leur couleur
 
Pourquoi vouloir tout éclairer
Ici plus qu’ailleurs on sait
La mise en lumière parfois fatale
 
Alors on y va les yeux fermés
L’autorité du verbe est restée là-haut
Avec lui l’assurance des mots

Sous le bruit des écorces
c’est la respiration humide des aubiers
endormie dans sa forme
où les feux sont enfouis

Ils ont détruit une
toutes les enveloppes
pauvres armures ;

Ils ont laissé ces cendres,
charbons, laves et rouilles

et se survivent

++++ 
4.
On dit ressources fossiles
Gisements végétatifs
Vastes forêts disparues
 
Si les replis oublient
Les fêtes du solstice
Est-ce que le temps
S’est endormi
 
Comme si l’attente restait
Au fond de la boîte
 
La terre elle-même
Voudrait refaire surface
Rêve de collines
Où les arbres ne mourraient pas
 

Les sèves froides
sont demeurées
béances au bord du vide.

Elles sont
survie de leur perte

Elles viennent

Ardeur des lumières
explosive

Ardeur des oxydations
Lente

++++ 
5.
Là-dessous point d’aurores
Les températures restent tièdes
L’air partout rare et pesant
 
D’affleurements en enfoncements
Chacun rejoint sa nuit
 
Quel lieu plus grave plus attractif
 
On y apprivoise nos forces
C’est cela comprendre
Mesurer l’étendue du bassin
Apporter des consolidations
Défaire les couches compactes
Aller ferrailler plus loin

Qu’elle vienne, la force silencieuse des longues métamorphoses,

Ardeur des explosions
Lumineuse
Celle des oxydations
Lente

Qu’elle creuse les doutes
Plus profond que la chair

Qu’elle mette à vif les plaies les plus secrètes.

 
++++ 
6.
Nulle étoile pour désigner la route
 
Notre marche met du silence
À l’intérieur du silence
Les murmures se meurent
Les voix ne bougent plus
 
Prudemment on ouvre
La porte des chambres
On en extrait l’ombre infinie
Et d’abondance ça vient
Noir d’ébène ou de fumée 
Brou de noix ailes de corbeau
 
 Ici se sont enfouis tous les feux à venir

Ils nous laissent béances
au bord du vide
perdus parmi cendres charbons laves et rouilles

qui survivent de sa mort

++++
7.
L’obscurité s’incruste sous les ongles
Emplit les pores de la peau
 
Galeries et couloirs opaques
Forment un passage étroit
Nous on pioche on se noue
Et quand la fatigue insiste
On fait pelote autour du noyau
 
Au coude à coude avec les anses
Les méandres
Les perspectives manquent peut-être
On méconnaît l’oiseau
 
Toutes nos enveloppes
nos pauvres armures
une à une
détruites

Nous avons établi nos espaces
dans le chatoiement sourds des poussières

Des rêves de naissance attendent
au creux des veines durcies

++++
8.
Est-ce qu’on se situe avant
Ou après le chaos
 
Avec industrie on déblaye
À cent pieds sous terre
Des milliers de tonnes
Sur des milliers de mètres
 
Au milieu de nulle part
Ce serait tentant
De penser qu’on ne rencontre pas
 
Sans rien y voir
On fait de la place
On apparaît autrement
 
 Il viendra le feu
Ardeur des lumières explosives
des oxydations lentes.

Il nous saisit quand
nous nous penchons au bord des enfers

On ne se consume que des feux que l’on a osé voler

++++
9.
Nos mains devenues habiles
Auscultent les parois
Palpent leur membrane sensible
 
Obstinément pulse
Ce qui jamais ne sera porté
Au grand jour
 
Comme si le ciel était le seul abri
La seule promesse
 
Rien ne se réduit à rien
Et à force même le vase clos
Devient communicant
 
béance en bord de vide
Pour survivre à la perte

On jette ses traces
en gestes vifs illuminés de froid

Un feu les reprendra

la vie tremblante

Plaies à vif
Plis intimes
Plus profondes que les douleurs de chair

Les torrents des sèves endormies sont toujours prêts à sourdre

On ne se consume que des feux dérobés.

++++
10.
Le principe semble indiscutable
Il y a forcément quelque chose dessous

Là-haut les arbres et les rivières le savent
Mais nous on n’a pas d’images
Juste des odeurs
Pour le croire
 
Comment être sûr de reconnaître
En tâtonnant toujours
 
On suit la veine on se déploie
On ne veut pas manquer
Ce que le noir exige de nous

dans le sourd chatoiement des charbons et des cendres
poussière que le vent de solitude blesse

on établit ces espaces dont on veut prendre possession

Nos douleurs y sont ensevelies
Plus profondes que celle des chairs mises à vif au creux le plus intime de nous mêmes

Des rêves de naissance frémissent
sous les torrents durcis des sèves endormies

On pose
Ce qui fut
en tremblement de vie

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