J’oublie souvent et à dessein semble-t-il, le carnet et le stylo lorsque je sors et marche, comme si de ne pas prendre de notes enclenchait un travail autre que celui du récit tout simple, un travail en dehors de tout récit.
Pour savoir ce qui n’est jamais oublié.
Des notes qui ont franchi toutes les ruptures sont une part de ce travail de transformer l’oublié en éternel.
Cette phrase qui commence on ne sait pas bien où, cette phrase tient sur elle-même sans autre substrat que cette recherche dont elle est l’outil, l’éclaireur, et voici que ce qui n’avait pas de forme révèle ce qui se méconnaissait.
Ces quelques mots manifestent un contact possible avec une autre disposition du monde.