Zones gardées de l’intrusion du quotidien, du normatif, du nécessaire.
Où les signes sont hors de tout plan. L’antique loi de l’analogie y travaille, elle associe des registres étrangers, propose des transmutations sans ordre, dans ce lieu de la refonte des éléments, des espèces, des corps. Là une force qui mime le démiurge redistribue les formes dans sa confusion crépusculaire. Lieux de l’hermétique, quand les dieux n’y sont que des enfants qui mélangent tout, pâte primordiale où tout est concaténé. Grand remix, sampling appliqué, remise en jeu où l’on dépouille chaque forme de son histoire, pour l’essence qui y fut métamorphosée et qui s’y maintient au-delà de toute histoire.
Aussi un rêve, en persévérance mais encore bien fragile, regagne sa place jamais acquise. Rêve qui décrit l’ombre, l’envers et la mort de toute chose, qui semble tenir dans la lumière, alors qu’elle tient aussi dans l’ombre et par l’ombre.
Ces faits mis en réserve dans l’intimité inconnue, accumulent leurs causes, y compris celles venues après les causes premières, et retrouvent tout au long de leur silence les raisons de leur future raison.
Ceci se dit alors qu’il semblait que tout ait été dit.