BRIBES EN LIGNE
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sommaire ► page suivante huit c’est encore à écrire comme on se sommaire ► page suivante le chêne de dodonne (i) derniers vers sun destre un texte que j’ai pour accéder au texte, en introduction à la musique est le parfum de je rêve aux gorges Être tout entier la flamme la mort, l’ultime port, c’est seulement au       fleurett textes mis en ligne en dimanche 18 avril 2010 nous j’ai parlé s’ouvre la un besoin de couper comme de jamais si entêtanteeurydice les lettres ou les chiffres ouverture d’une vers la première présentation du projet et       retourn& quelques autres une il faut dire les antoine simon 9 page d’accueil de       le long cliquer sur le titre pour cliquer sur l’icône page suivante ► page dernier vers aoi viallat © le château de     sur la pente preambule – ut pictura À perte de vue, la houle des clers est li jurz et li  la toile couvre les page suivante ► page se reprendre. creuser son       ( si tu es étudiant en       à textes mis en ligne en a la libération, les à cri et à iii sur l’eau a) au grÉ 1     pour quelques photos       dans le une errance de l’éclair me dure, laudatu sii, mi signore, page précédente le café paroles de chaman tu station 5 : comment       aujourd à la mémoire de christian textes mis en ligne en mai siglent a fort e nagent e dans le patriote du 16 mars  la lancinante les plus terribles l’instant, celui qui ne       la très malheureux...       bonheu page précédente retour à creuser de la langue, outil la gaucherie à vivre, dernier vers aoi commençons donc par dernier vers aoi aller à la liste des auteurs retour au pdf sui generis écoute, josué, d’abord un curieux       st dernier vers aoi le numéro exceptionnel de       sur le       m’ ma mémoire ne peut me rare moment de bonheur,       dans le exposition de la série vers la lettre ouverte au 19 mars 2022, savigny sur aller à la bribe i au le grand combat : nous avons affaire à de textes mis en ligne en juin il y a tant de saints sur aller vers bribes, livres 1 sommaire des fête du livre la galerie chave qui lu le choeur des femmes de petit souvenir quando me ne so itu pe rafale n° 12 où       bonheur préparer le ciel i Éphémère du 22 juillet à textes mis en ligne en       dans essai de nécrologie, antoine simon 26       sur le de proche en proche tous suite de       le sauvage et fuyant comme et si tu dois apprendre à dernier vers aoi  avec « a la ouvrir f.a.t.a. i ► le page suivante ► christ a dans l’effilé de page d’accueil de dans le pain brisé son c’était une très jeune les grands       au soir aller au texte nous sommes je crie la rue mue douleur il arriva que à bernadette   encore une rêve, cauchemar, aller à la liste des auteurs quel ennui, mortel pour       le vent vertige. une distance       à comme une suite de "si elle est deux ce travail vous est       le ciel pour hélène dubois 1) antoine simon 21 quand on arrive de new-york le travail de bernard le plus insupportable chez page suivante ► page la vie humble chez les       &nbs rafale 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JEAN CLAUDE HUBI

Den Haag
© Jean-Claude Hubi
Publication en ligne : 8 août 2020

Localisation : 40° 26’ 46" N - 79° 58’ 56" W


Du Maurithuis par Scheveningseweg glisse dans un lisse silence le tram étroit qui mène à Scheveningen. Il est accompagné d’une nuée de grands vélos noirs ; les bataves rejoignent, après le travail, leurs maisons de briques aux fenêtres nues par lesquelles on voit briller des cuivres et somnoler des chats heureux.
C’est l’heure calme et douce où la fraîcheur s’établit. Sous les arbres sombres qui précèdent la longue dune la rue déroule son ruban luisant de dodus pavés. Bientôt ce sera la mer, grise et bruissante, au long de laquelle marchent lentement des couples emmitouflés avec chien, des sportifs essoufflés courent, quelques curieux flânent. Dans le ciel lavé comme le carrelage d’une cuisine hollandaise une troupe pressée de petits nuages blancs se hâte vers l’horizon.

Au centre de la ville quelques Vermeer vénérés vieillissent paisiblement près des plus beaux Rembrandt dans une demeure aux odorants parquets cirés. On a couvert d’une verrière la salle du sous-sol où de méticuleux restaurateurs réparent point à point le petit pan de mur jaune ; ils travaillent sous l’œil intéressé des passants qui s’arrêtent un instant pour admirer cet hommage que se rend à elle-même, dans le sujet du tableau, dans la précision de son ordonnancement et dans le soin porté à son entretien, l’industrieuse nation.

Près de Smitsplein on longe les canaux sombres à l’eau lente dont de grands goélands blancs et des hérons pointus guettent la surface d’un air faussement endormi. On s’arrête à un café ombragé où l’on accède par quelques marches, pour manger un savoureux hareng gras et brillant en buvant une bière transparente.

Si l’on préfère un restaurant plus chic on peut aller sur le Buitenhof, et ensuite flâner sur l’étroite Noordeinde, longue rue piétonne où se presse une foule serrée. Au sud se rassemblent surtout des commerces domestiques, des bazars, des grandes surfaces alimentaires, des magasins de disques populaires ; puis peu à peu ils laissent place à des boutiques de vêtements jeunes, de vieux livres, d’antiquités. Partout les devantures des bijoutiers ruissellent d’or ; mais elles sont plus nombreuses et plus riches quand on approche de la "Vieille Maison", le palais de la veuve de Guillaume le Taciturne face auquel on a édifié la statue de celui-ci. La rue se termine par un pont qui franchit le canal de Mauritskade.

A ce croisement des voies de trams, des rues et des canaux on peut entrer dans le hall mystérieux du panorama Mesdag. On chemine par un bref souterrain et, ayant gravi un minuscule escalier, on émerge à quelques kilomètres après un foudroyant voyage dans l’espace et dans le temps. Sous le plein soleil d’une après-midi d’été, un peu plus loin que l’étendue de sable parsemée de cordages et de débris marins, se dressent des bâtiments disparus et l’ample houle de dunes oubliées. La raison vacille un instant, puis on comprend que ce petit peuple qui sait se taire pour prospérer a réussi, à l’insu de tous, à arrêter le temps.

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