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PASCAL GIOVANNETTI

Le slam ? Une ruse de Sioux.
© Pascal Giovannetti
Publication en ligne : 5 décembre 2020

Ce texte a été diffusé sur facebook en novembre 2020. Renseignements pris, il l’avait été dès novembre 2019 sur le site Le recours au poème https://www.recoursaupoeme.fr/pasca....


Le Slam ? Une ruse de sioux. Pour amener les gens à la poésie. Une organisation. Et non un style ! On est Slameur juste le temps d’une Scène-Slam.
Ces éléments méritent d’être précisés. Et, je vais les développer à travers mon expérience.
J’ai rencontré le « Slam » en août 2000. Festival des Arts de la rue. Aurillac.
A Clans (Alpes-Maritimes), nous inaugurions la Nuit du conte. Ludmila (ma femme), Daniel Laugier (guitariste) et moi avions présenté un spectacle intitulé « In vino veritas ». Nous avions reçu proposition de le présenter à Aurillac quelques semaines plus tard. Nous prîmes route vers le Cantal. Le spectacle, nous l’avons présenté plusieurs fois durant deux ans. Pérégrinant dedans Aurillac, à l’écoute de spectacles aussi bons les uns que les autres, j’atterris sur une place ou des poètes disent leur texte. Je suis fasciné. A un point tel que l’organisateur (Pilote le Hot en l’occurrence) me pointe du doigt, pensant que je voulais participer. Je n’avis rien à dire n’ayant rien écrit depuis longtemps. Nous retournons à Aurillac l’année d’après. Je suis à la recherche de cette scène de poésie. Je la trouve. Un carrefour en face d’une pharmacie qui prête l’électricité pour la sono. J’écoute et ne dis rien. Retour à Clans. En tant que Cannois, je reviens régulièrement à Cannes ; J’y fréquente « Le Petit Carlton » nouvelle mouture en face de la gare. l a succédé au Petit Carlton historique, rue d’Antibes, qui était le rendez vous des festivaliers, acteurs, réalisateurs, producteurs et autres. Les nuits étaient longues. Le cinéma nous imprégnait. Thierry, un des serveurs, quand le bar a fermé, a racheté le nom et s’est installé en face de la gare de Cannes ? Soirée musique avec les Naïfs, Jimmy Clayton… (enterré au carré des indigents, cimetière de Cannes). On avait financé une plaque de marbre pour le retrouver. Soirées cartomancie. Jeu de Go. Et soirée philo auxquelles je participe. L’organisatrice (une ancienne permanente de la CFDT, passée des verts au MODEM et devenue adjointe de l’environnement du député maire (UMP) qui avait proposé que la peine de mort fût rétablie). Mais je m’égare. Toujours est-il qu’elle organise une Scène Slam. Je me pointe Au Petit Carlton.
Et qui est là ? Ce type vu à Aurillac, Pilote le Hot. Nous sympathisons et je décide d’organiser des « Scènes Slam » en lien avec la FFDSP (Fédération Française de Slam Poésie) et Pilote le Hot. C’est ainsi que tout a commencé. Une Scène-Slam qui respecte les règles du Slam : pas de musique, pas d’accessoires, pas de mise en scène, pas plus de trois minutes, un seul poème à la fois, tous les styles sont permis. Car ce qui compte c’est le fond et non l’artificialité d’une performance trop souvent démagogique. La Scène-Slam de Cannes dure deux ans. Nous participons au Grand Slam National au Lieu Unique de Nantes et à la Maison de la culture 93 de Bobigny. Nous faisons partie des 20 Scènes-slam de France. Nous participons à la Coupe du monde de Poésie. Puis après c’est Belleville. Cannes s’exporte à Nice. Cave Romagnan. Chez Manu. Nous prenons la relève et participons pendant plusieurs années au Grand Slam National. Nous nous inscrivons dans le mouvement international du Slam. Initié par Marc Smith que j’ai rencontré deux fois. Inventeur du Slam, il voulait rendre vivante la poésie. Il décide de créer une nouvelle organisation : le Slam. En français, tournoi. Une compétition pour que le public réagisse et ne pique pas du nez. Il décide d’organiser cela à la manière d’une compétition, d’un match qui se joue dans tout type de lieu (rue, bar, ring …) Il rédige les « Chicago‘s Rules ». Un jury est tiré au sort dans le public. Il décidera du meilleur poète. Le premier