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"il y aurait eu un aller à la bribe suivante préparer le ciel i il y a deux villes à elle dit la main qui fut le page suivante ► page vue à la villa tamaris   nous sommes a claude b.   comme une   ces sec erv vre ile vers jean-jacques, peintre sommaire ► page suivante quel étonnant inoubliables, les page suivante page antoine simon 30       va ton dans l’innocence des le ciel est clair au travers voici l’homme aux deux une image surgit traverse le le vieux qui cent dix remarques i► cent pur ceste espee ai dulor e nous dirons donc travail de tissage, dans merci à la toile de bel équilibre et sa  née à page suivante ► page alain lestié, gravure couleur qui ne masque pas       voyage retour au texte page suivante ► page rien n’est plus ardu       ruelle (À l’église 0- souviens-toi. sa les embrassées , cantilène textes mis en ligne en juin paru en ce mois de juin 2021, page suivante ► page 3 

les lieux aussi sont bribes en ligne a     double aller au sommaire de pablo frères et « voici  pour jean le comment entrer dans une présentation du projet derniers vers sun destre madame est une charogne sur le seuil ce qui tu le sais et je le vois     du faucon le temps passe dans la beaucoup de merveilles page d’accueil de aller à la bribe suivante voici quelques années, bribes en ligne a monticelli raphael 510 035 ce qui fascine chez cliquetis obscène des le lent déferlement       quand autres litanies du saint nom   À léon-gontran l’une des dernières madame est toute   anatomie du m et préparer le ciel i clquez sur pour maxime godard 1 haute etait-ce le souvenir passent .x. portes, a l’aube des apaches, rm : tu as décidé       la juste un mot pour annoncer non... non... je vous attelage ii est une œuvre en ceste tere ad estet ja page suivante ► page tromper le néant la strada n° 27,       la       la avec marc, nous avons ] heureux l’homme textes mis en ligne en avril histoire de signes . leonardo rosa ils avaient si longtemps, si chercher une sorte de     vers le soir portrait. 1255 : merci à marc alpozzo       ç deuxième essai attendre. mot terrible.       m’ sommaire ► page on préparait des voiles de longs cheveux       tourneso tout le temps est là sièges il souffle sur les collines dernier vers aoi la brume. nuages onze sous les cercles  tous ces chardonnerets décembre 2001. polenta bernard dejonghe... depuis       la       soleil       ma aller à la liste des auteurs   il y a des mots, mais comme À l’occasion de pour hélène dubois 1) [voir le texte de cummings préparer le ciel i  les œuvres de       fourr&ea a l’extrémité du sur l’erbe verte si est i.- avaler l’art par chers élèves du collège       le pour philippe sainte marie, lorsque martine orsoni page suivante ► page il ne sait rien qui ne va page suivante ► page au seuil de l’atelier page d’accueil de  pour le dernier jour le chêne de dodonne (i) page d’accueil de rafale    7 artistes et 1 raphaËl ensevelie de silence,       qui le 26 août 1887, depuis a l’écrivain… comme si je rêve aux gorges issent de mer, venent as il nous aura laissé clere est la noit e la       dans quai des chargeurs de   entrons maintenant page suivante ► page le chêne de dodonne (i) naviguer dans le bazar de la parol

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FLORENCE SAINT-ROCH

Dix extractions
© Raphaël Monticelli, Florence Saint-Roch
Publication en ligne : 25 mars 2022

Dans les Montagnes noires de Florence Saint-Roch, Raphaël Monticelli a cru entendre des échos de ses Terrils sur des dessins de Daniel Mohen.
Le projet s’est vite imposé de mettre ces deux textes en dialogue... pour voir.
Voici le résultat. Florence Saint-Roch en romain, Raphaël Monticelli en italique.


1.
On est un peu fatigués
De vouloir saisir toujours
Ce qui n’a pas de nom
 
Tant d’heures à scruter
Les failles les interstices
Par lesquels ces drôles de choses
Passeraient
 
C’est tout noir là-dedans
De jour comme de nuit
Les heures obtuses
Au fond du crassier
 
Rêves de naissance
ils attendent
dans des veines de sève durcie
Si on veut approcher sa bouche de celle des enfers
on est saisi

On en porte la trace au bout des plumes
des pinceaux.

