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RAPHAËL MONTICELLI

Sur Jean François Dubreuil
Publication en ligne : 3 janvier 2021
Artiste(s) : Dubreuil

Article paru dans le Patriote du 20 avril 1979


Qui d’entre nous n’a pas été sensible, à la lecture d’un journal, d’un tract, d’une affiche ou d’un livre, aux qualités de présentation, de mise en page, à la plus ou moins grande clarté de la présentation du texte ? On pourrait même imaginer que, le sens de ces textes étant perdu, des amateurs d’art du XXXème ou XLème siècle rechercheront ces papiers aux curieuses, incompréhensibles et plus ou moins belles compositions. De la même façon que nous trouvons belles- sans en comprendre le sens- les calligraphies chinoises ou arabes ; de la même façon que nous admirons, sans parvenir à les lire, les manuscrits médiévaux ou les hiéroglyphes égyptiens...

C’est cette réalité de la valeur plastique des textes qui sert de prétexte à la peinture de Jean François Dubreuil. Mais Dubreuil n’admire pas une composition ou une mise en page, il ne porte sur elles aucun jugement de valeur quel qu’il soit : il transforme le rapport de peintre qu’il entretient quotidiennement aux journaux d’information en objet de peinture, en toile peinte par un minutieux système de correspondances entre un article et ses renvois à d’intérieur du journal et une couleur, il reporte sur la toile la structure d’un quotidien

Le courrier de l'Est, n° 243, du 13 octobre 2007 (qvh1)

Il convient de faire ici un certain nombre de remarques : d’abord que Dubreuil s’inscrit pleinement dans les développements actuels sur le rapport au(x) texte(s) : de plus en plus l’artiste, l’écrivain, sont sensibles à la langue réalisée dans le texte et le réalisant ; depuis les poèmes qui se bornent à reproduire les conversations entendues (et ça remonte quand même aux début de ce siècle) jusqu’à l’inclusion dans un roman ou un poème d’articles de journaux, de phrases publicitaire etc... c’est tout un aspect du rapport de l’écrivain à la langue réalisée dans les productions d’autrui qui prend de plus en plus de place dans la littérature d aujourd’hui et qui n’avait d’autre exemple, dans la littérature du passé, que les citations, les exergues, ou certaines répliques de théâtre.

Cette première remarque en appelle aussitôt une autre : c’est que Dubreuil n’utilise pas le texte comme tel : il lui fait subir une transformation radicale, puisqu’il le perd comme texte et que, sur ses toiles, il ne reporte que des couleurs, et que le texte qu’il efface appartient toujours au même type : le texte d’information. En cela l’attitude de départ de Dubreuil gagne en or1ginalité, et en ambigüité. Originale elle l’est par le fait que -au sens propre-
il subvertit, détruit l’information prétexte. Ambigüe elle l’est par le fait que l’œuvre peinte ainsi réalisée peut fort bien se passer -pour le spectateur- du recours au prétexte. Il est vrai que, du coup, le spectateur perdrait ce qui fait le mouvement de l’œuvre de Dubreuil : ce rapport à la fois concret et mythique à la feuille d’information ; et il figerait une œuvre en
train de se faire.

Q 4

De là naît une deuxième remarque : si l’ambigüité, la subtile contradiction entre le prétexte et la toile, prend, à mes yeux, autant d’importance c est qu’elle est accentuée par l’attention que Dubreuil accorde à la réalisation purement plastique. Une critique ouverte des journaux d’information serait moins ambigüe, mais elle ne nécessiterait aucun traitement pictural particulier ; une analyse sociologique des rapports entre la Une et les pages intérieures des journaux en fonction de leur idéologie ou de leur cible ne produirait pas non plus ce type d’ambigüité. Le prétexte et la règle du jeu étant en place (la feuille d’information et les couleurs une fois choisies) la peinture se met en œuvre, méticuleuse acharnée, sans bavure : de couche de peinture en couche de peinture, de fignolage en fignolage, l’artiste parvient à l’objet parfait de son rapport au prétexte. Et cela encore appelle quelques commentaires :
d’abord concernant la composition ; elle est pensée et réalisée comme parfaitement extérieure au peintre, naissant d’objets extérieurs à lui, extérieurs à la peinture et qui sont des objets de langue. Les rapports colorés sont eux-mêmes dictés non par un contact personnel, lyrique ou sentimental à la couleur, mais par les exigences de la composition, de même les dessins produits à la limite des zones diversement colorées. Apparent recul de l’artiste, apparente distance qu’il met entre lui-même et les objets qu’il crée : c’est au moment où il semble le plus s’effacer -parce qu’il le veut- qu’il enseigne le plus : les phénomènes de la peinture sont présentés par Dubreuil dans l’incontournable relation entre celui qui peint et les autres qui parlent. Et je ne peux m’empêcher de penser à cet autre prétexte, l’un des plus créateurs de la peinture contemporaine, choisi par Mondrian : l’arbre dont la représentation de moins en moins figurative prélude, en ce siècle, à l’un des courants de l’abstraction. Le rapprochement est-il possible ? Ou m’est-il dicté par la préface d’Arden Quin :
"C’est presque sûr : l’Information était déjà inscrite dans les feuilles de l’arbre premier. La main qui aujourd’hui feuillette cherche le fruit ; répète à des millions d’années de distance le geste de l’ancêtre arboricole. L’illustration est dans la feuille, elle en est la nervure Ainsi Plante et Livre . Et reproduction, métamorphose qui tient de l’acte plastique. Lumière qui est couleur."

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