Grand Slam national américain a eu lieu à Albuquerque aux USA. C’est Saul WILLIAMS (un rappeur) qui l’a gagné. Depuis le Slam s’est structuré. Une vingtaine de pays organise un Grand Slam National. Compétition dans les règles de l’art. Classement par équipe, classement individuel. Celui qui gagne dans son pays participe à la Coupe du monde de Poésie (avec toujours les mêmes règles) Je me souviens d’une poétesse américaine ; sourde et muette. Elle a dit son poème en langue des signes. Comme à l’opéra c’était surtitré. A la Bellevilloise, il régnait un silence. Nous avons entendu des poètes du monde entier. Voilà, Pour moi, le « Slam » c’est cela. Une organisation qui permet la rencontre entre poètes, poésie et public. Pour un spectacle vivant. Quels que soient les poètes et leurs styles. Le « Slam » n’est pas un style ; L’on est slameur dès lors que l’on participe à une Scène-Slam (tournoi ou scène ouverte) En dehors, l’on est un poète avec son style. Certes, des façons de déclamer peuvent amener à créer un certain académisme. Slamer n’existe que dans la langue française ou l’on remplace « Slam » par « poésie ». La forme l’emportant sur le fond. Sans oublier que si compétition il y a, il vaut mieux une « poésie » qui flatte l’auditoire qu’une poésie exigeante. Suivez mon regard : un poète à la belle voix grave et sa béquille. Qui plait aux grand-mères et aux jeunes filles. Show-biz, storytelling. Néanmoins, le Slam à une fonction populaire : démocratiser la poésie, lui permettre de sortir des cénacles, des boudoirs « poètes à écharpe et chapeau ». Lors d’une Scène-Slam tout le monde est à égalité. Le débutant, la mémé poétisant ses vacances en Camargue, le performeur, l’improvisateur, le jeune rappeur étonné qu’on l’écoute et qu’on l’accueille, la jeune collégienne qui récite du Prévert, l’institutrice du Maurice Carême (forcément). Et tous les gens qui décident de sauter le pas. Prendre la parole. Une parole décidée parce qu’il est question de qualité. Sans jugement. On s’écoute, on s’applaudit. L’on respecte les règles pour éviter que les ego-surdimensionnés ne surdimensionnent. Et les poètes qui se la pètent ne viennent généralement qu’une fois. Vexés d’être traités comme les autres. Le Slam a connu quelques attaques. Notamment Jacques Roubaud dans un article incompréhensible du Monde diplomatique. J’y avais répondu et le Diplo avait publié un extrait de ma réponse (texte et réponse disponible sur demande). L’édition 2018 des Cahiers d’Eucharis a publié, sous la plume de Patricia DAO, un très bel article sur le Slam à la cave Romagnan (Nice). Jean-Michel ESPITALLIER, dans son livre « Caisse à outils : un panorama de la poésie française aujourd’hui, Editions Pocket », consacre un article au Slam et il cite les propos d’une slammeuse américaine quant à la notion de compétition, les mêmes propos que les miens. La compétition dénature la qualité de la poésie proposée. Il y aussi « Au Cœur du Slam, Grand Corps Malade et les Nouveaux Poètes », Héloïse GUAY DE BELLISSEN, éditions du Rocher.
J’ai aussi vu passer un livre (« Slam, une poétique », Camille VORGER, Les Belles Lettres). Aussi, un article d’un journaliste stagiaire (google Pascal Giovannetti …).
Le Slam s’installe dans le temps et c’est une bonne chose. Avec des retours cycliques. Une fois de plus l’idée est que c’est la poésie qui prime. Toute forme de poésie. Chaque Scène-Slam a sa couleur, sa pâte, sa façon de fonctionner. S’il peut être fédéré (je pense à la FFDSP), c’est tant mieux pour la convergence internationale de la poésie.
Pendant près de dix ans, j’ai été très heureux d’être le « Slammaster » participant au Grand Slam National de France et d’être à l’écoute de la Coupe Internationale Poésie (Grands moments). Peut-être les années 2019-2020 annonceront le retour d’une équipe de la cave Romagnan. J’y réfléchis. En attendant vous qui lisez cet article, sachez que vous avez le droit d’organiser une Scène-Slam là où bon vous semble. Pour que vive la poésie.

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