RAPHAËL MONTICELLI
Max Charvolen a retrouvé dans ses archives ce travail du début des années 90. Nous l’avions tous deux oublié.. Nous sont revenues les circonstances, la figure des amis autour de la table... Mais pas la date exacte...
"A Cannes, propos de table 1990, dans le cadre d’un atelier d’écriture improvisé par R. Monticelli,
M.Charvolen et participants aux écrits, table : 166 x 228 cm, tiroir : 134 x 131 cm "
Improvisé, l’atelier le fut, parce que nous étions dans une réunion amicale sans objectif artistique particulier. .
La conversation a porté sur les activités des uns et des autres. Et nous en sommes arrivés à parler des ateliers d’écriture, de leur logique, de ce que supposait le fait que l’écriture pût faire l’objet d’un « atelier » au sens quasiment « ouvrier » du terme.
J’étais alors, encore plus qu’aujourd’hui, intéressé par la façon dont le travail sur l’écriture pouvait se servir de matériaux divers, non seulement le lexique, les listes, les recherches en étymologie, le recours aux citations et aux textes du patrimoine, mais aussi sur la banalité de nos propos. C’est d’ailleurs dans la même veine que s’inscrit le texte Les banalités de nos conversations sur des sculptures de Monique Thibaudin et avec un traitement musical de Gilbert Trem.
La mise en application fut rapide : inscrire sur la table autour de laquelle nous nous tenions, la banalité des choses et de nos propos pour en faire travail commun...
Voici donc la table :
et voici le tiroir