MARCEL ALOCCO
Comme c’est l’usage Galerie Sapone, un catalogue mémorise l’exposition : panorama d’une dizaine d’années de travail, poursuite très personnelle du dialogue de la peinture avec l’espace qui caractérisait en son temps le « Groupe 70 » dont il fut l’un des acteurs. Gilbert Lascault exprime fort bien la complexité de la démarche : « Louis Chacallis nous incite à penser le quatre, le proche et le lointain, le caché et le révélé, la mort et la vie, le plein et le vide, le stable et le mouvement, l’actuel et la permanence, les menaces et l’espoir, l’attente et l’action. Il peint ; il sculpte ; il médite ; il rêve ; il ébauche des récits et des petits mythes. Il invente une perspective plurielle, un espace complexe, des écrans étranges, des regards nomades et vigilants, des centres et des dispersions. » Exposition qui donne quelques réponses et pose beaucoup de questions, à voir, à Nice, Galerie Sapone, 25 bld Victor Hugo, jusqu’au 29 janvier.