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LVI


La fraîcheur et la saleté se disputent les rues de la vieille ville. Des relents rauques (vomissures, dents gâtées) vous saisissent en des souffles à la douceur quasi maternelle : si le goût vous semble ne pas y trouver son compte, il y a là au moins un grand poème pour la peau. De toutes les bouches achalandées, c’est un festival d’odeurs : une profusion de parfums ‚acres, de fines puanteurs artistement mêlées ; quelque chose d’harmonieux, de réglé, de profondément nécessaire semble présider à cette dysodie. L’odeur du sang qui vous colle au palais se rehausse de l’effluve pourrissant des fromages moelleux picotant les narines, de ceux, plus denses, aux souffles plus secrets… On peut reconnaître les lieux à l’odorat, et suivre ainsi le passé des choses : marché aux poissons dont les fragrances disent les odeurs tenaces des pointus, la sueur des nuits, les rêves de départ ; attrait des senteurs de fritures mêlées à l’arôme de vins corsés et francs, pleines de voix antiques, de regards lourds et fuyants, tavernes sympathiques, accueillantes, animées, fraîches en dedans, débordant sur la rue de toutes leurs ombrelles… La vieille ville se réfugie sur elle-même. Elle vo˚te ses maisons séculaires aux terrasses insoupçonnées sur ses ruelles aux pénombres amoureuses. Vieille ville aux limites aussi nettes qu’un enlacement, elle vous apparaîtra ainsi du haut de la colline du Château : vous pourrez reconnaître le mouvement des rues qui la cernent, mais celles qui s’enroulent, se replient, là, sous vos pieds, vous demeureront interdites. Seuls s’étalent toits et terrasses jusqu’au bord de la mer. La plage pourra grouiller de monde, la promenade vrombir de moteurs, citadelle contre les regards indiscrets, les voyeurs huppés, elle ne se laisse connaître que de ceux qui acceptent de se laisser happer par elle . Et encore, en parcourant ses rues, n’aurez vous l’impression de son ensemble qu’en éveillant tous vos sens : voir est insuffisant, limité à des détails qui, pris pour eux-mêmes, seraient insignifiants.
Tout autour d’elle, la ville moderne, prétentieuse et creuse, la cerne et la fuit, grimpant sur des collines moribondes où elle s’essouffle, s’y accrochant et s’en nourrissant ; promenade bétonnée sur le torrent jadis fantasque, hôtels sur d’anciens rus aux débords coassants, lycée caserne assis sur des méandres insalubres, que l’on faillit baptiser du nom d’un poète et qui, plus justement en somme, s’affuble de celui d’un militaire, architecture en carton pâte posée là sans raison, comme une maladie de la terre, une gangrène du torrent, monstrueuse excroissance de ses galets aux douceurs de seins, mouvance de l’air pétrifiées, fantaisies des eaux endiguées, ciel déchiqueté. Immuable tendresse de la mer et de la baie, cernée de mirador luxueux.

©Editions de l'Amourier, tous droits réservés

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