Rafale N° 2
Descente du talus sableux continué d’une dune
… un long frisson …
Comme la durée d’une vie en somme.
Le vent plaque l’écharpe sur le visage.
Webaashi.
Plus rien à voir mais à entendre : mugir les vagues et geindre la glace accrochée en long stalactites le long des pontons.
Un concert d’orgues naturels est offert qui résonne dans les os sans tout à fait glacer les sangs.
Il faut des nerfs solides. Il faut se vivre harpe.
Le vent sait jouer de moi quand mes doigts recroquevillés dans les gants
se refusent à bouger.