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les lieux aussi sont li quens oger cuardise il y a des objets qui ont la   adagio   je inoubliables, les ■ cézanne en peinture  référencem       à abstraction voir figuration grant est la plaigne e large nous serons toujours ces ses mains aussi étaient  dernier salut au que nos princes et empereurs dernier vers aoi page suivante ► page après la lecture de pour jacky coville guetteurs la parol

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MARCEL ALOCCO

Nocturne pour William Xerra
© Marcel Alocco

peintre aux yeux clos

Publication en ligne : 18 février 2011
Artiste(s) : Xerra Ecrivain(s) : Alocco

 Dans le livre, le dessin est imprimé, modifié ensuite par des rehauts collés, traces manuelles chaque fois originales. La gravure ici était impossible, car une vraie gravure paupières closes n’aurait plus été dessin produit d’un dessein, mais traces purement aléatoires.

Il dessine les yeux fermés, comme l’on rentre chez soi. Ce n’est pas que William Xerra ne soit pas voyant, mais par choix le noir des paupières fait écran sur lequel se projette l’image vue, croit-il, de nombreuses fois. Le problème, s’il y avait problème, serait lié à l’échelle. Comment monter dans la page sans céder à la tentation toujours présente dans l’oeuvre d’aller au-delà, de déborder. Déborder autant de la page que de la surface significative que livrerait un trait. Le problème, s’il y avait problème, serait lié au modèle : ce qu’il voit, ce qu’il voyait, ce qu’il crut avoir vu. Et si l’image n’était que le souvenir de ce qui résiste devant le regard perforant vers l’infini mental... que resterait-il de ce monde si évident que nous le croyons réel ?

Tout peintre qui aujourd’hui réfléchit sait que la référence au réalisme qui jalonne l’histoire des arts exprime une sincérité naïve. Il est naïf de croire que ce qui est peint montre la réalité matérielle ou spirituelle du monde. L’image donnée n’est jamais le rendu de ce qui est visible, mais le dire de ce que l’artiste sait de sa réalité. Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que j’en crois savoir. De ce que ma rétine imprime, ou de ce que mon cerveau élabore de mon expérience d’être au monde. Tout peintre n’est donc qu’un découvreur qui imprime sur un tableau noir une des images de ce qu’il sait de lui-même et du rapport aux environs. Ainsi, des peintres de Lascaux lisant dans le relief des rocs des présences animales, de Léonard décryptant les tâches du mur, d’Ernst lisant de frottis les sols, jusqu’aux pratiques aléatoires à travers des épaisseurs, des plis, des gestes distants de jeteurs de dès tenant en main au lieu du cornet un pinceau, jusqu’aux plasticiens qui les yeux bandés ou fermés lient leurs gestes aux prospections aveugles des espaces et des plans, il existe une continuité fondamentale : celles des voyants créant leurs images, dans la grisaille de leurs cerveaux, au contact d’une synthèse des mémoires par l’instinctif, le réfléchi et l’aléatoire des matières. Une projection des réflexions et des réactions du corps. En somme, il s’aveugle des yeux fermés ou de la proximité agitée des couleurs pour voir plus clair son savoir modeste de l’infini des choses et des êtres.

Peut-être la dimension la plus créatrice des plasticiens depuis qu’ils s’interrogent sur leurs pratiques est-elle dans la question : comment voir ce que je ne vois pas ? Pauvres peintres, ceux qui ne savent pas que même les yeux ouverts ils peignent à l’aveugle.

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