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MICHEL BUTOR

IV. Paris fantôme
© Michel Butor

LES ATELIERS DE PICASSO

Publication en ligne : 3 janvier 2021
Artiste(s) : Picasso

Paris fantôme
11 Boulevard de Clichy
1909-1912
Fernande Olivier, Marcelle Humbert (Eva ma jolie) (1911-1915)


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Le cristal des fuites

Et l’oncle Dédale architecte lui-même était incapable de sortir de sa propre construction, et je l’ai laissé une fois se perdre dans la volée d’un de ces escaliers qu’il avait conçus pour égarer son neveu, et depuis, maintes fois, je l’ai surpris à tâtonner tandis que ses plaintes se répercutaient sous les voûtes.

Le problème de la lumière

On est donc revenu à Paris en y ramenant toutes les toiles peintes pendant le séjour catalan. Cette fois c’est pour s’installer mieux. On garde les deux ateliers du bateau-lavoir pour y entreposer ce que l’on a conservé de la peinture de l’enfance, de la peinture du premier séjour parisien, de la peinture de la période bleue, les sculptures et tentures africaines. On a maintenant un atelier exposé au nord avec vue sur les toits et appartement exposé au sud pour capter les moindres rayons du soleil parisien au-dessus des arbres d’une cour.

Dans la jungle des villes

Arlequin déménage.

On dessine, on n’arrête pas de dessiner. Il pleut. On se souvient non seulement de Malaga mais de Horta de Hebro. C’était la gêne et la corde raide ; maintenant c’est la notoriété. C’était l’attente et l’inquiétude ; maintenant, c’est le souci. C’est un appartement à la bourgeoise avec des moulures sur les murs, des miroirs au-dessus des cheminées. Il y a même des domestiques. On ouvre un grenier. Voici des pichets. C’est une solitude un peu luxueuse. On retrouve les amis pour qu’ils vous aident à vous y enfoncer.

Lorsque j’ai raconté tout cela à notre père, juste avant son embarquement, je l’ai vu sourire dans sa barbe et se pourlécher les babines, et ses naseaux à lui n’étaient pas tout à fait humains, et il cachait soigneusement ses tempes sous une énorme tiare.

A quoi pense-t-on ? Des jeux dans les échafaudages. On fête ses trente ans. On se souvient de La Corogne et de Barcelone. On se souvient du premier atelier parisien et du bateau-lavoir. C’était non seulement la pauvreté, mais la misère ; c’est encore l’exil et la nostalgie. Les parents ont offert un joli meuble italien en marqueterie. On retrouve Apollinaire et Max Jacob, Braque et Juan Gris, et aussi les modèles de Montmartre.

Arlequin fait les 400 coups.

Voici des bouteilles aux formes bizarres, des chromos encadrés de paille, des verres taillés dont un choisi pour l’intensité de son bleu, des morceaux de tapisserie anciennes, Aubusson ou Beauvais, des guitares et mandolines, des clarinettes et accordéons, de nouvelles sculptures africaines, des bracelets d’ivoire. Voici des chaises. On se souvient des demoiselles de la rue d’Avignon.

L’oncle Dédale peuplait sa solitude en multipliant les statues qu’il essayait de doter de mouvement comme il l’avait si bien réussi pour les grilles et même les pierres des murs. Et ces simulacres se promenaient parmi les meubles et les serviteurs, ayant toujours l’air de chercher l’issue.

Il y a une bouteille sur une table. On trempe sa brosse dans le brun. On peint. Il est un peu plus facile maintenant de vendre des tableaux ; raison de plus pour en garder. Il y a des pigeons dans une cage.

Arlequin s’enflamme.

Fernande est encore là, mais un jour elle a rencontré chez les Stein, Eva, l’amie de Louis Marcoussis, qui s’appelle en réalité Marcelle Humbert, et voilà qu’on se trouve ému, qu’on se met à fredonner en pensant à elle : “O Manon, ma jolie, mon coeur te dit bonjour”, et que bientôt le passage d’Eva beaucoup plus calme, beaucoup plus tendre, remplace celui de Fernande dans l’atelier. Voici des guitares. Cela fait partie de la vie d’un peintre.

Veuf depuis des années, il reportait toute son affection sur son fils, car il évitait mon frère comme s’il avait eu à son égard quelque chose à se reprocher ; je ne les ai jamais rencontrés ensemble. Et ce jeune Icare, notre cousin, dès qu’il passait quelque nuage, s’enivrait à le regarder ; et il tissait de merveilleux filets pour attraper les oiseaux dont il étudiait le vol dans de grandes cages, et quand ils étaient morts, tous les détails de leur anatomie. On sait comment s’est terminée sa tentative.

LES ATELIERS DE PICASSO

1881 - 1901 - Espagne ►

1901-1902 - 130 ter bd de Clichy, Paris ►

1904-1909 - 13 Place Émile Goudeau, Montmartre, Paris ►

été 1909 - Horta de Hebro, Espagne ►

1909-1912 - 11, bd de Clichy, Paris ►

été 1912 - Sorgues ►

1912-1913 - 242, bd Raspail ►

1913 -1916 - 5bis rue Schoelcher ►

1918 -1942 - 22 rue de la Boétie ►

1946 - Château Grimaldi, Antibes ►

1948-1962 - Vallauris, Cannes, Aix-en-Provence ►

1961-1973, Notre Dame de Vie, Mougins►

LES PHOTOGRAPHES QUI FIGURENT DANS CET OUVRAGE DE MICHEL BUTOR

La liste des photographes►

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