ALBERTINE BENEDETTO
Lancinant ô lancinant ô
ce ressassement de l’inachevé
tourne la meule tourne
à broyer l’im
possible possible
comme le moulin entre les cuisses
pour une mouture fine
balayer la poudre
d’une pliure du petit doigt
et secouer ses jupes
sinon on tourne en rond
dans ces chantiers où geignent des sirènes
on disparaîtrait
dans la débâcle de l’inarticulé