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THIERRY RENARD

Ma part muette
© Thierry Renard
Publication en ligne : 2 décembre 2021

Clermont-Ferrand, le vendredi 19 novembre 2021 ;
Vénissieux, le dimanche 21 novembre


L’odeur de ce feu-là,
s’en faire un manteau pour l’enfance.

Paola Pigani, La chaise de Van Gogh

On se moque quelquefois de moi par rapport à mon écriture. C’est, sans aucun doute, le lot de chaque auteur. Trop lyrique, pour les uns, ou même un peu trop classique (par les temps qui courent, un honneur), voire un brin naïf. Trop « enfant de la banlieue », employant des formules toutes faites et des expressions populaires, voire vulgaires, pour les autres. Trop conceptuelle (et si !), encore, ou au contraire trop spontanée.

On se moque de moi, et pourtant on me lit fort peu. J’écris comme j’écris, c’est-à-dire comme je peux ou, dans le meilleur des cas, comme je veux, mêlant langage parlé et langue des cimes hautes, langue aussi des orages, des rivières et des forêts...

Langue estivale, surtout, du soleil et de la mer.

Langue, enfin, des villes et des champs.

D’un côté, immeubles, tours, barres, fumées d’usines, citernes, rails et wagons, notamment. De l’autre, grands arbres, champs divers et paysages silencieux.

J’ai passé ma vie ainsi, entre béton et verdure, ferraille et végétal, urbain et rural. La pluralité des mondes et leurs confins m’assignent quelque part à résidence. Je suis presque bien, et chez moi, partout.

Certes, j’ai mes préférences, comme tout le monde. Et elles vont le plus souvent, justement, au bleu du ciel, à la mer amie et à la montagne escarpée.

Plages désertes, sentiers sinueux, tout est là. Tout tient en une seule phrase, presque.

++++

J’ai dans mon ciel de novembre un autre ciel pour le futur. J’ai des tas de rêves en perdition, que je ne parviens pas toujours à rassembler. J’ai une nomenclature dérivée des revers, des échecs et des plus vaines gloires. J’ai, devant moi, un parcours international depuis le premier jour de ma vie. Je ne suis pas encore mort, et c’est miracle. Je vis et je marche en sursis sur la corde raide du temps. J’ai un piège dérobé aux heures mornes, une longue piste, reconnaissable entre toutes. Et je la suis. Je creuse mon trou, ou j’enfonce mon clou.

Je pars et, en même temps, je reste.

Je pars, mais toujours je reviens.

Je vais où mes pas me guident.

Il m’arrive de boire un coup, ou deux, ou trois... Il m’arrive d’être totalement à jeun, sobre et chic. Cela dépend des moments et du stress, et des angoisses liées aux événements...

Il m’arrive de pencher du bon ou du mauvais côté. Il m’arrive, aussi, de me tenir debout et droit dans mes bottes. Je suis un être changeant, comme la plupart des êtres humains sur la terre. Je ne manie avec grâce aucune certitude. Et pourtant je fouille, je fouille, je fouille. Je continue de fouiller.

Ce que je cherche se trouve sûrement quelque part, enfoui en moi.

Et puis j’arpente, à mes heures les plus rétrécies, les terres désolées de la conscience. Elles se confondent avec la vision presque surnaturelle de ces paysages d’automne, en milieu de matinée, entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, où la brume et le soleil se disputent déjà un morceau de jour plus grand qu’eux. Champs et forêts, au bord des villages, tenus immobiles dans un coin de ma pensée.

++++

Naguère, c’est durant ce trajet, en train je crois, qu’une relecture de quelques-unes des pages d’Arthur Rimbaud m’a foudroyé sur place en me sautant aux yeux. Sensibilité ou sensiblerie ? On ne se refait pas.

L’anecdote est singulière. Et je me la remémore chaque fois que je retrouve la voie terrestre qui sépare les deux villes ici citées. Aube naissante et brume matinale sont aussi deux des formules qu’également souvent je fréquente quand le temps s’y prête et que mon humeur se tourne tout naturellement vers la nostalgie d’un passé que je réveille avec les mots de la tribu.

La vie nous attend toujours, au détour d’un vers ou d’une phrase. Et la vie nous surprend, avec sa kyrielle d’imprévus et ses rêves toujours à explorer. L’automne n’est certes pas ma saison de prédilection, mais elle offre des perspectives riches de conséquences. On n’échappe pas à sa destinée, même si heureusement, grâce à la « pensée poétique du monde », on parvient quelquefois à la bousculer. La chahuter, véritablement.

++++

Maintenant assis sur un banc, place Jean-Jaurès à Saint-Étienne, et attendant celles qui devraient bientôt arriver et me rejoindre pour le déjeuner, femme et fille, je revisite ma mémoire et toutes les années écoulées. Je m’interroge par rapport aux risques pris et aux actions accomplies. Tout ce que j’ai fait, jusqu’à aujourd’hui, l’a été en faveur du théâtre et de la poésie. Je place ces deux formes d’expression artistique très haut dans mon ciel. Avec, encore, la musique, la peinture, le cinéma et la photographie.

Au fond, c’est l’art dans son entier que je mets en première ligne. Ce qui n’empêche ni l’amour ni l’amitié, bien au contraire. L’amitié du monde tient forcément dans la fraternité du poème.

Il y a sûrement, là, une grande affaire de générosité et d’abandon plus qu’une simple affaire de savoir et d’intelligence. Je n’ai jamais su vivre autrement. C’est ce qui explique, et exige, chez moi (comme chez d’autres) excès et sacrifices, voire dépassement.

Le dépassement de soi est une solution pour vivre plus et, espérons-le, pour vivre mieux. Et cela ne va pas sans tourments, sans prise de risque. Mais cela favorise l’émotion et ouvre des voies restées inexplorées. Il y a une part de mystère en chacun de nous, et nous ne pouvons pas la laisser s’étouffer, et disparaître pour de bon. Cette part secrète redonne, elle aussi, tout son sens à notre existence précaire.

L’éternité se cache dans chaque poème, j’en suis désormais convaincu.

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