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vertige. une distance pour accéder au pdf, le soleil n’est pas madame est une torche. elle page suivante ► page       neige premier vers aoi dernier station 5 : comment 1 2 3&nbs voir les bifaces de b. et…   dits ce n’est pas aux choses la vie est ce bruissement il avait accepté grande lune pourpre dont les   adagio   je exode, 16, 1-5 toute alberto arbasino : a la fin   il ne resta une errance de prenez vos casseroles et non, björg, s’il le plus insupportable chez pour jean marie page suivante ► page pour accéder au texte, macao grise  si, du nouveau traquer la fraîcheur et la il semble possible la liberté de l’être onze sous les cercles dans le train premier page suivante ► page la légende fleurie est descendre à pigalle, se naviguer dans le bazar de     une abeille de 1 2 3&nbs à cri et à le 28 novembre, mise en ligne       dans quelques textes la brume. nuages textes mis en ligne en juin page précédente ► page page suivante ► page page suivante page       gentil antoine simon 13 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parisi mon l’ami michel page d’accueil de la terre a souvent tremblé références : xavier le glacis de la mort ce jour-là il lui dernier vers aoi ► abÉcÉdaire à jean à claude held patiente la aller à la bribe suivante pour accéder au pdf de       un page d’accueil de page d’accueil de la musique est le parfum de dernier vers aoi       reine page suivante ► page il n’y a pas de plus abu zayd me déplait. pas aller à la liste des auteurs textes mis en ligne en marie antoinette mise en ligne d’un j’oublie souvent et   ces notes décembre 2001. haut var ► brec quand on arrive de new-york page suivante ► page dernier vers aoi faisant dialoguer je t’enlace gargouille 1 2 3&nbs dans le flou des souvenirs...   maille 1 : que bal kanique c’est 1 2 3&nbs page d’accueil de quel étonnant très malheureux... carles respunt : qu’est-ce qui est en ce pour gilbert sommaire ► page suivante i en voyant la masse aux a propos d’une beaucoup de merveilles textes mis en ligne en août station 7 : as-tu vu judas 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Article présent dans les rubriques : LIVRE 3 : EFFRACTIONS /

Que reste-t-il de la trame, quand la tapisserie est finie ?

Lorsque Josué eut laissé les derniers échos circonvenir le salle, lorsque les vagues sonores eurent cessé de l’atteindre et que ses nerfs se furent calmés, il considéra l’assemblée et conçut soudain pour elle une tendresse insensée ; il ne l’avait pénétrée que d’elle même, lui renvoyant sa propre image, ses propres forces, ses propos, il s’était gavé de visages à s’en dégoûter, et le mépris ou la haine avaient plus d’une fois traversé son cœur à voir ainsi ce narcissique troupeau tenter de faibles velléités d’intérêt ; il avait reconnu parfois la trace du plaisir sur un visage, jamais de la passion, celle de l’amusement, jamais de l’enthousiasme, celle de la surprise, jamais de l’étonnement, celle de l’anxiété, jamais de l’angoisse ... Secouée de frissons sans profondeur cette femme avait, le temps d’un souffle, rêvé d’aimer l’homme dont la voix, près d’elle, avait murmuré des débris de romance, et le rêve l’avait quittée au mouvement de la tête ; le regard de cette autre avait soudain brillé d’un éclat plus innocent, ses lèvres s’étaient détendues dans un début de sourire sans feinte, le regard s’était fait douceur, elle s’était ressaisie ... Cet homme avait fermé les yeux, une seconde, dans un abandon véritable, une confiance naïve, mais son regard s’en était durci ... Il y avait bien eu ces jeux habituels de la transe ou de l’hystérie : position des épaules et des bras qui libère les mains et leur permet une souplesse d’ailes, tête secouée en cadence, bouche ouverte se crispant comme sous l’effet d’une délicieuse douleur, yeux énergiquement fermés, postures d’extase, plus rares, plus fines, comédie intime que se donne le "connaisseur", roulis d’ivresse grossiers, hébétude au seuil de l’écœurement, comme si l’on se savait, à regret, accroché à son propre corps. Il avait, parfois, plus longuement fixé une image qui le fascinait en raison de sa plus évidente fausseté, et qui le poussait, plus qu’une autre à cesser le spectacle tant elle en démontrait toute la vaine prétention, et c’était pourtant en elle qu’il avait voulu, malgré tout, se trouver des raisons, ou ne serait-ce que la preuve de sa force, ou - vanité pour vanité- une excuse à sa propre fausseté ; il s’en voulait en même temps de l’intérêt morbide que chaque visage lui inspirait, de l’amour qu’il se disait y chercher et qu’il pensait transmettre, du mépris qui l’agitait et qui se mêlait à l’intérêt et à l’amour comme l’une de leurs dimensions nécessaires, ou peut-être comme une mesure de sauvegarde ... Il avait posé sur les écrans des regards chargés de passions douteuses, il avait senti son cœur battre, parfois, à des rythmes impurs, ses mains avaient effleuré les curseurs en des caresses trop retenues pour être indélicates, trop délicates pour briser les résistances néfastes. Les murailles sont faites pour tenir ... 

  et les mots s’envolèrent

 

  pardonne leur, ils ne savent
pas ce qu’ils font

 

  Tu te dis origine et cause de

l’ordre du monde. Aussi comment peux-tu prétendre que j’embrouille ? N’es-tu pas aussi l’ordre de notre confusion ? Tu sais, réponds ! Dis leur, dis leur donc, qui a tout embrouillé quand nous rêvions d’une ville qui ne fût pas forteresse, quand nous parlions pour bâtir, construire, édifier ! Nos mots réglaient nos gestes, nourris de nos gestes ils les nourrissaient, ils étaient pain partagé, aussi doux que le pain, et aussi nécessaires, ni pain sans mots, ni mots sans pain ! Qui a tout embrouillé ? Dis le leur ! Tu le sais ! ...

   Calme-toi, répondait Dieu, Calme-toi

Josué ; tu es trop nerveux, tu ne réfléchis pas assez longtemps...
...

   Il est vrai, dit Josué,

qu’on ne saurait nous ôter les mots de la bouche.

©Editions de l'Amourier, tous droits réservés

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