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Article présent dans les rubriques : L’ALAMBIC DES FORMES /

MICHEL BUTOR

III.- Le Pays des Ombres
© Michel Butor

LES ATELIERS DE PICASSO

Publication en ligne : 19 décembre 2020
Artiste(s) : Picasso

Le pays des ombres
Horta de Hebro
été 1909
Fernande Olivier


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La danse des cornes

     Notre père nous avait dit adieu au cours d’une cérémonie touchante, et satisfait, des premières figures qu’il avait peintes dans les linéaments de son palais futur, il lui avait fait don de ses propres pinceaux.

     Le banc du tourneur

     On est revenu au pays. Mais pas pour longtemps. On le voit autrement. Ce sont des vacances. On dessine, on n’arrête pas de dessiner. Il est bien entendu que ce sont des vacances. Une plongée pour mieux repartir, une grande respiration d’enfance pour se renforcer, pouvoir s’enfoncer plus loin dans sa solitude. Il fait beau, il fait si beau ici.

        L’horizon

        Arlequin au pays.

     Mais on reviendra à Montmartre. C’est la nostalgie de la pauvreté de Montmartre. On se souvient du bateau-lavoir où il faisait si froid l’hiver et si chaud l’été. C’était la misère et l’exil. Ici pas besoin de fermer la porte. Il fait chaud, mais c’est la chaleur accueillante du grand air. On souvient de Malaga, de ses arènes. On ouvre un grenier. Voici de l’osier. C’était la gêne ; maintenant, c’est la corde raide.

     Et pourtant ce n’étaient plus tellement des doubles haches qu’il peignait alors, mais plutôt des cornes qui ressemblaient parfois à des serpents.

     Que fait-on ? Les amis parisiens vous manquent. On revoit quelques amis catalans. Mais surtout il y a les gens du village, ses femmes qui pourraient toutes servir de modèles mais qui se dérobent comme celles de La Corogne se dérobaient dans votre enfance. C’était l’attente ; maintenant, c’est l’inquiétude. Ici les montagnes découpent l’horizon comme avec une paire de ciseaux. On se souvient des toits de Paris. On a découvert Matisse. On a été obligé de laisser dans l’ancien atelier les toiles conservées, les sculptures africaines et océaniennes, les tentures, tout le bric-à-brac dont les peintres ont besoin. On les retrouvera. La lumière transforme ici le moindre objet dans son ancestrale simplicité.

        Arlequin danse la sardane.

     On retrouve ses parents. Autrefois c’étaient eux qui vous promenaient ; maintenant on leur fait voir ce qu’ils ignorent de leur ville. C’est qu’on la voit avec les yeux d’un parisien, avec des yeux où passent toutes les peintures parisiennes. Fernande est là. Elle fait la liaison. Avec elle on peut parler des marchands et des peintres, des modèles et des bistrots. Cézanne voulait faire du Poussin d’après nature. Ici la nature est déjà du Cézanne ; on ne peut donc faire que de la nature d’après Cézanne. On rapportera des modèles à Paris, des modèles de cylindres et de cônes, des modèles de signes alphabétiques pour passer la nature aux rayons x, la faire pivoter sous la lumière et dans la lumière. Voici des feuilles. On rapportera à Montmartre des yeux transformés en cristaux.

     La nostalgie du voyage s’était alors emparée de lui qui depuis quelques années déjà, ne parvenait plus à sortir de ce palais proliférant dont il me découvrait toujours des régions nouvelles, sans en quitter jamais le coeur, moi seule ayant le fil pour échapper.

     Il y a une bouteille sur une table. On trempe sa brosse dans l’ocre. On peint une Femme nue dans un fauteuil, un Buste de femme devant une nature morte, un Torse de femme aux bras croisés. Ce ne sont pas précisément des portraits, mais on y reconnait quand même Fernande. Il y a des tableaux que l’on vend, si on y arrive, et d’autres que l’on garde.

        Arlequin photographe.

     Il y a des pigeons dehors. Et il y aurait bien une tentation à rester quand même par ici, à s’enfoncer dans la solitude d’ici, mais il faut retourner à Paris, regarder les modèles et les oeuvres des autres peintres, deviner ce que disent les poètes même sans avoir l’air de les écouter. Voici du plâtre. Cela fait partie de la vie d’un peintre.

     Ce que mon père savait bien, qui se fiait à moi pour le guider avec tout le reste de la famille et les amis, mais qui n’avait pas même eu besoin de me dire de ne pas montrer l’issue à ce frère qui s’était endormi comme une masse sous le vin des félicitations, et dont l’habit d’Arlequin me semblait maintenant composé non plus de velours et de soie, mais de lames tranchantes et de crocs et de cornes.

LES ATELIERS DE PICASSO

1881 - 1901 - Espagne ►

1901-1902 - 130 ter bd de Clichy, Paris ►

1904-1909 - 13 Place Émile Goudeau, Montmartre, Paris ►

été 1909 - Horta de Hebro, Espagne ►

1909-1912 - 11, bd de Clichy, Paris ►

été 1912 - Sorgues ►

1912-1913 - 242, bd Raspail ►

1913 -1916 - 5bis rue Schoelcher ►

1918 -1942 - 22 rue de la Boétie ►

1946 - Château Grimaldi, Antibes ►

1948-1962 - Vallauris, Cannes, Aix-en-Provence ►

1961-1973, Notre Dame de Vie, Mougins►

LES PHOTOGRAPHES QUI FIGURENT DANS CET OUVRAGE DE MICHEL BUTOR

La liste des photographes►

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