 ++++
2.
L’horizon s’efface
Longue descente
Au cœur de la matière sombre
 
La terre au travail avec elle-même
Dans un crépuscule permanent
 
La veine ouverte se ramifie
On passe en-deçà de tous les seuils
Autres mesures autres échelles
Pour gagner l’aveugle souterrain
La source ténébreuse

temps momifié

enveloppes détruites
pauvres armures

temps a laissé
cet éclat terne de laves et de rouilles
ce goût de cendre et de charbon

et survit à sa perte

++++ 
3.
Marne roche ou minerai
Masses confuses odeurs contradictoires
Les matières défaites se recomposent
Sans trouver leur couleur
 
Pourquoi vouloir tout éclairer
Ici plus qu’ailleurs on sait
La mise en lumière parfois fatale
 
Alors on y va les yeux fermés
L’autorité du verbe est restée là-haut
Avec lui l’assurance des mots

Sous le bruit des écorces
c’est la respiration humide des aubiers
endormie dans sa forme
où les feux sont enfouis

Ils ont détruit une
toutes les enveloppes
pauvres armures ;

Ils ont laissé ces cendres,
charbons, laves et rouilles

et se survivent

++++ 
4.
On dit ressources fossiles
Gisements végétatifs
Vastes forêts disparues
 
Si les replis oublient
Les fêtes du solstice
Est-ce que le temps
S’est endormi
 
Comme si l’attente restait
Au fond de la boîte
 
La terre elle-même
Voudrait refaire surface
Rêve de collines
Où les arbres ne mourraient pas
 

Les sèves froides
sont demeurées
béances au bord du vide.

Elles sont
survie de leur perte

Elles viennent

Ardeur des lumières
explosive

Ardeur des oxydations
Lente

++++ 
5.
Là-dessous point d’aurores
Les températures restent tièdes
L’air partout rare et pesant
 
D’affleurements en enfoncements
Chacun rejoint sa nuit
 
Quel lieu plus grave plus attractif
 
On y apprivoise nos forces
C’est cela comprendre
Mesurer l’étendue du bassin
Apporter des consolidations
Défaire les couches compactes
Aller ferrailler plus loin

Qu’elle vienne, la force silencieuse des longues métamorphoses,

Ardeur des explosions
Lumineuse
Celle des oxydations
Lente

Qu’elle creuse les doutes
Plus profond que la chair

Qu’elle mette à vif les plaies les plus secrètes.

 
++++ 
6.
Nulle étoile pour désigner la route
 
Notre marche met du silence
À l’intérieur du silence
Les murmures se meurent
Les voix ne bougent plus
 
Prudemment on ouvre
La porte des chambres
On en extrait l’ombre infinie
Et d’abondance ça vient
Noir d’ébène ou de fumée 
Brou de noix ailes de corbeau
 
 Ici se sont enfouis tous les feux à venir

Ils nous laissent béances
au bord du vide
perdus parmi cendres charbons laves et rouilles

qui survivent de sa mort

++++
7.
L’obscurité s’incruste sous les ongles
Emplit les pores de la peau
 
Galeries et couloirs opaques
Forment un passage étroit
Nous on pioche on se noue
Et quand la fatigue insiste
On fait pelote autour du noyau
 
Au coude à coude avec les anses
Les méandres
Les perspectives manquent peut-être
On méconnaît l’oiseau
 
Toutes nos enveloppes
nos pauvres armures
une à une
détruites

Nous avons établi nos espaces
dans le chatoiement sourds des poussières

Des rêves de naissance attendent
au creux des veines durcies

++++
8.
Est-ce qu’on se situe avant
Ou après le chaos
 
Avec industrie on déblaye
À cent pieds sous terre
Des milliers de tonnes
Sur des milliers de mètres
 
Au milieu de nulle part
Ce serait tentant
De penser qu’on ne rencontre pas
 
Sans rien y voir
On fait de la place
On apparaît autrement
 
 Il viendra le feu
Ardeur des lumières explosives
des oxydations lentes.

Il nous saisit quand
nous nous penchons au bord des enfers

On ne se consume que des feux que l’on a osé voler

++++
9.
Nos mains devenues habiles
Auscultent les parois
Palpent leur membrane sensible
 
Obstinément pulse
Ce qui jamais ne sera porté
Au grand jour
 
Comme si le ciel était le seul abri
La seule promesse
 
Rien ne se réduit à rien
Et à force même le vase clos
Devient communicant
 
béance en bord de vide
Pour survivre à la perte

On jette ses traces
en gestes vifs illuminés de froid

Un feu les reprendra

la vie tremblante

Plaies à vif
Plis intimes
Plus profondes que les douleurs de chair

Les torrents des sèves endormies sont toujours prêts à sourdre

On ne se consume que des feux dérobés.

++++
10.
Le principe semble indiscutable
Il y a forcément quelque chose dessous

Là-haut les arbres et les rivières le savent
Mais nous on n’a pas d’images
Juste des odeurs
Pour le croire
 
Comment être sûr de reconnaître
En tâtonnant toujours
 
On suit la veine on se déploie
On ne veut pas manquer
Ce que le noir exige de nous

dans le sourd chatoiement des charbons et des cendres
poussière que le vent de solitude blesse

on établit ces espaces dont on veut prendre possession

Nos douleurs y sont ensevelies
Plus profondes que celle des chairs mises à vif au creux le plus intime de nous mêmes

Des rêves de naissance frémissent
sous les torrents durcis des sèves endormies

On pose
Ce qui fut
en tremblement de vie

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