Commençons donc par le naturellement début et aussi -au fond- l’impossible disparition de ce qui, ayant été, un jour, vivant et présent, ne peut désormais disparaître tout-à-fait. Du moins tant qu’il se trouvera un couple pour perpétuer l’espèce et, de l’espèce, l’étonnante capacité de mémoire -consciente ou non- qui en perpétue sans trêve la présence, si minime soit-elle.
Mais quand bien même il ne resterait ni mémoire, ni couple, ni perpétuation, ni transmission, ni apprentissage, ni copulation, quelque chose demeurera forcément de ce qui fut amas d’atomes un temps curieusement organisé, forcément rendu à la masse de la matière, matrice et mère d’où ça avait été, un temps, curieusement tiré.
Commençons donc par là.