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BEATRICE MACHET

Petites proses sur Terre battue
© Béatrice Machet

jeu set et match

Publication en ligne : 6 octobre 2016

PETITES PROSES SUR TERRE BATTUE

First service

Comme si. Le silence. Indoor mais le bruissement léger. Des ailes égarées contre une vitre. Une farce de la vie. Un écran muet. Un canapé. L’un dort et l’autre regarde. Balle de jeu remportée au filet.
Les fenêtres. Est-ce une question de forme ou d’ouverture ou de séparation. Comme si. Il dort. Elle a sa valise prête et remet son départ à la décision du match. Tie break.
Table basse. Deux verres vides et la bouteille de jus de fruit. Un bouquet de lilas. Le temps des jonquilles est fini. Passer du jaune au violet. Un exercice d’arc-en-ciel. L’orage aura éclaté après avoir grondé longtemps. Ace.
Il dort. Les ailes au repos les pattes sur le papier. Je ne sais pas si je reviendrai jamais.
Service gagnant doublé du smatch de la tapette. Silence pour de vrai.

*

Pollution lumineuse. Effet kaléidoscope. Il ne dort plus. Ça se bouscule dans son esprit. L’effort de focalisation des images dépasse la faculté de sa rétine. Neige sur l’écran muet. Ambiance hivernale dedans comme dehors. On cherche des reflets et oui ça clignote pour déposer comme si des strates.
Un givre de contradiction. « Où est-elle » perce la conscience. Des bras manquent à cet endroit. Un chant serait bienvenu. Est-ce que l’oubli est un silence ? Est-ce qu’il fait silence. Ni ailes ni pattes désormais pour en témoigner.
La nuit. On dit qu’elle se poursuit. Comme si un trajet un itinéraire à parcourir comme si le matin était un point sur une carte. Brouillage des pistes. Retour raté. Out.

*

Du déchet des revers. Lifté kické à plat. La violence ne remplit pas le vide. Rien à saisir plus rien ni personne à frapper. Le coup est parti sans qu’il ait pu lire sans qu’il l’ait vu venir. Du regret à bas bruit. Voix basse le chuchotis des interrogations et des excuses. Faux rythme dans l’informe nocturne. Dans l’idéal il faudrait oublier et s’offrir une nouvelle chance comme si l’idéal était une option possible et qu’on puisse y accéder par un dedans. N’est qu’une surface miroir de l’imagination comme une vitre au-dessus de la ville comme l’œil dans la tombe comme si. Passing-shot.
Reprise de volée.
Est-il fâché avec sa première balle ? Il claque des dents. A l’usure et dans le filet.

*

Second serve.

Du privatif dans l’air agresse les poumons. Réaction en chaîne du choc à l’urgence. Dire affolé dire étouffé ne rend pas l’immobilité. Ce dont se nourrit l’œil ignorant sauf des surfaces. Les présences au-delà accomplissent l’invisible. LET.
Au-dedans l’insistance étrange du souffle malgré. Tentation de fuite à verser au négatif tandis que pour toujours remonte son fil jusqu’à l’enfance. Est-ce que ça révèle un cliché ? Si tu dis pour toujours est-ce que tu vis encore ? Si tu l’annonces est-ce que ça promet ? Et si pour toujours alors quoi aurait précédé ? Amorti.

*

Le privatif dans l’air. Ce dont est fait le commencement dans l’étal d’un chemin. On dit c’est le mien le tien le sien on espère le nôtre. Un jour viendra. Un jour de va et vient un jour de va dans le venir et de reviens dans la voix. Mais pas encore un nom. Juste des trajets qu’on voit creuser des sillons. Est-ce que ça contient une histoire ? Est-ce que ça compte comme relation ? Est-ce que c’est de l’ancré dans le labour des chairs et des consciences ? Dans un rebours de préséance ? Ligne blanchie.

*

Pas encore de nom juste des notions de température et d’humidité avec mouvement de houle. Le malheur passe le cap de bonne espérance. Break.
Le mot grain. De la poussière de la colère de la pluie tout ce qu’on essuie. Mais le germe.
A l’encan. Coups en série. Croisés courts. Longs décroisés.

*

Si tu montres il n’est plus besoin de dire. Si tu pars il n’est plus besoin.
Une langue vaut des milliers de bras des millions de jambes des billions de gestes. Dépassement ne suggère pas un double ni réussi ni en échec mais une sorte mais une forme de tiers qui n’aura jamais l’extensible ni la souplesse des corps. L’arbitre de chaise confirme.
Remise de balle. Neuve.

*

Etre une source pour soi-même et pour les autres. Soigner plutôt que soulager. Ne jamais calculer la vie en termes d’attentes d’espoirs ou d’urgences. J’aurais aimé. Etre une source sans jamais avoir coulé dans l’ingérence. En ayant coulé dans la complicité.

*

Je te propose un grand amour celui que nous ne nous sommes jamais offert après quoi il nous restera les souvenirs éblouis qui nous lieront à jamais. Jeu set et match.

*

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