CHRISTIAN ARTHAUD
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Marc Partouche : Du Criocéris Lilii.
Dans le milieu de l’art, les gens sont semblables à ces larves de coléoptères qui se font un abri de leurs excréments : la larve du Criocéris Lilii, joli petit coléoptère qui vit sur les lys, est un amas répugnant d’ordures dont seule la tête est dégagée pour ronger les feuilles de lis.
Si un peintre à la prétention de montrer, qu’il s’expose au risque d’être regardé ! Il semble que remplir simplement le contrat que nous propose cette évidence est aujourd’hui subversif dans un monde où bien des jeunes peintres raisonnent comme de vieux esprits décrépis.
Jean-Marie Touratier :
Il faut que l’artiste soit, de son vivant, rassuré. Il faut donc qu’on lui dise qu’il est déjà dans l’histoire de l’art. Il y faut des expositions et du texte, pour pouvoir se dire en peignant : « Je suis déjà mort, déjà dans une école, déjà dans une élite, déjà jusqu’à la garde, j’ai d’avant-garde ce qu’il faut pour que ça me garde. »
« Sgraffite », N° 3/4, 1980. Numéro conçu et réalisé par Marc Partouche. « Même si elle n’est pas d’accord avec certaines des opinions exprimées, la revue est entièrement responsable des textes qu’elle publie. »